Audience générale : le pape « recommande » la RDC à la « prière » des fidèles

Le pape François s’est adressé aux fidèles au terme de l’audience générale de ce mercredi 18 janvier 2023, Salle Paul VI, en les invitant à prier pour la RDC, à deux semaines de son voyage dans ce pays (du 31 janvier au 3 février).

Il a en effet dit : « Je salue cordialement les pèlerins de langue française présents aujourd’hui, en particulier le groupe de fidèles, venu de la République Démocratique du Congo, un pays que j’irai visiter à la fin du mois et que je recommande à votre prière ! »

Selon Vatican News, dans la capitale de la RDC, Kinshasa, les préparatifs pour la visite du pape François avancent : c’est ce qu’a déclaré – le 17 janvier – l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, après avoir visité plusieurs chantiers, notamment à l’aérodrome de Ndolo où le pape présidera une messe le 1er février. Au moins deux millions de personnes sont attendues pour cet événement.




Matete : La mort par avortement d’une fille de 17 ans agite les jeunes

Au quartier Debonhomme dans la commune de Matete, les forces de Police sont à couteaux tirés avec des jeunes emportés contre une famille éplorée. Il nous revient qu’au centre de la discorde, la mort mardi 10 courant, d’une fille (vivant dans la famille maternelle). Elle a été victime d’un avortement sans succès, tandis qu’elle est en 6è des Humanités, donc candidate aux épreuves d’examen d’Etat en cette année scolaire 2022-2023. La source indique que la colère est montée d’un cran chez les jeunes, par solidarité au partenaire sexuel de la défunte, un garçon du quartier. Ils accusent la grand-mère maternelle (veuve de son état) et la mère de la victime d’avoir usé d’ascendance sur la pauvre. Voilà pourquoi lesdits jeunes (que le commun présente sous le statut collectif de ‘’kuluneurs’’ veulent en découdre avec la famille éplorée. ‘’Nous devons détruire la maison familiale en guise de leçon à ces gens qui ont usé de sorcellerie de plein jour (…)’’, a confié un membre du groupe sous la furie. Il nous revient qu’entre 19 et 20 heures, en une semaine, la Police a tiré en l’air quatre fois pour repousser des assaillants. Visiblement, les habitants, les vendeurs et vendeuses d’alentour passent des moments pas bien. Car la tension est telle que même les passants ne se permettent pas de prendre le risque. Pour l’heure, rapporte la source, la grille de la parcelle est sous protection d’agents de la Police qui alternent. Le partenaire sexuel de la défunte ne saurait intenter une action en Justice, faute d’avoir officialisé ses relations. La source rapporte que la mère du garçon aurait tenté de dissuader la fille, mais en vain. Les proches de la défunte pointées du doigt auraient le bénéfice du doute, certes, mais pas celui du tourment de la conscience. ‘’Ndenge nini yo koko ya veuve oboya ba kokolo, ezalaka ?’’, s’est écrié un observateur. (Pour dire : Est-il pensable qu’une grand-mère veuve empêche la venue d’une autre génération en famille, en ouvrant le champ à l’avortement ?)

Quand activistes d’ONG et professionnels des médias blanchissent l’avortement…  

Le contexte actuel est marqué par une forte implication d’activistes locaux d’ONG et de professionnels des médias dans la campagne visant à présenter l’avortement sous un jour passable. Cette façon, à la lecture de la sagesse’ africaine, de garder la porte grande ouverte de nuit, pose une double interrogation : ou l’on est sûr de passer toute la nuit en éveil, ou l’on présume que l’irruption nocturne pour vol n’est pas une pratique propre aux villageois.  ‘’Se bongo lisumu likoteli biso. Nani akobikisa biso, bobele yo Messia. Limbisa biso Mokonzi, tosali masumu (…)’’, réitère le célébrant de la messe. (Comprendre : Ainsi le péché est entré dans le monde. Qui va nous sauver, si ce n’est toi, le Messie. Prends pitié, Seigneur, car nous avons péché…). La campagne autour de l’avortement a pris une dimension continentale, impliquant même certains décideurs habitués aux sujets ‘’sensibles’’ qui font mobiliser des chèques bancaires et des paquets d’argent, à la suite de l’ONU et des ONG de son système international. Estomaqué, un père de famille a exprimé son émotion en ces termes : ‘’Ces gens qui s’embobinent dans la campagne visant à donner à l’avortement une place dans l’échelle des valeurs de nos sociétés devraient tenir compte, je pense, des préalables. Car avortement c’est comme covid19. Une chose est de faire le constat de sa présence, une autre de se préoccuper de la qualité à un double niveau : la disponibilité du personnel soignant et l’équipement à la disposition de ce dernier’’.

