Covid-19 : Poursuite de la baisse de l’incidence au cours de cette semaine

La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, au nom de son collègue de la Santé Publique, Hygiène et Prévention en mission, a présenté la situation sanitaire de la pandémie à Covid-19 en République Démocratique du Congo.
Celle-ci reste stable et maitrisée à la sixième semaine épidémiologique avec une létalité maintenue autour de 1,5%.
La poursuite de la baisse de l’incidence au cours de cette semaine, comparée à la 5ème semaine de l’année 2023, a connu une baisse de 15,55%. Aucun cas de décès n’a été enregistré.
Malgré cette baisse importante des cas de contamination, le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a préconisé que la population continue à observer scrupuleusement les gestes-barrières et à se faire vacciner.




Massacre des populations déplacées de guerre à Kanyaruchinya: MONUSCO éclaboussée

Des populations civiles, déplacés de guerre à Kanyaruchinya, une commune rurale située à environ cinq kilomètres au nord de la ville de Goma dans le Territoire de Nyiragongo, chefferie de Bukumu, groupement de Kibati, village de Kaguri dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo ont, été massacrées le mardi, le 07 Février 2023, à la veille de l’arrivé à Goma de la délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Le bilan provisoire établi au mercredi 08 Février 2023 avait fait état de plus de dix personnes mortes, plus de quinze blessés, trois véhicules de la Monusco incendiés et plusieurs matériels de construction qui ne seraient pas retrouvés. (Le cas de OBED Bahanana Buhumba, 25 ans, déplacés du site Saint Jean/ Kanyaruchinya marié à Yvonne Manfuri qui est mort sur le champ à la suite d’une balle reçue la poitrine et son corps aurait été écrasé par le véhicule de la Monusco). Pour la Coalition nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo, ce massacre est à la solde de soldat de paix affecté à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo. Des accusations se trouvant dans le ‘Rapport préliminaire sur le massacre des populations déplacées de guerre par le soldat de paix de la Monusco a Kanyaruchinya’ du 07 février 2023.

Faisant face à une guerre de pillages lui imposée, depuis juin 2022, la République Démocratique du Congo est victime d’atrocités de plus à plus désastreuses en termes de graves violations des droits humains. Une guerre menée contre la souveraineté du pays réputé scandale géologique, par des pillards, dont le Rwanda et l’Ouganda, qui utilisent les terroristes M23 (Mouvement du 23 Mars).
Depuis la frontière de la RDC avec l’Ouganda à Bunagana, territoire de la province du Nord –Kivu, l’armée rwandaise, par les terroristes M23, « s’emploient sans vergogne à la commission des violations massives des droits de populations riveraines, et ce, au mépris express de lois nationales et internationales relatives au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire », souligne le rapport.
Des crimes internationaux qui heurtent profondément la conscience de l’être humain, notamment : le génocide des populations riveraines, des meurtres des civils, des viols et autres violences sexistes, des déportations et des déplacements forcés de populations, des tortures, des pillages de ressources naturelles et de biens privés, des destructions méchantes des infrastructures civiles et de l’écosystème, des dépravations de mœurs, etc. sont enregistré au solde de terroristes M23.

