Impaiement des prestataires Covid-19 : Le professeur Muyembe contredit Nicolas Kazadi

L’opinion congolaise a suivi les différentes versions sur les causes de l’impaiement des prestataires Covid-19 données par les autorités concernées à cette affaire. Ces versions de causes ont été relayées tour à tour lors des interview exclusives accordées à la radio Top Congo, premièrement par le ministre des Finances Nicolas Kazadi et ensuite par Jean-Jacques Muyembe, coordonnateur de la riposte du Covid-19.

Le ministre des Finances Nicolas Kazadi avait déclaré qu’il y a refus de paiement des prestataires Covid-19 sur base du rapport publié par l’IGF.

Répliquant par rapport à la déclaration du ministre à travers une interview accordée à la même radio, Jean-Jacques Muyembe coordonnateur de la riposte du Covid-19 n’a pas hésité de qualifier cela de mensonge.

Ce dernier a donné une différence entre la riposte, qui est la charge du gouvernement et Covid voyage, qui est de la responsabilité de l’INRB (Institut national de recherche biomédicale) dont la mission est notamment de faire des analyses. Ce n’est pas l’INRB qui va payer ces prestataires, a-t-souligné. Il a poursuivi, le Covid voyage, c’est le test comme la glycémie et autres. Mais nous le faisons avec l’hôpital du cinquantenaire et l’hygiène aux frontières. L’argent généré est partagé entre ces 3 parties. Cet argent nous sert à payer les agents de l’INRB qui n’ont aucun arriéré de salaire”, a récemment affirmé, sur Top Congo FM, le docteur Jean-Jacques Muyembe.

Selon Jean-Jacques Muyembe, il y a eu aucun soupçon de détournement lors du passage de la Cour des comptes à l’INRB. « Il faut arrêter de mentir. Je respecte beaucoup nos institutions. La Cour des comptes nous a contrôlé et n’a rien trouvé. L’IGF est venu pour la première fois et nous a félicité », a-t-il dit.

À en croire le coordonnateur de la riposte du Covid-19, la deuxième fois que l’IGF était passée à l’INRB, elle avait fait 6 mois et pour lui, cela était un « acharnement ». Notons que plusieurs sources concordantes affirment qu’il y aurait un probable détournement des fonds à l’INRB.

Mamie Ngondo




Grâce à Julien Paluku : Angèle Ndeze s’envole à Orlando/USA pour parachever sa formation en pilote de gros porteurs

Fruit de l’école du cinquantenaire créée sous l’initiative de Julien Paluku Kahongya, alors Gouverneur du Nord-Kivu, Angèle Ndeze, après avoir réalisé son rêve en devenant pilote privée au Kenya grâce à la bourse du Gouvernement provincial du Nord-Kivu, vient de bénéficier cette fois-ci de la bourse de la fondation Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie pour parachever sa formation en pilote de gros porteurs à Orlando aux États-Unis d’Amérique.

La fille qui fait désormais la fierté de la République Démocratique du Congo en général et de l’Est en particulier a pris son vol ce dimanche à l’aéroport international de N’Djili, direction États-Unis d’Amérique.

Avant d’embarquer, Angèle Ndeze a jeté des fleurs au ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya qui se distingue dans les œuvres de magnanimité à travers les différentes provinces que compte la République Démocratique du Congo.

Signalons que, Angèle Ndeze figure parmi plusieurs élèves et étudiants qui bénéficient de la bourse de la fondation Julien Paluku Kahongya en République Démocratique du Congo et à l’étranger




Exacerbé par la flambée d’attaques terroristes dont celle à Kasindi qui a fait au moins 10 morts : Goma grogne contre les militaires Kényans de l’EAC

Aux environs de midi (13 heures locale), le dimanche 15 janvier 2023, un engin a explosé en plein culte dans la  8ème Communauté des églises pentecôtistes du Congo (CEPAC) Lubirihi à Kasindi dans la province du Nord-Kivu, faisant au moins 10 morts  et plus de 56 blessés, selon un bilan provisoire. Les premiers éléments des enquêtes ont conduit à l’arrestation d’un suspect,  ressortissant kenyan. Pour la véranda Mutsanga/Nord-Kivu qui n’a cessé de s’opposer au déploiement des forces de l’EAC conduite par les forces kenyanes, c’est  un indice de plus pour des observateurs qui accusent l’EAC de « créer des zones tampons vidées des FARDC et de la population locale après des leurres de retrait du M23 des zones occupées, pour finalement les faire porter des uniformes des combattants kenyans ».