Payne




Impaiement des prestataires Covid-19 : Le professeur Muyembe contredit Nicolas Kazadi

L’opinion congolaise a suivi les différentes versions sur les causes de l’impaiement des prestataires Covid-19 données par les autorités concernées à cette affaire. Ces versions de causes ont été relayées tour à tour lors des interview exclusives accordées à la radio Top Congo, premièrement par le ministre des Finances Nicolas Kazadi et ensuite par Jean-Jacques Muyembe, coordonnateur de la riposte du Covid-19.

Le ministre des Finances Nicolas Kazadi avait déclaré qu’il y a refus de paiement des prestataires Covid-19 sur base du rapport publié par l’IGF.

Répliquant par rapport à la déclaration du ministre à travers une interview accordée à la même radio, Jean-Jacques Muyembe coordonnateur de la riposte du Covid-19 n’a pas hésité de qualifier cela de mensonge.

Ce dernier a donné une différence entre la riposte, qui est la charge du gouvernement et Covid voyage, qui est de la responsabilité de l’INRB (Institut national de recherche biomédicale) dont la mission est notamment de faire des analyses. Ce n’est pas l’INRB qui va payer ces prestataires, a-t-souligné. Il a poursuivi, le Covid voyage, c’est le test comme la glycémie et autres. Mais nous le faisons avec l’hôpital du cinquantenaire et l’hygiène aux frontières. L’argent généré est partagé entre ces 3 parties. Cet argent nous sert à payer les agents de l’INRB qui n’ont aucun arriéré de salaire”, a récemment affirmé, sur Top Congo FM, le docteur Jean-Jacques Muyembe.

Selon Jean-Jacques Muyembe, il y a eu aucun soupçon de détournement lors du passage de la Cour des comptes à l’INRB. « Il faut arrêter de mentir. Je respecte beaucoup nos institutions. La Cour des comptes nous a contrôlé et n’a rien trouvé. L’IGF est venu pour la première fois et nous a félicité », a-t-il dit.

À en croire le coordonnateur de la riposte du Covid-19, la deuxième fois que l’IGF était passée à l’INRB, elle avait fait 6 mois et pour lui, cela était un « acharnement ». Notons que plusieurs sources concordantes affirment qu’il y aurait un probable détournement des fonds à l’INRB.

Mamie Ngondo




Grâce à Julien Paluku : Angèle Ndeze s’envole à Orlando/USA pour parachever sa formation en pilote de gros porteurs

Fruit de l’école du cinquantenaire créée sous l’initiative de Julien Paluku Kahongya, alors Gouverneur du Nord-Kivu, Angèle Ndeze, après avoir réalisé son rêve en devenant pilote privée au Kenya grâce à la bourse du Gouvernement provincial du Nord-Kivu, vient de bénéficier cette fois-ci de la bourse de la fondation Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie pour parachever sa formation en pilote de gros porteurs à Orlando aux États-Unis d’Amérique.

La fille qui fait désormais la fierté de la République Démocratique du Congo en général et de l’Est en particulier a pris son vol ce dimanche à l’aéroport international de N’Djili, direction États-Unis d’Amérique.

Avant d’embarquer, Angèle Ndeze a jeté des fleurs au ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya qui se distingue dans les œuvres de magnanimité à travers les différentes provinces que compte la République Démocratique du Congo.

Signalons que, Angèle Ndeze figure parmi plusieurs élèves et étudiants qui bénéficient de la bourse de la fondation Julien Paluku Kahongya en République Démocratique du Congo et à l’étranger




Exacerbé par la flambée d’attaques terroristes dont celle à Kasindi qui a fait au moins 10 morts : Goma grogne contre les militaires Kényans de l’EAC

Aux environs de midi (13 heures locale), le dimanche 15 janvier 2023, un engin a explosé en plein culte dans la  8ème Communauté des églises pentecôtistes du Congo (CEPAC) Lubirihi à Kasindi dans la province du Nord-Kivu, faisant au moins 10 morts  et plus de 56 blessés, selon un bilan provisoire. Les premiers éléments des enquêtes ont conduit à l’arrestation d’un suspect,  ressortissant kenyan. Pour la véranda Mutsanga/Nord-Kivu qui n’a cessé de s’opposer au déploiement des forces de l’EAC conduite par les forces kenyanes, c’est  un indice de plus pour des observateurs qui accusent l’EAC de « créer des zones tampons vidées des FARDC et de la population locale après des leurres de retrait du M23 des zones occupées, pour finalement les faire porter des uniformes des combattants kenyans ».