Recrudescence des violences depuis l’arrivée de la force régionale est-africaine

La situation de terreur et des violations des droits de l’Homme s’est accentuée depuis l’arrivée dans l’Est de la RDC des premiers contingents de la force des Etats de l’Afrique de l’Est déployée sur base de l’accord de Nairobi. Une bonne opinion nationale fait observer sa désapprobation des désaccords sur la présence de cette « force régionale qui renfermerait aussi des anciens rebelles du M23 déguisés en militaires Kenyans », affirment certains congolais. Ce qui expliquerait l’avancement des terroristes sur les lignes de front, et le razzia des localités dans le Nord-Kivu.
C’est ce qui est à la base de l’organisation des plusieurs manifestations exigeant le départ de la force de l’EAC, tout comme celle de la MONUSCO jugée incapable de mettre en application le chapitre 7 de la charte des Nations Unies. Les dernières en date sont les journées ville morte lancées par la Société  civile à Goma depuis le lundi, 06 Février 2023. Dans les réseaux sociaux, les forces des Nations Unies sont accusées de se mettre à convoyer des conteneurs qui traversent aussi les zones occupées par les terroristes du M23 en direction de Goma.
A en croire ces posts sur la toile, « lorsque le convoi de la MONUSCO avait franchi la commune rurale de Kanyaruchinya où se trouve installé le camp de concentration de déplacés de guerre, il sera soumis à la vigilance de la population. Les casques bleus de la MONUSCO, voulant neutraliser la masse populaire sans arme, ouvriront le feu à bout portant pour forcer le passage. Il y eut mort d’homme dont les victimes se comptent à plus de dix et de nombreux blessés internés à l’hôpital protestant Bethesda du CBCA Ndosho et à l’hôpital général de Goma », accuse Pax André Marie Kito Masimango, le Coordonnateur National de la CN-CPI/RDC.
Réagissant à la terreur et la désolation imposées à la population déplacée, celle-ci appuyée par le peuple autochtone a incendié trois véhicules remorques du convoi de la MONUSCO. Les véhicules brulés appartenaient à la compagnie commerciale TMK, partenaire de l’entreprise française « Boloré ». Plusieurs victimes blessées ont été conduites à l’hôpital CBCA et à l’hôpital général de Goma. Les autorités provinciales auraient, dans un premier temps, interdit toutes visites auprès de ces victimes.
Un rapport sonnette d’alarme
Les chercheurs de la Coalition nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo déployés sur terrain ont réalisé des interviews avec plusieurs personnes témoins directs de ces évènements malheureux qui ont aussi recueilli directement les témoignages de certains déplacés de Kanyaruchinya, des victimes blessées et des familles de victime.
« L’objectif étant d’alerter la communauté tant nationale qu’internationale sur l’ampleur actuelle des graves violations des droits de l’homme occasionnées par l’agression rwando-ougandaise de la RDC et d’une manière particulière fournir les premiers éléments sur le massacre des déplacés de guerre dans le site de Kanyaruchinya par le soldat de paix de la MONUSCO en date du 07 février 2023 », comme l’affirme le rapport rendu par André Marie Kito Masimango.
Les personnes blessées ont été transférées au centre hospitalier Bethesda à Ndosho. Elles ont été blessées par balle et sont provisoirement au total plus de quinze personnes. Pour motif de secret professionnel, les responsables des hôpitaux n’ont pas permis de prendre les identités de personnes blessées lors de cet évènement malheureux. Toutefois, la Coalition nationale pour la cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo a donné certains éléments des victimes blessées identifiées dans leur famille dans son rapport. La coalition affirme que les auteurs de ces massacres seraient les casques bleus de la Monusco qui quittaient la cité de Kiwanja en se dirigeant vers la ville de Goma. Ils sont donc, selon eux, les présumés auteurs de coups et blessures volontaires par balle avec les manifestants présumés auteurs de pillage et incendie des véhicules. Les véhicules incendiés ont été dépiécés par la population venue des tous les coins de la ville de Goma sous les yeux impuissants des autorités locales et des agents de l’ordre.
La Coalition recommande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions urgentes et efficaces pour réinstaurer la paix à l’Est de la RDC ; mettre fin à l’adhésion de la RDC à la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est. A la CPI, la Coalition recommande d’ouvrir une affaire sur le massacre de population civile par le soldat de paix affecté à la MONUSCO à Kanyaruchinya, le Mardi 07 Février 2023 et au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’encourager la Cour pénale internationale de mener les enquêtes et les poursuites pénales sur les crimes contre l’humanité de Kanyaruchinya. Quant à la population, elle lui recommande de rester toujours vigilante, tout en s’abstenant des actes de violence, en particulier des violences orientées contre les missions de paix.
Willy Makumi Motosia