 C’est ainsi que la véranda Mutsanga Nord-Kivu a invité la population du Nord-Kivu et de tout  est de la RDC aux manifestations populaires non-stop qui ont débuté ce mercredi 18 Janvier 2023 à Goma. L’objectif est de  dire NON à ce que  la  Véranda Mutsanga/Nord-Kivu qualifie de « complot à tous les niveaux contre la RDC qui se voit être envahie par le Rwanda sans que les Nations-Unies et le gouvernement congolais ne prennent des mesures adéquates pour chasser l’ennemi qui règne en maître absolu dans le territoire de Rutshuru et une partie de Nyiragongo, se comportant en conquérant non géré ».

Les Congolais qui ont vécu cette tragédie de Kasindi, ont vu une fois de plus,  la désolation et la mort leur  imposé régner en maitre.  Tout en essayant de comprendre les mobiles qui poussent l’armée du Rwanda et de certains pays voisins à mener  des attaques meurtrières derrière l’étiquette « M23 » et des autres groupes armés, certains sont convaincus que « les militaires Rwandais et Kényans, par le déploiement des forces régionales  est-africaines dans les zones jadis occupé par le M23, s’y sont installés en frères d’une même lignée sociologique pour conquérir et régner ensemble comme le prévoit le plan de la Balkanisation, selon le schémas conçu par le professeur kenyan Mazrui pour le retraçage des frontières africaines pour l’émergence de l’empire Hima en Afrique de l’est,   travaux  qui doit imposer le règne des nilotiques sur le sol congolais. Règne qui se caractérise par les massacres des Congolais afin d’instaurer la terreur pour régner par force et installer des Rwandais préparés par Kagame pour se présenter comme des réfugiés congolais vivant aux Rwanda ».

Que cela soit conforme aux faits ou pas , il s’observe que si le rôle du président rwandais Paul Kagame est rapidement apparu au grand jour, d’autres acteurs et d’autres enjeux sont demeurés méconnus, ou à peine supposés. Il est désormais  connu de l’opinion que le Rwanda  fournit  des troupes, aux ordres du tutsi powers et des multinationales et  s’appuie  sur un réseau d’officiers affairistes  FARDC,  pour  faciliter la progression du M23 sur terrain. L’objectif étant, face à la défaite militaire du M23, particulièrement après les bombardements des positions terroristes par des bombardiers Sankoï-25 des FARDC , était de pousser Kinshasa à se retrouver sur la table de négociation au cours de laquelle Kinshasa devait renouveler ses engagements et signer des nouveaux accords  plus coercitifs en faveur de Paul Kagame et de ses complices non apparents sur le plan national et international,  membres du réseaux maffieux de l’affairisme politico-militaire au détriment de la RDC.

Des manœuvres suspectes contre la RDC

Parmi les ‘autres acteurs’ occultes dans la crise sécuritaire du Congo, en tête se trouve l’Ouganda qui, pour certains, joue le trouble-fête.  Les premières attaques du M23 dans le Rutshuru ont été lancées en novembre 2021, quelques jours seulement après l’intervention des UPDF (armée ougandaise) dans le territoire de Beni et en Ituri. Le président ougandais  qui  a vu peu à peu le Rwanda renforcer ses forces militaires dans les régions frontalières, du côté de la RDC derrière les ADF, ce groupe armé présenté comme islamiste, mais qui est vu par une certaine frange de la société civile dans l’Est de la RDC comme étant « en réalité une armée secrète du Rwanda dont la mission est de détruire le peuple Nande considéré par le Rwanda comme le principal obstacle à la balkanisation du Congo. La multiplication des massacres et des attaques sur les convois des commerçants de Beni et de Butembo affectait l’économie ougandaise et menaçait directement la sécurité interne de l’Ouganda ». Les Ougandais ont alors obtenu le droit de se déployer militairement sur le sol congolais, à la fois pour des raisons de sécurité et pour des objectifs économiques, notamment derrière la construction des routes.

