Goma : L’hôpital Charité Maternelle doté d’un scanner

Il s’agit bel et bien d’un nouveau-né dans le monde de l’imagerie médicale dans les grands hôpitaux au standard moderne dans la ville de Goma, voire dans la province du Nord-Kivu. En présence des Messeigneurs Faustin Ngabo et Willy Ngumbi Ngengele, respectivement évêque émérite et actuel évêque du diocèse de Goma, ainsi que des officiels et le personnel soignant de l’hôpital général de référence Charité Maternelle, l’Abbé Protain Karangwa, gestionnaire de cette structure médicale a dans un premier temps vanté les services qui seront offerts dans cette chambre de la machine à précision pour des examens médicaux, puis expliquer les différents compartiments.

“Ce nouveau bâtiment va abriter le scanner 64 barrettes et il va aussi abriter au niveau de l’étage deux salles d’opérations, notamment pour l’orthopédie et traumatologie. C’est deux niveaux, il y a beaucoup de pièces, parce que là où il y a le scanner, il y a la salle de réception, l’accueil, le vestiaire, le bureau du technicien du scanner ainsi le bureau du radiologue médecin.

Le message est que notre hôpital a déjà atteint le standard international et la population peut nous faire toujours confiance”, a précisé l’Abbé gestionnaire Karangwa. Sentiment de satisfaction pour Monseigneur Willy Ngumbi Ngengele. Aux côtés des autres autorités apostoliques notamment l’évêque émérite Faustin Ngabu, l’évêque du diocèse de Goma a salué la mobilisation générale ainsi que l’accompagnement des autorités de la province.

” Je suis très heureux aujourd’hui de pouvoir bénir cet hôpital et ce nouveau bâtiment surtout en compagnie des prêtres, des religieuses et l’évêque émérite, et particulièrement le vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu, qui est notre partenaire qui nous a toujours soutenu pour garantir le bien-être de la population. Notre objectif est que les gens qui viennent ici, les malades qui viennent puissent repartir consolés et soulagés, surtout avec l’espérance et la joie de recouvrer encore leur santé”, a martelé le prélat catholique.

Même sentiment de satisfaction pour le vice-gouverneur du Nord-Kivu. Le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo Jean Romuluad s’est réjoui énormément de voir la province disposer à ces jours des plusieurs structures sanitaires répondant aux normes internationales. “Ma grande satisfaction est de savoir dans l’état où la province est, c’est-à-dire qu’elle est agressée, c’est-à-dire que des milliers des nordkivutiens et des milliers des frères et sœurs qui ont choisi le Nord-Kivu comme ressort territorial lorsqu’ils sont agressées, lorsqu’ils sont malades, lorsqu’ils meurent, lorsqu’ils sont blessés, qu’ il n’y a pas que l’hôpital général de l’état, qu’il n’y a pas que Cimak, qu’il n’y a pas que l’hôpital militaire voire de la police mais qu’il y a aussi l’hôpital général de référence Charité maternelle”, soutient le chef adjoint de l’exécutif provincial du Nord-Kivu.

Soulignons que les travaux de construction de ce bâtiment de deux niveaux sont chiffrés à plus ou moins 250 milles dollars et en dehors du scanner, cette grande structure médicale dispose également d’une usine de production d’oxygène qui sera opérationnelle dans un futur très proche.

Marty Dacruz Olemba




Institut Bokeleale : Tony Mwaba la suspension des travaux

Ce samedi 14 janvier, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a respecté sa tradition qui lui colle à la peau. L’homme de terrain, l’a prouvé encore, en abandonnant ses bureaux climatisés de la Gombe pour descendre sur terrain, dans le cadre de ses visites d’inspection dans quelques écoles de Kinshasa. Objectif, s’imprégner des conditions d’apprentissage des élèves.

Première étape de la descente du patron de l’EPST, l’Institut Bokeleale, ex Lisanga, dans la Commune de la Gombe. Sur place, le professeur Tony Mwaba a été estomaqué de constater la dégradation des conditions d’apprentissage par le bradage des espaces de l’école au profit du lucre.