Santé : Présenté par la Rdc, DR Jean Kaseya prend la direction du CDC Africa

C’est une belle victoire diplomatique et la reconnaissance d’une compétence congolaise à l’échelle mondiale : le docteur Jean Kaseya prend la tête du CDC, le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies.
A l’issue d’un vote des chefs d’Etat, le candidat du Président Félix Tshisekedi a été préféré à son concurrent guinéen. C’est l’épilogue d’une longue bataille diplomatique secrète menée depuis 6 mois par le Président Félix Tshisekedi.
Dr Jean Kaseya. 53 ans, a franchi avec succès toutes les étapes d’une sélection professionnelle de 180 candidats au départ puis deux candidatures en phase finale. Dr Jean Kaseya remplace à ce poste le camerounais Nkengasong.
Le CDC est la plus grande organisation sanitaire d’Afrique basé à Addis-Abeba. Elle a été très active dans la lutte contre la pandémie de covid-19 en Afrique.
Avec ce vote, la RDC vient de signer une grande victoire diplomatique en arrachant ce poste. C’est la plus grande fonction permanente après le passage de Gérard Kamanda comme secrétaire général de la défunte OUA en 1972.
C’est aussi la preuve que la RDC a repris sa place au sein de cette institution dont elle était exclue du droit de vote.




Déjà 10 candidatures à l’élection présidentielle : Une simple formalité publicitaire de visibilité ?

M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE), observant très attentivement l’évolution très incohérente du processus électoral actuel, l’inflexibilité de ses animateurs vis-à-vis des impératifs organisationnels des élections, ses faiblesses de bonne réussite et surtout les risques qu’il représente pour la jeune démocratie congolaise, s’est interrogé sur l’état de l’environnement politique du pays à la veille des grandes échéances électorales ; le type d’hommes qui se mobilisent pour participer aux opérations électorales, en dépit de leurs piètreries largement dénoncées aussi bien de l’intérieur de la CENI que par les parties prenantes au processus électoral ; quel sera l’avenir de la gouvernance électorale de la RDC au cas où la société nationale cautionnait toutes les incorrections, les anomalies et le lot d’irrégularités profondes qui caractérisent ledit processus depuis sa phase consacrée aux réformes électorales, l’étape de la désignation controversée de ses animateurs, leur installation totalitaire et les disfonctionnements innombrables qui le jonchent.
Et ce, parce que l’objectif étant de placer les présidentiables face à leurs responsabilités devant la nation, devant l’histoire et devant DIEU pour leur choix délibéré d’acquiescer un processus électoral obscur, mal amorcé et sujet à doutes.
Parmi les personnalités politiques et sociales ayant déjà manifesté leur ambition de se porter candidats à l’élection présidentielle programmée au mois de décembre de l’année en cours en République Démocratique du Congo., il se trouve en bonne place Martin Fayulu Madidi, président national de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDÉ) investi candidat à l’élection présidentielle de décembre 2023 par le Congrès de son parti tenu à Kisangani en juillet 2022; Moïse Katumbi Chapwe, président national d’Ensemble pour la République investi officiellement Candidat à l’issue du Congrès du 22 décembre 2022 à Lubumbashi ; Augustin Matata Ponyo Mapon, président national de Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD) investi candidat le 03 mai 2022 à l’issue d’un Congrès du parti à Showbuzz de Kinshasa ; Frank Diongo Shamba, président national du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle lors d’un point de presse tenu à Kinshasa le 16 janvier 2023 ; Jean-Pierre Lisanga Bonganga, président de la Convention Chrétienne pour la Démocratie (CCD), Coordonnateur de la Dynamique pour une Sortie de Crise (DUSOC), s’est quant à lui déclaré Candidat à la magistrature suprême le 15 septembre 2022 sous le label de l’Alliance des Pro-Etienne Tshisekedi Wa Mulumba (APETM) ; Charles Mushizi Mugagga Bashushana, avocat au Barreau de Kinshasa/Matete et directeur du Centre des réformes juridiques et institutionnelles (CERJI) s’est également prononcé en candidature en 2022 ; Adolphe Muzito Mfumu MPa, ancien Premier Ministre et président national de Nouvel Élan au magazine Jeune Afrique du 24 juillet 2022 que son ambition est d’être Candidat président de la République ; Delly Sesanga Hipungu Dja Kaseng, député national et président de l’Ensemble des Volontaires du Congo (Envol) a annoncé sa candidature depuis la ville de Lisala le 1er février 2023 ; Jean-Marc Kabund A Kabund, président national de l’Alliance pour le Changement (ACh) s’est aussi annoncé Candidat depuis 2022; Bernadette Tokwawulu, femme politique a confirmé son ambition de briguer la magistrature suprême de la RDC dans une interview à la Voix de l’Amérique le 03 février 2023; Denis Mukwenge Mukengere, Prix Nobel de la Paix 2018 n’exclut pas non plus de se porter candidat.
Les observations de la CASE
« Grande est notre surprise de vous voir souscrire à un cycle électoral épileptique qui ne remplit aucune condition requise à un processus libre, démocratique, inclusif et apaisé », indique la CASE.
Néanmoins, les organisations membres de la CASE, les experts, les analystes ainsi que les observateurs nationaux, tiennent à vous transmettre leurs encouragements pour les aspirations légitimement exprimées. Nous vous en félicitons tout en espérant que votre combat ne sera pas vain, inachevé et déçu.
Tout en attirant votre particulière attention sur la qualité des résultats électoraux attendus du présent cycle, nous voulons espérer que votre candidature à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo ne sera pas une simple formalité publicitaire de visibilité étant donné qu’aucun acteur politique ne peut prendre le risque de l’échec dans un scrutin de très haute portée politique de cette nature.
La CASE voudrait se rassurer qu’en prenant la décision historique de vous représenter à des élections de si faible niveau de transparence et d’un professionnalisme discutable, vous savez pertinemment à quoi vous vous engagez.
Ceci suppose que vous avez déjà rassemblé les meilleures garanties de crédibilité, de transparence et d’indépendance des institutions chargées de gérer, encadrer et surveiller le processus électoral