« Dans un contexte de conflit entre le Rwanda et l’Ouganda, pour le rôle de principal transit des richesse naturelles de la RDC, Kagame n’a pas supporté que l’Ouganda intervienne dans cette partie de la RDC qu’il considère comme son terrain conquis. Les relations entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont donc commencé à se dégrader », estime la Veranda Muchanga.

A son accession au pouvoir, le Président Félix Tshisekedi avait approché  tous les 9 voisins  de la RDC pour actionner  une diplomatie pacifiste dans la région des grands lacs. A la fin de son mandat, mal à point avec le succès de la démarche pacifiste et sincère de Kinshasa, la diplomatie asymétrique basée sur l’art du mensonge et de la diversion de l’ésotérisme Ubwenge du tutsi powers, par M23 impose la guerre au gouvernement congolais pour le forcer à revenir dans leur schéma.

 Des stratégies macabres sont donc mises sur pied pour obliger le Kinshasa à négocier avec le bras séculier d’un complot international, M23. La finalité de toutes ces manœuvres, est « quelque chose de bien programmé dont seul le l’ex Zaïre semblait ignorer les tenants et les aboutissants dont un puissant lobby anglo-saxon travaille depuis des années avec des solides ramifications : au Bureau du Secrétaire Général de l’ONU ; dans les structures mêmes de l’ONU ; en Allemagne ; au Congrès américain ; en Grande Bretagne ; au Bureau de l’O.U.A. (et probablement à l’ EAC) », comme l’avait dénoncé en son temps Gérard Kamanda Wa Kamanda, l’ex Secrétaire général adjoint de l’OUA (actuellement Union africaine).

La Véranda Muchanga appelle les Congolais à manifester sur toute l’étendue du pays

Par son Coordonnateur provincial de la Véranda Mutsanga Nord-Kivu, Patrick Ricky Paluku, estime que tous les Congolais doivent se lever pour dire NON au plan génocidaire qu’exécute Paul Kagame avec la complicité des traitres internes et des alliés de Kagame dans la communauté internationale  qui garde silence face aux massacres des congolais dans l’est du Pays.

 Pour elle,  il est temps que le Commandant suprême des FARDC et de la PNC « de donner l’ordre aux FARDC de lancer des opérations offensives afin de traquer l’ennemi et que les congolais déplacés vivant dans les sites de Kanyaruchinya, à Goma et Kanyabayonga puissent regagner leurs zones respectives (…) entre les mains du M23-Rwanda. Zones dans lesquelles les Congolais se font massacrer et torturer jour et nuit en présence des militaires Kényans et la Monusco qui coopèrent désormais avec l’ennemi dans ces zones confiées au Rwanda avec la création d’une zone tampon à Kibumba et Rumangabo où les FARDC sont interdites d’y accéder comme si c’est devenu au Rwanda ».

Estimant que « seule la résistance populaire pouvait encore sauver la situation à ce stade », la Véranda muchanga a invité la population aux manifestations populaires, à partir de ce mercredi 18 janvier 2023, à organiser partout pour dire NON au plan de balkanisation de la RDC et  pour faire passer l’indignation de l’ ITURI, Béni, Butembo,  Lubero, Masisi, Nyiragongo, Goma, Bukavu, Uvira-Fizi, face à ce complot.

Willy Makumi Motosia




Dans son ouvrage « L’essentiel sur la vaccination contre la Covid-19 » : Le chercheur Mundeke confirme la possibilité pour une personne vaccinée de tomber malade

La question sur l’efficacité du vaccin n’arrête pas de se poser pour le commun de mortel. Pourtant, plusieurs vaccins continuent à être administrés à travers le monde. Pour répondre à cette question, un chercheur congolais se livrer à des investigations. Une personne vaccinée peut tomber malade, c’est ce qu’a répondu le chercheur Steve Ahuka Mundeke de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa en RDC et médecin virologue, dans son livre « L’essentiel sur la vaccination contre la Covid-19 ». Ce livre dont un exemplaire est parvenu à l’Agence congolaise de presse précise que rare sont des cas de récidive, des personnes vaccinées qui tombent malades.