 C’est ainsi que la véranda Mutsanga Nord-Kivu a invité la population du Nord-Kivu et de tout  est de la RDC aux manifestations populaires non-stop qui ont débuté ce mercredi 18 Janvier 2023 à Goma. L’objectif est de  dire NON à ce que  la  Véranda Mutsanga/Nord-Kivu qualifie de « complot à tous les niveaux contre la RDC qui se voit être envahie par le Rwanda sans que les Nations-Unies et le gouvernement congolais ne prennent des mesures adéquates pour chasser l’ennemi qui règne en maître absolu dans le territoire de Rutshuru et une partie de Nyiragongo, se comportant en conquérant non géré ».

Les Congolais qui ont vécu cette tragédie de Kasindi, ont vu une fois de plus,  la désolation et la mort leur  imposé régner en maitre.  Tout en essayant de comprendre les mobiles qui poussent l’armée du Rwanda et de certains pays voisins à mener  des attaques meurtrières derrière l’étiquette « M23 » et des autres groupes armés, certains sont convaincus que « les militaires Rwandais et Kényans, par le déploiement des forces régionales  est-africaines dans les zones jadis occupé par le M23, s’y sont installés en frères d’une même lignée sociologique pour conquérir et régner ensemble comme le prévoit le plan de la Balkanisation, selon le schémas conçu par le professeur kenyan Mazrui pour le retraçage des frontières africaines pour l’émergence de l’empire Hima en Afrique de l’est,   travaux  qui doit imposer le règne des nilotiques sur le sol congolais. Règne qui se caractérise par les massacres des Congolais afin d’instaurer la terreur pour régner par force et installer des Rwandais préparés par Kagame pour se présenter comme des réfugiés congolais vivant aux Rwanda ».

Que cela soit conforme aux faits ou pas , il s’observe que si le rôle du président rwandais Paul Kagame est rapidement apparu au grand jour, d’autres acteurs et d’autres enjeux sont demeurés méconnus, ou à peine supposés. Il est désormais  connu de l’opinion que le Rwanda  fournit  des troupes, aux ordres du tutsi powers et des multinationales et  s’appuie  sur un réseau d’officiers affairistes  FARDC,  pour  faciliter la progression du M23 sur terrain. L’objectif étant, face à la défaite militaire du M23, particulièrement après les bombardements des positions terroristes par des bombardiers Sankoï-25 des FARDC , était de pousser Kinshasa à se retrouver sur la table de négociation au cours de laquelle Kinshasa devait renouveler ses engagements et signer des nouveaux accords  plus coercitifs en faveur de Paul Kagame et de ses complices non apparents sur le plan national et international,  membres du réseaux maffieux de l’affairisme politico-militaire au détriment de la RDC.

Des manœuvres suspectes contre la RDC

Parmi les ‘autres acteurs’ occultes dans la crise sécuritaire du Congo, en tête se trouve l’Ouganda qui, pour certains, joue le trouble-fête.  Les premières attaques du M23 dans le Rutshuru ont été lancées en novembre 2021, quelques jours seulement après l’intervention des UPDF (armée ougandaise) dans le territoire de Beni et en Ituri. Le président ougandais  qui  a vu peu à peu le Rwanda renforcer ses forces militaires dans les régions frontalières, du côté de la RDC derrière les ADF, ce groupe armé présenté comme islamiste, mais qui est vu par une certaine frange de la société civile dans l’Est de la RDC comme étant « en réalité une armée secrète du Rwanda dont la mission est de détruire le peuple Nande considéré par le Rwanda comme le principal obstacle à la balkanisation du Congo. La multiplication des massacres et des attaques sur les convois des commerçants de Beni et de Butembo affectait l’économie ougandaise et menaçait directement la sécurité interne de l’Ouganda ». Les Ougandais ont alors obtenu le droit de se déployer militairement sur le sol congolais, à la fois pour des raisons de sécurité et pour des objectifs économiques, notamment derrière la construction des routes.

« Dans un contexte de conflit entre le Rwanda et l’Ouganda, pour le rôle de principal transit des richesse naturelles de la RDC, Kagame n’a pas supporté que l’Ouganda intervienne dans cette partie de la RDC qu’il considère comme son terrain conquis. Les relations entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont donc commencé à se dégrader », estime la Veranda Muchanga.