Non seulement que les espaces de Lisanga, Shaumba, Bokeleale, appartenant à l’Eglise du Christ au Congo ont été cédés aux commerçants libanais qui y ont érigé toutes sortes d’activités qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur l’éducation des élèves, mais aussi pire, un Libanais a érigé un mur et construit un immeuble qui obstruent les égouts d’évacuation d’eaux et de la fosse septique.

Comme par surprise aussi, le ministre a trouvé sur place les parents d’élèves qui manifestaient.

On pouvait lire un papier qu’ils tenaient en mains : “Sauvez notre école monsieur le ministre”. Ces parents ont présenté au ministre la situation de l’école, spoliée par les autorités de l’Eglise du Christ au Congo qui ont vendu une grande partie de l’Ecole mettant en difficultés les élèves de l’Ecole Primaire dont le mur érigé comme bretelle empêche l’aération des salles de classe, réduisant sensiblement la lumière et exposant ainsi les élèves à l’étouffement.

 Voilà pourquoi, ils ont gardé leurs enfants à la maison, ont-ils expliqué au ministre.

À en croire Gabriel Majimba, premier Vice-président du Comité des parents, cette situation déplorable cause des dégâts sur les infrastructures de l’école, parmi lesquels on note l’inondation au niveau du terrain de football et des salles de classe, la destruction de la fosse septique, l’obstruction de l’éclairage et l’aération des salles des classes.

Sur le champ, la décision de la suspension des travaux a été prise par les services du ministère de l’Urbanisme et habitat, grâce au leadership du ministre de l’EPST qui tient à l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

“Même si les infrastructures appartiennent au Promoteur, il y a des conditions de viabilité de l’école que tout promoteur doit respecter. La nature et l’ampleur de la construction telles que visiblement décrite, démontrent qu’il y aura des sérieux problèmes. Déjà au moment où nous parlons, il existe une décision de suspension des travaux du service de l’Urbanisme et habitat. Et nous avons déployé les forces de l’ordre pour veiller sur cette décision”, a déclaré le ministre Tony Mwaba.

Sans attendre, le ministre a promis d’inviter ce mercredi 18 janvier 2023, les gestionnaires de l’école, le Comité des parents, les acheteurs de l’espace où est érigé la bretelle de 15m/75 et les responsables de l’Eglise à son Cabinet pour échanges et examen des voies de sortie dans le but de sauver la viabilité et les conditions d’apprentissage des élèves.

Deuxième étape de la ronde du ministre, le Lycée Shaumba. Là aussi, le ministre s’est rendu compte du bradage de la servitude du Lycée Shaumba où un acquéreur construit au préjudice des parents qui n’ont de parking au point de provoquer les embouteillages.

Enfin, le Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi s’est rendu à l’Athénée de la Gombe où une école privée a construit un terrain de basketball sur l’espace de l’Etat et interdit aux enfants des écoles officielles d’y accéder. Là également, le ministre a instruit le Secrétaire général ai a inviter en son cabinet les parties pour échanges et solutions à ce problème.




Lutte contre la rougeole à Tshopo : Plus de 6.973 enfants de 6 mois à 10 ans doivent recevoir le vaccin

Un grand nombre d’enfants, soit 6.973 dont l’âge varie entre 6 mois à 10 ans sont ciblés pour recevoir le vaccin contre la rougeole du 11 au 16 janvier 2023, dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

Selon le médecin chef de zone de santé de Kisangani, le docteur Lolo Ofoili, qui s’est exprimé ce vendredi à la presse locale, plusieurs cas de rougeole ont été répertoriés depuis le mois de mars 2022 à ce jour dans cette ville.

Pour les statistiques, au total 480 cas ont été enregistrées au courant de cette période, parmi lesquels un décès. D’où l’appel de la zone de santé à la vaccination maximale.

« Nous appelons les parents à aller faire vacciner leurs enfants des âges concernés pour les protéger de la rougeole », a déclaré le médecin de cette zone de santé.

Il faut signaler que cette campagne bénéficie de l’appui financier des Médecins, a-t-on appris.

Jean -Luc Lukanda




Jean-Jacques Mbungani insiste sur la vaccination massive pour minimiser l’impact des nouvelles contaminations

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a présenté au Conseil la situation globale de la santé dans le pays, mettant un accent particulier sur laCovid-19.

A ce sujet, il a indiqué que la première semaine de 2023 enregistre une baisse d’incidence de contaminations. Aucun cas importé n’a été signalé, encore moins un cas de décès notifié.