« Tout est fait pour imprimer un simulacre d’élections qui ne favorisera qu’un seul camp politique au détriment des autres forces politiques du pays » (CASE)

Au sujet de l’identification et enrôlement des électeurs, la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) constate que le processus électoral congolais vient de démarrer par l’importante opération d’identification et enrôlement des électeurs concourant à la révision du fichier électoral. Malheureusement, dit-elle, les indicateurs d’observation non partisane de celle-ci prouvent que le processus est mené à l’aveuglette, sans aucune planification ni un suivi responsable.
« Vous conviendrez avec nous que la fraude électorale et la tricherie sont une ruse qui se planifie dès le début de l’identification et enrôlement des électeurs », indique M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE).
Ainsi, malgré toutes ses mises en garde adressées à la CENI, la CASE tire la conclusion selon laquelle, tout est fait pour imprimer un simulacre d’élections qui ne favorisera qu’un seul camp politique au détriment des autres forces politiques du pays. Plus grave, les mêmes erreurs déplorées tout au long de la première aire opérationnelle se reproduise avec plus d’intensité dans la deuxième aire. Ce qui laisse penser que le chaos électoral de 2023 est un agenda savamment préparé. Les derniers rapports de terrain indiquent que la fraude est criante et que le processus est un leurre. Un ministre a été cité dans un trafic illicite des cartes d’électeurs à Masamuna dans le Masimanimba (Kwilu).
Au niveau des cinq pays retenus pour l’enrôlement des compatriotes de la diaspora, force est de constater que l’opération est plutôt pilotée par les Ambassadeurs nommés par le régime. Lors de son passage dernièrement en France, le président de la CASE et Consultant International sur le questions électorales, M. Simaro Ngongo Mbayo, a personnellement fait le triste constat de l’absence de témoins des partis politiques dans les centres d’inscription des électeurs.
La même situation s’observe avec regret aussi bien à l’ouest du pays pour la première aire opérationnelle qu’au sud de la République où se déroule actuellement la deuxième aire opérationnelle. Nous avons également déploré une faible couverture des structures d’observation de la Société Civile dans les centres d’inscription des électeurs, ce qui laisse à la CENI une large manœuvre de manipulation des données des électeurs.
Le cas de l’Afrique du Sud et de la Belgique laisse à désirer. Ce sont les ambassadeurs et les responsables de la CENI qui communiquent des chiffres imaginaires du nombre d’enrôlés pour justifier d’une certaine régularité du processus. Nous craignons que la même musique se répète lors de la tenue des scrutins déterminants de décembre 2023.
Selon la CASE, si les institutions chargées du processus électoral demeurent les mêmes, c’est-à-dire, avec les mêmes animateurs mal désignés qui les dirigent vaille que vaille dans l’irrespect des textes et procédures en vigueur, les candidats seront incapables de palper la réalité des scores électoraux qui leur reviendront réellement après dépouillement. Ceci suppose que la CENI et la Cour constitutionnelle qui se comportent en institutions rebelles vis-à-vis de la loi, dicteront à toute la Nation leur conception des résultats des urnes.