A son accession au pouvoir, le Président Félix Tshisekedi avait approché  tous les 9 voisins  de la RDC pour actionner  une diplomatie pacifiste dans la région des grands lacs. A la fin de son mandat, mal à point avec le succès de la démarche pacifiste et sincère de Kinshasa, la diplomatie asymétrique basée sur l’art du mensonge et de la diversion de l’ésotérisme Ubwenge du tutsi powers, par M23 impose la guerre au gouvernement congolais pour le forcer à revenir dans leur schéma.

 Des stratégies macabres sont donc mises sur pied pour obliger le Kinshasa à négocier avec le bras séculier d’un complot international, M23. La finalité de toutes ces manœuvres, est « quelque chose de bien programmé dont seul le l’ex Zaïre semblait ignorer les tenants et les aboutissants dont un puissant lobby anglo-saxon travaille depuis des années avec des solides ramifications : au Bureau du Secrétaire Général de l’ONU ; dans les structures mêmes de l’ONU ; en Allemagne ; au Congrès américain ; en Grande Bretagne ; au Bureau de l’O.U.A. (et probablement à l’ EAC) », comme l’avait dénoncé en son temps Gérard Kamanda Wa Kamanda, l’ex Secrétaire général adjoint de l’OUA (actuellement Union africaine).

La Véranda Muchanga appelle les Congolais à manifester sur toute l’étendue du pays

Par son Coordonnateur provincial de la Véranda Mutsanga Nord-Kivu, Patrick Ricky Paluku, estime que tous les Congolais doivent se lever pour dire NON au plan génocidaire qu’exécute Paul Kagame avec la complicité des traitres internes et des alliés de Kagame dans la communauté internationale  qui garde silence face aux massacres des congolais dans l’est du Pays.

 Pour elle,  il est temps que le Commandant suprême des FARDC et de la PNC « de donner l’ordre aux FARDC de lancer des opérations offensives afin de traquer l’ennemi et que les congolais déplacés vivant dans les sites de Kanyaruchinya, à Goma et Kanyabayonga puissent regagner leurs zones respectives (…) entre les mains du M23-Rwanda. Zones dans lesquelles les Congolais se font massacrer et torturer jour et nuit en présence des militaires Kényans et la Monusco qui coopèrent désormais avec l’ennemi dans ces zones confiées au Rwanda avec la création d’une zone tampon à Kibumba et Rumangabo où les FARDC sont interdites d’y accéder comme si c’est devenu au Rwanda ».

Estimant que « seule la résistance populaire pouvait encore sauver la situation à ce stade », la Véranda muchanga a invité la population aux manifestations populaires, à partir de ce mercredi 18 janvier 2023, à organiser partout pour dire NON au plan de balkanisation de la RDC et  pour faire passer l’indignation de l’ ITURI, Béni, Butembo,  Lubero, Masisi, Nyiragongo, Goma, Bukavu, Uvira-Fizi, face à ce complot.

Willy Makumi Motosia




Dans son ouvrage « L’essentiel sur la vaccination contre la Covid-19 » : Le chercheur Mundeke confirme la possibilité pour une personne vaccinée de tomber malade

La question sur l’efficacité du vaccin n’arrête pas de se poser pour le commun de mortel. Pourtant, plusieurs vaccins continuent à être administrés à travers le monde. Pour répondre à cette question, un chercheur congolais se livrer à des investigations. Une personne vaccinée peut tomber malade, c’est ce qu’a répondu le chercheur Steve Ahuka Mundeke de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa en RDC et médecin virologue, dans son livre « L’essentiel sur la vaccination contre la Covid-19 ». Ce livre dont un exemplaire est parvenu à l’Agence congolaise de presse précise que rare sont des cas de récidive, des personnes vaccinées qui tombent malades.

« Plusieurs facteurs peuvent favoriser la rechute à la maladie », a affirmé le professeur Ahuka dans cette publication, a indiqué l’ACP.  Toutefois, des différentes formes de vaccins sont à signaler. « Il y a des vaccins qui empêchent la transmission des microbes de manière à ce qu’une personne vaccinée ne soit pas infectée (ne puisse pas être malade). Il y a par contre, des vaccins qui n’empêchent pas l’infection, mais préviennent la forme grave de la maladie, c’est-à-dire que la personne vaccinée pourra être infectée sans présenter des symptômes obligeant une hospitalisation », a-t-il expliqué. L’auteur a illustré les cas des vaccins contre la tuberculose, le choléra et la Covid-19.