« Plusieurs facteurs peuvent favoriser la rechute à la maladie », a affirmé le professeur Ahuka dans cette publication, a indiqué l’ACP.  Toutefois, des différentes formes de vaccins sont à signaler. « Il y a des vaccins qui empêchent la transmission des microbes de manière à ce qu’une personne vaccinée ne soit pas infectée (ne puisse pas être malade). Il y a par contre, des vaccins qui n’empêchent pas l’infection, mais préviennent la forme grave de la maladie, c’est-à-dire que la personne vaccinée pourra être infectée sans présenter des symptômes obligeant une hospitalisation », a-t-il expliqué. L’auteur a illustré les cas des vaccins contre la tuberculose, le choléra et la Covid-19.

Le chercheur Steve Ahuka a indiqué que les vaccins protègent contre de nombreuses maladies, notamment le cancer du col de l’utérus, le choléra, la Covid-19, la diphtérie, l’hépatite B, la grippe, l’encéphalite japonaise, la rougeole, la méningite, les oreillons, la coqueluche, la pneumonie, la poliomyélite, la rage, les infections à rotavirus, la rubéole, le tétanos, la typhoïde, la varicelle et la fièvre jaune.

En RDC, a-t-il dit, les différents vaccins disponibles sont repris dans un calendrier vaccinal qui détermine le type, l’indication, la période et la cible des vaccins utilisés.

Steve Ahuka Mundeke est professeur à l’université de Kinshasa depuis 2013. Il est devenu professeur ordinaire en 2022. Il est médecin virologue et expert en vaccinologie, impliqué dans plusieurs campagnes de vaccinations liées aux grandes épidémies en République démocratique du Congo. Le Pr Ahuka est rattaché à l’INRB et aux Cliniques universitaires de Kinshasa. Il est également Incident manager au sein du Secrétariat technique du Comité multisectoriel de riposte à la Covid-19 en RDC.

Mamie Ngondo




Vaccination contre le choléra à Kanyaruchinya : Plus de 350.000 doses de vaccin pour les zones de Karisimbi et Nyiragongo

L’épidémie de choléra sévit depuis quelques semaines dans les sites de déplacés, situés dans les zones de Karisimbi et Nyiragongo. Pour pallier à cette situation, Le Programme élargie de vaccination (PEV) a réceptionné vendredi courant, du ministère de la santé à Kinshasa, un lot d’environ 350 000 doses de vaccin contre le choléra.

A en croire le médecin responsable du Programme élargi de vaccination au Nord-Kivu, docteur Stephan Hans Bateyi, ce vaccin vient renforcer la mise en œuvre des interventions à grande envergure contre le choléra menée par le ministère de la Santé et ses partenaires notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Il s’agit d’une vaccination réactive qui sera donnée en dose unique dans les camps des déplacés de Kanyaruchinya, précise le coordonnateur du Programme élargie de vaccination, qui s’est confié à une source sur place.

 « Ce qu’il faut savoir, pour le choléra, il y a trois triades. Il y a l’hygiène, l’eau et l’assainissement. C’est une vaccination réactive que nous allons organiser d’ici la fin du mois pour renforcer la population afin de lutter contre cette flambée des cas ».

« Une campagne de masse est prévue à la fin de ce mois pour vacciner contre le choléra, dans la zone de santé de Nyiragongo. C’est tout simplement parce qu’il y a un grand nombre des déplacés et on a eu des cas de choléra, jusqu’à déclarer l’épidémie. On devrait répondre à travers ces outils, notamment le programme Wash, Hygiène et assainissement. Ils ont déjà commencé. En plus il y a la vaccination qui sera complétée pour sauver cette population, victime de cholera », a poursuivi le docteur Stephan Hans Bateyi.

Le territoire de Nyiragongo qui accueille des milliers des déplacés, fait face à l’épidémie de choléra depuis le mois de décembre dernier à cause des mauvaises conditions hygiéniques et sanitaire des déplacés de guerre.