 




Me Alain Bacoke se joint à la base UNC pour s’opposer à la nomination de Juvénal Djafarit au gouvernement Sama 2

« Nous lançons l’Opération Tumba Pneu na siège, Billy Kambale traître doit partir pour avoir proposé son barman gérant de son bar Bella ciao avec impaiement de 12 mois de loyer suivi de déguerpissement public et humiliant, le M. Djafarit Kilongo Juvénal n’est même pas Kamerhiste, il ne connait même pas l’UNC et son président national. Il vient d’adhérer au parti il y a moins de 6 mois », indique une dépêche parvenue à notre rédaction.

Selon Me Alain Bacoke, Coordonnateur national adjoint des mouvements associatifs de l’UNC et Coordonnateur National du mouvement national des Kamerhistes MNK RDC, Billy Kambale a menti au Président national. Ainsi par cette trahison, Billy Kambale crache sur le combat des Kamerhistes à l’instar de Totshumany Kisombe, Dr Sele Yemba, Papy Okata, Jonas Tshundu Tshundu, Yves Nswal, Mastaki Wenga, Alfred Maisha, Béatrice Nanvano, Rosette Ndatabayi, Jolie Mpengwa et Me Alain Bacoke.
Par conséquent, la base refuse catégoriquement la nomination du barman Juvénal Djafarit dans le gouvernement Sama 2 et exige le retrait de son nom du Gouvernement. En plus, la base lance l’opération « Tumba pneu » na Siège et exige à M. Billy Kambale de démissionner.




A la conférence Education Can not Wait à Genève : Tony Mwaba plaide pour les élèves de la partie Est de la Rdc

Devant la communauté éducationnelle mondiale, réunie à Genève en Suisse, le Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Techniques, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a présenté au monde l’évolution du sous-secteur de l’EPST en nette amélioration depuis l’avènement du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi à la tête du pays.