Le chercheur Steve Ahuka a indiqué que les vaccins protègent contre de nombreuses maladies, notamment le cancer du col de l’utérus, le choléra, la Covid-19, la diphtérie, l’hépatite B, la grippe, l’encéphalite japonaise, la rougeole, la méningite, les oreillons, la coqueluche, la pneumonie, la poliomyélite, la rage, les infections à rotavirus, la rubéole, le tétanos, la typhoïde, la varicelle et la fièvre jaune.

En RDC, a-t-il dit, les différents vaccins disponibles sont repris dans un calendrier vaccinal qui détermine le type, l’indication, la période et la cible des vaccins utilisés.

Steve Ahuka Mundeke est professeur à l’université de Kinshasa depuis 2013. Il est devenu professeur ordinaire en 2022. Il est médecin virologue et expert en vaccinologie, impliqué dans plusieurs campagnes de vaccinations liées aux grandes épidémies en République démocratique du Congo. Le Pr Ahuka est rattaché à l’INRB et aux Cliniques universitaires de Kinshasa. Il est également Incident manager au sein du Secrétariat technique du Comité multisectoriel de riposte à la Covid-19 en RDC.

Mamie Ngondo




Vaccination contre le choléra à Kanyaruchinya : Plus de 350.000 doses de vaccin pour les zones de Karisimbi et Nyiragongo

L’épidémie de choléra sévit depuis quelques semaines dans les sites de déplacés, situés dans les zones de Karisimbi et Nyiragongo. Pour pallier à cette situation, Le Programme élargie de vaccination (PEV) a réceptionné vendredi courant, du ministère de la santé à Kinshasa, un lot d’environ 350 000 doses de vaccin contre le choléra.

A en croire le médecin responsable du Programme élargi de vaccination au Nord-Kivu, docteur Stephan Hans Bateyi, ce vaccin vient renforcer la mise en œuvre des interventions à grande envergure contre le choléra menée par le ministère de la Santé et ses partenaires notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Il s’agit d’une vaccination réactive qui sera donnée en dose unique dans les camps des déplacés de Kanyaruchinya, précise le coordonnateur du Programme élargie de vaccination, qui s’est confié à une source sur place.

 « Ce qu’il faut savoir, pour le choléra, il y a trois triades. Il y a l’hygiène, l’eau et l’assainissement. C’est une vaccination réactive que nous allons organiser d’ici la fin du mois pour renforcer la population afin de lutter contre cette flambée des cas ».

« Une campagne de masse est prévue à la fin de ce mois pour vacciner contre le choléra, dans la zone de santé de Nyiragongo. C’est tout simplement parce qu’il y a un grand nombre des déplacés et on a eu des cas de choléra, jusqu’à déclarer l’épidémie. On devrait répondre à travers ces outils, notamment le programme Wash, Hygiène et assainissement. Ils ont déjà commencé. En plus il y a la vaccination qui sera complétée pour sauver cette population, victime de cholera », a poursuivi le docteur Stephan Hans Bateyi.

Le territoire de Nyiragongo qui accueille des milliers des déplacés, fait face à l’épidémie de choléra depuis le mois de décembre dernier à cause des mauvaises conditions hygiéniques et sanitaire des déplacés de guerre.

Mamie Ngondo




La commune de Kinshasa instaure l’opération « samedi salongo »

Dans le but de redonner l’image dans des communes de la capitale, le nouveau bourgmestre de la commune de Kinshasa, Bienvenu Mbalibi Mfama a annoncé le lancement de l’opération “Samedi Salongo” dans sa commune, afin de mettre un terme à l’insalubrité qui règne dans sa municipalité.

Après sa descente au grand marché appelé communément “Zando” où il a amorcé ses réalisations, Bienvenu Mbalibi Mfama s’est rendu samedi 14 janvier dans les différents quartiers comme : Boyoma, Boboto et Pendé où il a, personnellement commencé à évacuer les caniveaux avant de sensibiliser la population à respecter l’opération “Samedi Salongo”.

Pour le responsable numéro 1 de la commune de Kinshasa, les constructions anarchiques sur les caniveaux et le non curage constituent la cause de l’insalubrité dans cette commune.

Notons que l’actuel bourgmestre de la commune de Kinshasa, Bienvenu Mbalibi Mfama se montre plus remuant en descendant beaucoup plus sur les terrains pour encourager ses administrés à suivre son pas de lutte contre l’insalubrité constituant ainsi son cheval de bataille.