S’agissant de la vaccination contre Covid-19, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a signalé qu’à ce jour, notre pays enregistre 10.228.251 vaccinés, soit 18,95% d’une cible de 53 millions des personnes à vacciner.

D’où, l’appel réitéré du Gouvernement à la vaccination massive pour minimiser l’impact des nouvelles vagues et/ou des nouveaux cas de contamination. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.




C.A.C/VH : Le Pasteur François Mutombo baptise 2023 « l’année du témoignage » C’

Le premier réveillon de la traversée au temple de Kalembe-Lembe, siège de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), que dirige le Pasteur François Mutombo, le Représentant légal de cette nouvelle communauté,  s’est déroulé dans la prière et l’action de grâce. Si au réveillon de l’année passée, il fallait suivre le pasteur en direct à l’écran et qu’on n’avait aucune idée sur son bulletin de santé, en 2023, le Pasteur François Mutombo Voici l’homme a personnellement dirigé ce culte, en présence d’une foule immense, reconnaissante envers Dieu.

Comme dans ses habitudes, Kalembe-Lembe a refoulé du monde. L’objectif n’était pas de veiller, mais veiller où et recevoir la bénédiction de qui ? C’est avec raison que les fidèles ont accouru pour recevoir la bénédiction de leur Pasteur. Et selon des témoignages de la sécurité, les baffles de l’Eglise pouvaient retentir jusqu’au niveau de l’avenue Croix Rouge dans la commune de Kinshasa. Il nous revient aussi que tous ceux qui étaient dans les environs de l’avenue Luvungi, dans la même commune, pouvaient facilement suivre ce culte ponctué de beaucoup de bénédictions de l’homme de Dieu.

C’est dans ce sens que 2023 a été baptisé « l’année du témoignage », pour permettre aux fidèles, à l’instar de leur pasteur qui a été guéri miraculeusement, de témoigner en 2023 pour les bienfaits que le Dieu de Voici l’homme aura réalisé dans leur vie.

Revenons au culte proprement dit pour dire que tout a commencé par l’intercession spéciale de ce jour de fête, sous la modération du Serviteur Moïse Kalala ‘’Le puissant’’, relayé par un autre Serviteur communément appelé  Papa Alidor, alias ‘’Char de feux’’. Il s’agit d’une intercession focalisée sur l’action de grâce envers Dieu qui nous a gratifiés de ce moment, mais aussi une occasion pour lui dédier cette nouvelle année.

Bien avant minuit, le Pasteur a conduit toute l’Eglise dans une action de grâce et une adoration, en expérimentant Apocalypse 4, 8-9, où les 4 êtres vivants ne cessent de dire jour et nuit saint saint et saint. A travers les deux versets, Voici l’homme en a sorti deux éléments communs : les quatre être vivants et les êtres vivants, preuve qu’il y a la vie et ceux qui vivent, doivent rendre grâce à Dieu. « Peut-être que tu es en prison, malade, en difficulté, en manque d’enfants, de mari ou de femme, …il y a encore de l’espoir pour tous ceux qui vivent. Le souffle de vie, c’est plus que des milliards. Et la vie n’a pas de prix », explique le Représentant légal de la grande communauté CAC/VH.

Contrairement à d’autres Eglises, à Kalembe-Lembe, aucun repos n’est permis et d’ailleurs, c’est ce 05 janvier que va être lancée la dédicace, pour recommander l’année 2023 entre les mains de l’Eternel et lui demander de marcher avec son peuple tout au long de cette année.  Cette période de prières et sacrifices vise à supplier Dieu pour que le peuple de Dieu vive les miracles en 2023. La clôture de ce service interviendra le 05 février à l’esplanade du Palais du peuple, à Kinshasa/Lingwala.

Le pasteur François Mutombo lance la dédicace de l’année 2023

Du 05 janvier au 05 février 2023, les fidèles de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (C.A.C/VH) de Kinshasa et du monde entier vont observer un service de 30 jours dénommé « Dédicace de l’année 2023 ». C’est le Représentant Légal de la CACVH, le Pasteur François Mutombo Voici l’homme qui a lancé ce service de 30 jours pour la dédicace de l’année 2023 allant du jeudi 05 janvier au dimanche 05 février et dont la clôture va intervenir à l’esplanade du Palais du peuple.