Considéré à juste titre comme le Gardien de la gratuité de l’enseignement Primaire public, vision chère au Président de la République, Tony Mwaba a de l’entame de son allocution remercié les partenaires dont l’ECW pour le déploiement dans les provinces de Tanganyika, Ituri et Kasaï-Central dans le cadre de son programme pluriannuel de résilience à l’intention des élèves en situation d’urgence et de crise.
Rappelant les trois axes du système éducatif congolais à savoir l’accès, la qualité et la gouvernance, le patron de l’EPST a présenté à la communauté éducationnelle mondiale les acquis de la gratuité de l’enseignement primaire, acte majeur posé par le Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le sens du 04 ODD qui consacre l’accès à l’éducation pour tous avec comme résultat à ce jour l’intégration de plus au moins 6 millions d’enfants autres fois non scolarisés.
Avant de présenter les difficultés que rencontrent les élèves de la partie est du pays qui sont les principaux sujets d’intérêt de ce forum.
En bon ambassadeur de la République, Tony Mwaba a usé de son statut pour lancer un appel solennel à la communauté internationale qui doit briser le silence nocif dans la situation sécuritaire de l’EST perpétrée par le Rwanda cité nommément par le Ministre.
Faisant état des dégâts dans son sous-secteur, le ministre a informé à l’assistance que plus de huit cents écoles ont été touchées par l’agression du Rwanda par le truchement des terroristes du M23 qui utilisent les bancs comme bois de chauffage.
Au nom des élèves dont les perspectives d’éducation sont obstruées à ce jour, le Ministre a remercié l’ECW ainsi que les autres partenaires pour la mobilisation des moyens qui doit permettre l’expression de ce programme pluriannuel de résilience dans les deux autres provinces restantes notamment l’Ituri et le Kasaï-Central.
Après avoir réussi à consolider la gratuité de l’Enseignement Primaire, le ministre Tony Mwaba reste focus sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement du reste ternie depuis des décennies.




A Genève : Tony Mwaba participe à l’ouverture officielle de la conférence de haut niveau Education Can Not Wait

Ce fonds mondial des Nations unies, créé en 2016, vise à appuyer l’éducation des filles et des garçons dans les situations d’urgence et de crise. Avec son programme pluriannuel de résilience, Education CanNotWait vise à faire le pont entre Humanitaire, Développement et Paix/Sécurité.

En RDC, indique notre source, le programme pluriannuel de résilience de la RDC est coadministré par l’UNICEF en collaboration avec le Cluster Education et le PAM pour ce qui est des cantines scolaires.
Le ministre s’entretiendra avec le représentant de l’Unicef en RDC, M. Grant Leaty ainsi qu’avec la directrice d’Education CanNotWait, Mme Yasmine Sherif qu’il invitera probablement pour une 2e mission en RDC afin d’évaluer de façon conjointe l’avancement des projets d’éducation en situation d’urgence, notamment dans l’est du pays, en proie à une grande crise sécuritaire qui affecte grandement l’éducation.
Le ministre compte clôturer cette rencontre à haut niveau avec une intervention ce vendredi pour mobiliser 46 millions de dollars afin de faire passer à l’échelle le programme pour l’instant uniquement implanté dans le Tanganyika à deux autres provinces congolaises, à savoir l’lturi et le Kasai Central