Mamie Ngondo




La commune de Kinshasa instaure l’opération « samedi salongo »

Dans le but de redonner l’image dans des communes de la capitale, le nouveau bourgmestre de la commune de Kinshasa, Bienvenu Mbalibi Mfama a annoncé le lancement de l’opération “Samedi Salongo” dans sa commune, afin de mettre un terme à l’insalubrité qui règne dans sa municipalité.

Après sa descente au grand marché appelé communément “Zando” où il a amorcé ses réalisations, Bienvenu Mbalibi Mfama s’est rendu samedi 14 janvier dans les différents quartiers comme : Boyoma, Boboto et Pendé où il a, personnellement commencé à évacuer les caniveaux avant de sensibiliser la population à respecter l’opération “Samedi Salongo”.

Pour le responsable numéro 1 de la commune de Kinshasa, les constructions anarchiques sur les caniveaux et le non curage constituent la cause de l’insalubrité dans cette commune.

Notons que l’actuel bourgmestre de la commune de Kinshasa, Bienvenu Mbalibi Mfama se montre plus remuant en descendant beaucoup plus sur les terrains pour encourager ses administrés à suivre son pas de lutte contre l’insalubrité constituant ainsi son cheval de bataille.

Jean-Luc Lukanda




Après le Boulevard du 30 juin et Kintambo Magasin, l’opération coup de poing va-t-il s’arrêter ?

M.Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa est plus que déterminé à redonner à Kinshasa sa plus belle robe d’antan. Après le boulevard Lumumba, le premier citoyen de la ville de Kinshasa était, vendredi 13 janvier dès 4 heures du matin, au rond-point Kintambo Magasin pour suivre de près l’opération coup de poing lancée depuis lundi passé.

A l’étape de Kintambo Magasin, cette opération était axée essentiellement sur la libération de la voie publique, l’évacuation des épaves des véhicules, des kiosques, des immondices, des garages pirates, des marchés pirates qui obstruent les grandes artères principales. Sur place, accompagné de son vice-gouverneur Gérard Mulumba, ainsi que l’équipe de la police, le gouverneur Gentiny Ngobila a ordonné l’organisation des parkings, tout en décidant de transformer certaines avenues en sens unique.

« Aujourd’hui, la circulation est fluidifiée ici et nous espérons que ça va demeurer ainsi», a-t-il déclaré, avant d’indiquer que ce n’est pas la première fois que cette opération est effectuée ici à Kitambo magasin , il y a eu de difficultés par manque du soutien de la part de la police. “Mais cette fois-ci, la police est présente à côté des autorités pour accompagner et pérenniser cette action. Environ mille policiers sont sur terrain pour s’assurer de la pérennisation de ces opérations”, a renseigné le gouverneur Gentiny Ngobila.

Selon l’autorité urbaine, avant son avènement à la tête de Kinshasa, la ville était inscrite parmi les 25 villes les plus sales du monde, mais aujourd’hui, Kinshasa n’est plus citée grâce aux efforts fournis. Un motif de fierté pour l’homme de Kinshasa bopeto. Par ailleurs, Gentiny Ngobila ne dort pas sur ses lauriers. Il a signifié que les efforts sont en train d’être faits bien que beaucoup reste à faire.

Cette opération coup de poing va s’étendre à travers toute la ville de Kinshasa dans le souci d’offrir à la population Kinoise un environnement sain.




Infrastructures : La commission d’audit de l’exécution du PDL-145 territoires à pied d’œuvre à Kabinda

Conduite par le chef d’Antenne du bureau central de contrôle “BCCO”, le professeur Ngindu Kalala, cette commission chargée de faire l’audit comptable et technique sur les infrastructures construites dans le cadre du programme de développement local de 145 territoires qui séjourne déjà dans la province de Lomami,  a été reçue par le Gouverneur de province Nathan Ilunga Numbi.

Pour le professeur Ngindu Kalala, il était dans leur devoir de présenter des civilités à l’autorité provinciale et lui dire l’ultime objectif principal de leur mission dans ce coin de la RDC.

« Il vont faire un travail d’audit. Audit comptable et technique sur toutes les infrastructures que nous avons déjà commencées dans la province de Lomami dans le cadre du PDL 145 territoires. Il y a déjà 24 infrastructures qui sont en construction dont 12 à Ngandajika et 12 à Luilu. Ils vont auditer pour se rendre compte du niveau d’exécution des travaux et voir si l’argent qui a été décaissé respecte le niveau d’exécution des travaux », a expliqué le professeur Ngindu Kalala.