Dans son mot introductif, le Représentant légal de la CAC/VH a expliqué que le mot dédicace vient du verbe dédier, qui signifie, recommander quelque chose à une divinité. Ici, notre divinité, c’est Jésus-Christ. Et ce, pour un but. Ainsi, la chose recommandée va revêtir un caractère sacré. Et ce qui est sacré va exiger des procédures, surtout que n’importe qui ne peut y toucher. Une fois que vous y toucher sans respecter les principes, vous pécher et vous tomber dans la profanation.

Dans le cas d’espèce, pense le Pasteur François Mutombo, notre divinité, c’est Jésus-Christ. Pour bien commencer ce service, il s’est appuyé sur Actes 13, 1-2, pour expliquer qu’il n’y a pas une œuvre de Dieu sans sacrifice, sans jeûne. Ici, il a insisté pour dire que tu ne peux pas rendre sacré quelque chose si toi-même tu n’es pas sacré. Et on ne peut pas dire qu’on a dédié l’année si nous-mêmes nous ne nous sommes pas dédiés.

Signalons que ce service concerne toute la grande communauté CACVH ainsi que tout celui qui veut commencer l’année 2023 avec Dieu peu importe sa confession. C’est ainsi qu’il a été recommandé à tout le monde de dormir par terre, de suivre la discipline de jeûne selon le programme donné par le pasteur chaque jour, se priver de certaines choses qu’on aime faire très souvent, sortir de la distraction et rester concentré et l’éternel Dieu ne manquera pas de se manifester puissamment dans nos vies.

JMNK




Félix Tshisekedi rend hommage au Caporal Kanyuku

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rendu hommage au Caporal Kunyuku Ngoma Albert, ce vendredi 6 janvier 2023, à l’esplanade de la morgue de l’hôpital du cinquantenaire à Kinshasa.

Décédé depuis le 25 novembre 2022 à l’âge de 100 ans (né le 08.11.1922), le caporal Kunyuku, ancien combattant de la deuxième guerre mondiale (1940- 1945).

Aux grands hommes, la patrie reconnaissante, dit-on : Le caporal Kunyuku Ngoma Albert a servi nos forces armées alors “La force publique” depuis l’époque coloniale jusqu’à l’indépendance, soit de 1940 à 1960.

Cela lui a valu une reconnaissance mondiale de par le fait qu’il a servi sous la bannière Belge pour le Congo-Belge dans l’armée de la coalition pour mettre fin à la deuxième guerre mondiale et faire échec au régime Nazi.

Cette reconnaissance a été matérialisée par les différentes décorations honorifiques ici même au pays en RDC, en Russie par le Président Poutine et l’année dernière où le Roi Philippe des Belges l’a personnellement décoré le 08 juin 2022 à Kinshasa et ajouter à cela, le réalisateur congolais Voto lui a même dédié deux films documentaire “l’ombre des oubliés” et ” Mon Caporal” pour saluer sa bravoure et pour réclamer ses droits.

Le Président Félix Tshisekedi a déposé donc sa couronne de fleurs devant la dépouille de l’illustre personnage avant que le Premier Ministre, et les officiels, présents à cette émouvante cérémonie, ne fassent de même.




Quid du cancer du col de l’utérus

Principaux faits : Le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme dans le monde, et l’on estimait à 604 000 le nombre de nouveaux cas et à 342 000 le nombre de décès en 2020. Environ 90 % des nouveaux cas et des décès dans le monde en 2020 sont survenus dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Deux types de papillomavirus humain (PVH) (les types 16 et 18) provoquent près de 50 % des lésions précancéreuses de haut grade du col de l’utérus. Le PVH est principalement transmis par contact sexuel et la plupart des personnes sont infectés par le PVH peu de temps après le début de leur activité sexuelle. Plus de 90% d’entre elles parviennent à éliminer l’infection. Les femmes vivant avec le VIH sont exposées à un risque six fois plus élevé de contracter un cancer du col de l’utérus que les femmes séronégatives. La vaccination contre le PVH ainsi que le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses sont un moyen efficace et économique de prévenir le cancer du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus peut être guéri s’il est diagnostiqué à un stade précoce et traité rapidement. Pour lutter contre le cancer du col de l’utérus de manière globale, il faut mettre en place une prévention primaire (vaccination contre le PVH), une prévention secondaire (dépistage et traitement des lésions précancéreuses), une prévention tertiaire (diagnostic et traitement du cancer du col de l’utérus invasif) et des soins palliatifs.