JMJ : 500 jeunes Congolais attendus à Lisbonne

Faits d’actu En RD-Congo, 500 jeunes des 48 diocèses de l’Église congolaise se mobilisent pour participer aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) qui auront lieu à partir du 25 juillet en paroisse puis du 1er au 6 août à Lisbonne, la capitale du Portugal.
Au moins 500 jeunes Congolais sont attendus à Lisbonne (Portugal) cet été. Les préparatifs des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), ont été lancés dans les 48 diocèses de RD-Congo depuis juillet 2022 afin de favoriser une forte participation des jeunes. La rencontre aura pour thème : « Marie se leva et partit en hâte » (Luc 1,39)
« Les formulaires d’inscription ont été envoyés dans tous les diocèses, assure le père Zephyrin Ligopi, secrétaire de la Commission épiscopale pour l’apostolat des laïcs (Aceal) et coordinateur national des préparatifs des JMJ. Il y a même une dizaine des diocèses qui ont déjà envoyé la liste de leurs pèlerins ».
Pour le secrétaire de l’Aceal, la difficulté majeure demeure la crise socio-économique subie par les jeunes qui forment la majorité du peuple congolais – près de 65 % de la population a moins de 25 ans. « Malgré cela, la RD-Congo sera bel et bien présente aux JMJ de Lisbonne 2023 », a-t-il assuré.
Manque de ressources
Dans le diocèse de Butembo-Beni, dans l’est de la RDC, une région qui connaît une grave crise sécuritaire depuis 25 ans, les jeunes comptent sur l’Église pour avoir l’opportunité de participer aux JMJ qui les ouvriront un peu plus à la jeunesse du reste du monde.
« Peu sont en mesure de payer les frais de voyage », explique Kambale Mandela, coordinateur de l’Union de la jeunesse catholique dans le diocèse Butembo-Beni. « Jusque-là nous poursuivons avec les sensibilisations et des enregistrements qui se font timidement, précise-t-il. Les frais de participation s’élèvent à 2 500 dollars (environ 2 300 €), une somme que beaucoup des jeunes ne peuvent pas se permettre de payer. Ils comptent donc sur les diocèses et les personnes de bonne volonté ».
Dans le diocèse de Lubumbashi, dans le sud du pays, la période de sensibilisation et d’inscription a déjà pris fin. Au total, 47 jeunes participeront aux JMJ de Lisbonne. Le père Alphonse Abedi, prêtre de ce diocèse à la frontière avec la Zambie, assure que « le nombre pouvait être encore plus élevé mais le respect de certains critères a été de rigueur ».
Question de la migration
À Goma, dans l’est de la RD-Congo, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à la frontière avec le Rwanda, la motivation des jeunes pour se rendre aux JMJ est très forte. La pastorale diocésaine des jeunes de Goma est dans la phase d’information et d’inscriptions, qui doit se clore avant la fin du mois de février. « Nous donnons assez de temps car la grande majorité de nos jeunes est sans emploi et ne dispose pas des moyens nécessaires » affirme le père Olivier Nshuti, aumônier diocésain des jeunes.
« En collaboration avec les jeunes du Chemin néocatéchuménal ainsi que quelques volontaires nous ne sommes pas loin de 90 jeunes » précise-t-il. Anticipant la tentation de certains jeunes de profiter de ce voyage pour rester en Europe, l’aumônier prévient : « Le jeune doit avoir une bonne intention et la volonté de revenir au pays surtout en ce moment de crises migratoires et aussi de payer les frais de participation ».
Prisca Materanya (à Kinshasa)




Kinshasa : Des boulangeries pilotes formées sur l’incorporation de 10% de farine de manioc non fermentée dans la fabrication du pain

Grâce aux efforts du gouvernement de la République démocratique du Congo, des boulangeries pilotes sont en train d’être formées sur l’incorporation de 10% de farine de manioc non fermentée ou panifiable dans la fabrication du pain dans la province de Kinshasa.

Il s’agit de 58 boulangeries réparties dans 15 communes dont dans les communes de Bandalungwa, Barumbu, Bumbu, Sélémbao, Kimbaseke, Kintambo, Limete, Makala, Matete, Mont Ngafula, D’jili, Ngaba, Ngaliema et Ngir-Ngiri.

Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, l’introduction de cette technologie fait partie du programme Agenda de la Transformation Agricole de la République Démocratique du Congo (ATA-RDC) mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture avec l’assistance technique de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et de l’institut Africain pour le leadership Agricole (AALI).

Cet effort de l’IITA, par le biais de brigades agricoles qui aident les boulangers à mieux incorporer la farine de pain dans la fabrication des produits de boulangerie et de pâtisserie, vise à développer la chaine de valeur du manioc, à réduire les importations alimentaires et à accroître la disponibilité des produits de terroir. L’incorporation de farine de manioc non fermentée ou panifiable dans la fabrication du pain et permettra à la RDC d’économiser sur l’importation du blé.

Soulignons qu’il est envisagé d’étendre l’utilisation de cette technologie dans les autres provinces de la RDC et l’IITA a entamé la signature de conventions de partenariat avec les institutions nationales, dont l’Université de Kinshasa.