À l’en croire, la délégation   venue de Kinshasa pour faire l’audit des travaux exécutés jusqu’ici dans deux territoires dont Ngandajika et Luilu, qui est composée d’un Chef de projet, un auditeur et deux ingénieurs. Le professeur Ngindu Kalala a par la même occasion révélé que l’ingénieur qui sera dans le territoire de Ngandajika, procédera en même temps au prélèvement des données cartographiques sur les routes qui seront construites prochainement pour le désenclavement de la province et l’interconnexion entre les centres de production et de négoce.

Au sujet des territoires de Kamiji, Lubao et Kabinda qui n’ont pas encore jusqu’ici bénéficié le début des travaux, le Chef d’antenne BCECO, maître d’ouvrage délégué du PDL 145 territoires à Lomami, a indiqué que d’ici la fin du mois de janvier, les travaux seront lancés dans les trois autres territoires. A noter que les travaux qui seront lancé dans ces 3 entités seront exécutés par les petites et moyennes entreprises et non les agences locales d’exécution comme dans les deux autres territoires.




Goma : L’hôpital Charité Maternelle doté d’un scanner

Il s’agit bel et bien d’un nouveau-né dans le monde de l’imagerie médicale dans les grands hôpitaux au standard moderne dans la ville de Goma, voire dans la province du Nord-Kivu. En présence des Messeigneurs Faustin Ngabo et Willy Ngumbi Ngengele, respectivement évêque émérite et actuel évêque du diocèse de Goma, ainsi que des officiels et le personnel soignant de l’hôpital général de référence Charité Maternelle, l’Abbé Protain Karangwa, gestionnaire de cette structure médicale a dans un premier temps vanté les services qui seront offerts dans cette chambre de la machine à précision pour des examens médicaux, puis expliquer les différents compartiments.

“Ce nouveau bâtiment va abriter le scanner 64 barrettes et il va aussi abriter au niveau de l’étage deux salles d’opérations, notamment pour l’orthopédie et traumatologie. C’est deux niveaux, il y a beaucoup de pièces, parce que là où il y a le scanner, il y a la salle de réception, l’accueil, le vestiaire, le bureau du technicien du scanner ainsi le bureau du radiologue médecin.

Le message est que notre hôpital a déjà atteint le standard international et la population peut nous faire toujours confiance”, a précisé l’Abbé gestionnaire Karangwa. Sentiment de satisfaction pour Monseigneur Willy Ngumbi Ngengele. Aux côtés des autres autorités apostoliques notamment l’évêque émérite Faustin Ngabu, l’évêque du diocèse de Goma a salué la mobilisation générale ainsi que l’accompagnement des autorités de la province.

” Je suis très heureux aujourd’hui de pouvoir bénir cet hôpital et ce nouveau bâtiment surtout en compagnie des prêtres, des religieuses et l’évêque émérite, et particulièrement le vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu, qui est notre partenaire qui nous a toujours soutenu pour garantir le bien-être de la population. Notre objectif est que les gens qui viennent ici, les malades qui viennent puissent repartir consolés et soulagés, surtout avec l’espérance et la joie de recouvrer encore leur santé”, a martelé le prélat catholique.

Même sentiment de satisfaction pour le vice-gouverneur du Nord-Kivu. Le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo Jean Romuluad s’est réjoui énormément de voir la province disposer à ces jours des plusieurs structures sanitaires répondant aux normes internationales. “Ma grande satisfaction est de savoir dans l’état où la province est, c’est-à-dire qu’elle est agressée, c’est-à-dire que des milliers des nordkivutiens et des milliers des frères et sœurs qui ont choisi le Nord-Kivu comme ressort territorial lorsqu’ils sont agressées, lorsqu’ils sont malades, lorsqu’ils meurent, lorsqu’ils sont blessés, qu’ il n’y a pas que l’hôpital général de l’état, qu’il n’y a pas que Cimak, qu’il n’y a pas que l’hôpital militaire voire de la police mais qu’il y a aussi l’hôpital général de référence Charité maternelle”, soutient le chef adjoint de l’exécutif provincial du Nord-Kivu.