Vue d’ensemble

À l’échelle mondiale, le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes, avec environ 604 000 nouveaux cas en 2020. Sur les quelque 342 000 décès dus au cancer du col de l’utérus en 2020, environ 90 % surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les femmes vivant avec le VIH sont six fois plus susceptibles d’avoir un cancer du col de l’utérus que les femmes qui ne sont pas atteintes par l’infection à VIH, et on estime que 5 % de tous les cas de cancer du col de l’utérus sont attribuables au VIH (2). En outre, dans toutes les régions du monde, la contribution du VIH au cancer du col de l’utérus pèse de manière disproportionnée sur les femmes plus jeunes.

Dans les pays à revenu élevé, des programmes sont en place qui permettent aux jeunes filles d’être vaccinées contre le PVH et aux femmes de se faire dépister régulièrement et soigner de manière adéquate. Le dépistage permet d’identifier les lésions précancéreuses à des stades où elles peuvent être facilement traitées.

Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, l’accès à ces mesures préventives est limité et le cancer du col de l’utérus n’est souvent pas identifié avant d’avoir atteint un stade avancé et que les symptômes apparaissent. En outre, l’accès au traitement des lésions cancéreuses (la chirurgie du cancer, la radiothérapie et la chimiothérapie, par exemple) peut être limité, ce qui entraîne un taux plus élevé de décès par cancer du col de l’utérus dans ces pays.

Le taux de mortalité élevé du cancer du col de l’utérus dans le monde (taux normalisé selon l’âge chez les femmes : 13,3/100 000 en 2020) pourrait être réduit par des interventions efficaces à différents stades de la vie.

Papillomavirus humain (PVH) et cancer du col de l’utérus

Une grande majorité des cancers du col de l’utérus (plus de 95 %) est due au papillomavirus humain (PVH).

Le PVH est l’infection virale la plus courante de l’appareil reproducteur. La plupart des femmes et des hommes ayant une activité sexuelle seront infectés à un moment de leur vie, et certains risquent de l’être à plusieurs reprises. Plus de 90 % des personnes infectées finissent par éliminer l’infection.

Le cancer du col de l’utérus est de loin la maladie liée au PVH la plus courante. Presque tous les cas de cancer du col de l’utérus peuvent être attribués à une infection par le PVH.

Si la plupart des infections à PVH disparaissent d’elles-mêmes et la plupart des lésions précancéreuses se résolvent spontanément, le risque d’évolution de l’infection à PVH vers une maladie chronique ou des lésions précancéreuses vers un cancer du col invasif existe pour toutes les femmes.

Un cancer du col met 15 à 20 ans à se développer chez des femmes dotées d’un système immunitaire normal. Il peut mettre 5 à 10 ans seulement chez des femmes présentant un système immunitaire affaibli, comme celles souffrant d’une infection à VIH non traitée.

Lutte contre le cancer du col de l’utérus : une approche globale

La Stratégie mondiale visant à éliminer le cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique, adoptée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2020, recommande une approche globale pour prévenir et combattre le cancer du col de l’utérus. Les mesures recommandées comprennent des interventions tout au long de la vie.

Vaccination anti-PVH

Il existe actuellement 4 vaccins préqualifiés par l’OMS, tous protégeant contre les types de PVH 16 et 18, qui provoquent au moins 70 % des cancers du col de l’utérus. Le vaccin nonavalent protège contre 5 autres types de PVH oncogènes, qui sont responsables de 20 % de cancers supplémentaires du col de l’utérus. Deux des vaccins protègent également contre les types 6 et 11 du PVH, qui provoquent des condylomes anogénitaux.

Les essais cliniques et la surveillance post-commercialisation ont montré que les vaccins anti-PVH sont sûrs et efficaces pour prévenir les infections par le PVH, les lésions précancéreuses de haut grade et le cancer invasif.