Il convient de mentionner que la technologie de production de farine non fermentée (panifiable) de haute qualité et son utilisation dans la panification ont été introduites en 2015 en RDC par l’IITA. Cette technologie a été éprouvée au Nigeria et dans d’autres pays africains. L’adoption de la technologie à une grande échelle en RDC contribuera à l’industrialisation de la filière du manioc avec des effets à court et moyen termes sur l’amélioration rapide des conditions de vie de la population congolaise.




Six mois après son décès, Tombe Nsita dit Caporal Murumba repose enfin en paix

C’est le 22 septembre 2022 que la nouvelle fut répandue du décès de l’un de trio d’Asufa, à savoir Caporal Murumba, de son vrai nom Tombe Nsita.

Abandonné d’une part faute de moyens et d’autre part par manque de volonté d’enterrer celui qui a fait rire bon nombre de Zaïrois, alors artiste comédien dans Minzoto Welawela ; puis artiste musicien chez les Canetons et enfin auprès de trio d’Asufa (Abula Ngando, Danga et Murumba), tous décédés. Il a fallu la volonté d’une mère, d’une épouse et d’une compatriote pour que Tombe Nsita dit Caporal Murumba soit conduit à sa dernière demeure.

La requête avait été soumise à Marie Olive Lembe Kabila un certain samedi 05 février 2023 lors du dévoilement de la pierre tombale érigée en mémoire de Elisabeth Tshala Mwana sur initiative de l’épouse de Chef Kabila.

Ayant le cœur toujours disposé à faire du bien ce, malgré les critiques des certains ratés de la société humaine, Marie Olive Lembe Kabila n’a pas lésiné sur les moyens.

48 heures après la requête, Maman wa rohoo, la reine mère a dépêché sa Directrice de communication, Mme Angel Kanam auprès de la famille de l’illustre disparu. Une importante enveloppe a été remise à la famille de Tombe Nsita, à savoir son frère aîné Papa François Mansomi, sa jeune sœur Ngana Pauline et Nsaka Kongo. Ce dernier déclara après avoir perçu cette importante enveloppe, qu’elle va permettre la location du corbillard, l’achat du cercueil, la mise en terre du défunt et l’organisation dudit deuil, six mois après.

Il faut rappeler que le Caporal Murumba a gît à la morgue Maman Yemo depuis le 22 septembre jusqu’au 14 février 2023 qu’il a été amené à sa dernière demeure, grâce à l’assistance financière de l’ASBL Initiative Plus Olive Lembe Kabila (IPOLK).

Pour la petite histoire, le trio d’Asufa fut amené dans une tournée artistique en Côte d’Ivoire en 1988 par l’orchestre Zaiko Langa Langa. C’est au cours de cette tournée que les trois artistes comédiens avaient jugé bon de poursuivre leur carrière au pays d’Houphouët Boigny. 12 ans après, soit en 2000, Tombe Nsita dit Caporal Murumba regagne les terres de ses ancêtres. Depuis, du fait de la fragilité de sa santé, il n’a pas pu poursuivre sa carrière humoristique et comique. La mort étant le chemin de tout vivant, il a tiré sa révérence le 22 septembre 2022, 22 ans après son retour en République Démocratique du Congo laissant derrière lui trois enfants issus de l’union d’une femme togolaise notamment Lusevi Sofia, Funda Jenny et Tombe Salomon). Il est issu d’une femme de 11 enfants, dont il fut le deuxième de la famille.

A en croire les artistes comédiens qui l’ont accompagné à sa dernière demeure : Maman Olive Lembe Kabila, ne prête pas oreilles aux critiques de ceux qui sont incapables de s’acheter même une aiguille. Ton cœur ne ressemble pas à ceux qui te critiques. Continue à faire ce que ton cœur te dicte, et non ce que les ratés de la société profèrent contre toi, avons-nous entendu.

Que la terre de nos ancêtres lui soit douce et légère. Repose en paix Tombe Nsita dit Caporal Murumba.

Pius Romain Rolland