Soulignons que les travaux de construction de ce bâtiment de deux niveaux sont chiffrés à plus ou moins 250 milles dollars et en dehors du scanner, cette grande structure médicale dispose également d’une usine de production d’oxygène qui sera opérationnelle dans un futur très proche.

Marty Dacruz Olemba




Institut Bokeleale : Tony Mwaba la suspension des travaux

Ce samedi 14 janvier, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a respecté sa tradition qui lui colle à la peau. L’homme de terrain, l’a prouvé encore, en abandonnant ses bureaux climatisés de la Gombe pour descendre sur terrain, dans le cadre de ses visites d’inspection dans quelques écoles de Kinshasa. Objectif, s’imprégner des conditions d’apprentissage des élèves.

Première étape de la descente du patron de l’EPST, l’Institut Bokeleale, ex Lisanga, dans la Commune de la Gombe. Sur place, le professeur Tony Mwaba a été estomaqué de constater la dégradation des conditions d’apprentissage par le bradage des espaces de l’école au profit du lucre.

Non seulement que les espaces de Lisanga, Shaumba, Bokeleale, appartenant à l’Eglise du Christ au Congo ont été cédés aux commerçants libanais qui y ont érigé toutes sortes d’activités qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur l’éducation des élèves, mais aussi pire, un Libanais a érigé un mur et construit un immeuble qui obstruent les égouts d’évacuation d’eaux et de la fosse septique.

Comme par surprise aussi, le ministre a trouvé sur place les parents d’élèves qui manifestaient.

On pouvait lire un papier qu’ils tenaient en mains : “Sauvez notre école monsieur le ministre”. Ces parents ont présenté au ministre la situation de l’école, spoliée par les autorités de l’Eglise du Christ au Congo qui ont vendu une grande partie de l’Ecole mettant en difficultés les élèves de l’Ecole Primaire dont le mur érigé comme bretelle empêche l’aération des salles de classe, réduisant sensiblement la lumière et exposant ainsi les élèves à l’étouffement.

 Voilà pourquoi, ils ont gardé leurs enfants à la maison, ont-ils expliqué au ministre.

À en croire Gabriel Majimba, premier Vice-président du Comité des parents, cette situation déplorable cause des dégâts sur les infrastructures de l’école, parmi lesquels on note l’inondation au niveau du terrain de football et des salles de classe, la destruction de la fosse septique, l’obstruction de l’éclairage et l’aération des salles des classes.

Sur le champ, la décision de la suspension des travaux a été prise par les services du ministère de l’Urbanisme et habitat, grâce au leadership du ministre de l’EPST qui tient à l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

“Même si les infrastructures appartiennent au Promoteur, il y a des conditions de viabilité de l’école que tout promoteur doit respecter. La nature et l’ampleur de la construction telles que visiblement décrite, démontrent qu’il y aura des sérieux problèmes. Déjà au moment où nous parlons, il existe une décision de suspension des travaux du service de l’Urbanisme et habitat. Et nous avons déployé les forces de l’ordre pour veiller sur cette décision”, a déclaré le ministre Tony Mwaba.

Sans attendre, le ministre a promis d’inviter ce mercredi 18 janvier 2023, les gestionnaires de l’école, le Comité des parents, les acheteurs de l’espace où est érigé la bretelle de 15m/75 et les responsables de l’Eglise à son Cabinet pour échanges et examen des voies de sortie dans le but de sauver la viabilité et les conditions d’apprentissage des élèves.

Deuxième étape de la ronde du ministre, le Lycée Shaumba. Là aussi, le ministre s’est rendu compte du bradage de la servitude du Lycée Shaumba où un acquéreur construit au préjudice des parents qui n’ont de parking au point de provoquer les embouteillages.

Enfin, le Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi s’est rendu à l’Athénée de la Gombe où une école privée a construit un terrain de basketball sur l’espace de l’Etat et interdit aux enfants des écoles officielles d’y accéder. Là également, le ministre a instruit le Secrétaire général ai a inviter en son cabinet les parties pour échanges et solutions à ce problème.