Jean-Luc Lukanda




Après le Boulevard du 30 juin et Kintambo Magasin, l’opération coup de poing va-t-il s’arrêter ?

M.Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa est plus que déterminé à redonner à Kinshasa sa plus belle robe d’antan. Après le boulevard Lumumba, le premier citoyen de la ville de Kinshasa était, vendredi 13 janvier dès 4 heures du matin, au rond-point Kintambo Magasin pour suivre de près l’opération coup de poing lancée depuis lundi passé.

A l’étape de Kintambo Magasin, cette opération était axée essentiellement sur la libération de la voie publique, l’évacuation des épaves des véhicules, des kiosques, des immondices, des garages pirates, des marchés pirates qui obstruent les grandes artères principales. Sur place, accompagné de son vice-gouverneur Gérard Mulumba, ainsi que l’équipe de la police, le gouverneur Gentiny Ngobila a ordonné l’organisation des parkings, tout en décidant de transformer certaines avenues en sens unique.

« Aujourd’hui, la circulation est fluidifiée ici et nous espérons que ça va demeurer ainsi», a-t-il déclaré, avant d’indiquer que ce n’est pas la première fois que cette opération est effectuée ici à Kitambo magasin , il y a eu de difficultés par manque du soutien de la part de la police. “Mais cette fois-ci, la police est présente à côté des autorités pour accompagner et pérenniser cette action. Environ mille policiers sont sur terrain pour s’assurer de la pérennisation de ces opérations”, a renseigné le gouverneur Gentiny Ngobila.

Selon l’autorité urbaine, avant son avènement à la tête de Kinshasa, la ville était inscrite parmi les 25 villes les plus sales du monde, mais aujourd’hui, Kinshasa n’est plus citée grâce aux efforts fournis. Un motif de fierté pour l’homme de Kinshasa bopeto. Par ailleurs, Gentiny Ngobila ne dort pas sur ses lauriers. Il a signifié que les efforts sont en train d’être faits bien que beaucoup reste à faire.

Cette opération coup de poing va s’étendre à travers toute la ville de Kinshasa dans le souci d’offrir à la population Kinoise un environnement sain.




Infrastructures : La commission d’audit de l’exécution du PDL-145 territoires à pied d’œuvre à Kabinda

Conduite par le chef d’Antenne du bureau central de contrôle “BCCO”, le professeur Ngindu Kalala, cette commission chargée de faire l’audit comptable et technique sur les infrastructures construites dans le cadre du programme de développement local de 145 territoires qui séjourne déjà dans la province de Lomami,  a été reçue par le Gouverneur de province Nathan Ilunga Numbi.

Pour le professeur Ngindu Kalala, il était dans leur devoir de présenter des civilités à l’autorité provinciale et lui dire l’ultime objectif principal de leur mission dans ce coin de la RDC.

« Il vont faire un travail d’audit. Audit comptable et technique sur toutes les infrastructures que nous avons déjà commencées dans la province de Lomami dans le cadre du PDL 145 territoires. Il y a déjà 24 infrastructures qui sont en construction dont 12 à Ngandajika et 12 à Luilu. Ils vont auditer pour se rendre compte du niveau d’exécution des travaux et voir si l’argent qui a été décaissé respecte le niveau d’exécution des travaux », a expliqué le professeur Ngindu Kalala.

À l’en croire, la délégation   venue de Kinshasa pour faire l’audit des travaux exécutés jusqu’ici dans deux territoires dont Ngandajika et Luilu, qui est composée d’un Chef de projet, un auditeur et deux ingénieurs. Le professeur Ngindu Kalala a par la même occasion révélé que l’ingénieur qui sera dans le territoire de Ngandajika, procédera en même temps au prélèvement des données cartographiques sur les routes qui seront construites prochainement pour le désenclavement de la province et l’interconnexion entre les centres de production et de négoce.

Au sujet des territoires de Kamiji, Lubao et Kabinda qui n’ont pas encore jusqu’ici bénéficié le début des travaux, le Chef d’antenne BCECO, maître d’ouvrage délégué du PDL 145 territoires à Lomami, a indiqué que d’ici la fin du mois de janvier, les travaux seront lancés dans les trois autres territoires. A noter que les travaux qui seront lancé dans ces 3 entités seront exécutés par les petites et moyennes entreprises et non les agences locales d’exécution comme dans les deux autres territoires.