Les vaccins contre le PVH fonctionnent mieux s’ils sont administrés avant l’exposition au PVH. Par conséquent, pour prévenir le cancer du col de l’utérus, l’OMS recommande de vacciner les filles âgées de 9 à 14 ans, alors que la plupart n’ont pas encore d’activité sexuelle. Certains pays ont commencé à vacciner les garçons, car la vaccination prévient également les cancers liés au PVH chez les hommes.

La vaccination contre le PVH ne remplace pas le dépistage du cancer du col de l’utérus. Dans les pays où le vaccin contre le PVH est introduit, les programmes de dépistage dans la population restent nécessaires pour identifier et traiter les lésions précancéreuses et le cancer du col de l’utérus afin de réduire l’incidence de ce cancer et les décès qui lui sont dus.

Dépistage et traitement des lésions précancéreuses du col de l’utérus

Le dépistage du cancer du col de l’utérus consiste à détecter l’infection par le PVH pour déceler les lésions précancéreuses et le cancer, puis les traiter selon qu’il convient. Le dépistage est effectué chez des femmes qui ne présentent aucun symptôme et qui peuvent se sentir en parfaite santé. Lorsque le dépistage permet de détecter une infection à PVH ou des lésions précancéreuses, celles-ci peuvent facilement être traitées et le cancer peut être évité. Le dépistage peut également détecter le cancer à un stade précoce et le traitement a alors un fort potentiel de guérison.

Avec ses lignes directrices mises à jour, l’OMS encourage désormais les pays à utiliser les tests de dépistage du PVH pour le dépistage du cancer du col de l’utérus, y compris les tests basés sur l’ADN et l’ARNm du PVH.

Les tests ADN du PVH détectent les souches à haut risque du PVH, qui sont à l’origine de la quasi-totalité des cancers du col de l’utérus. Les tests basés sur l’ARNm du PVH détectent les infections à PVH entraînant une transformation cellulaire.

Contrairement aux tests qui reposent sur une inspection visuelle, ces tests de dépistage du PVH sont des tests objectifs. Ils se sont avérés plus simples, permettent de prévenir davantage de lésions précancéreuses et de cancers, et de sauver plus de vies. Ils sont également plus efficaces à moindre coût que les techniques d’inspection visuelle ou la cytologie (test de Papanicolaou ou frottis vaginal).

Le dépistage devrait commencer à partir de 30 ans dans la population générale des femmes, avec un dépistage régulier moyennant un test PVH validé tous les 5 à 10 ans, et à partir de 25 ans pour les femmes vivant avec le VIH, qui doivent également être dépistées plus fréquemment, tous les 3 à 5 ans.

Le processus d’obtention d’un échantillon cervico-utérin par un professionnel de santé est similaire à celui d’une cytologie ou d’un test de dépistage du PVH. Cependant, l’OMS indique qu’il est possible de recourir à l’auto-prélèvement pour fournir les échantillons en vue des tests basés sur l’ADN du PVH (mais non pour les tests basés sur l’ARNm du PVH). Les femmes doivent bénéficier d’un soutien approprié pour se sentir en confiance lors du déroulement du processus.

Le dépistage doit être lié au traitement et à la prise en charge en cas de tests de dépistage positifs. Les femmes positives au PVH peuvent être traitées sans vérification du diagnostic dans les lieux où les ressources sont limitées. Il est nécessaire de pratiquer un test de dépistage et de triage des femmes positives au PVH (p. ex. par inspection visuelle à l’acide acétique) pour traiter les femmes infectées par le VIH.

Si un traitement des lésions précancéreuses est nécessaire et que les critères permettant d’en bénéficier sont remplis, le traitement recommandé est la cryothérapie ou l’ablation thermique. Les deux traitements sont tout aussi efficaces et sûrs et peuvent être effectués dans un service ambulatoire.

Lorsque les critères pour bénéficier du traitement ablatif ne sont pas remplis ou en cas de suspicion de cancer du col de l’utérus, les femmes doivent être dirigées vers le niveau de services de santé adapté, où une évaluation appropriée pourra être menée moyennant une colposcopie et des biopsies. Le traitement par excision (LLETZ) peut être proposé le cas échéant et, en cas de cancer, un plan de traitement individuel est conçu en fonction du stade de la maladie, de l’état de santé et des préférences de la patiente, et des ressources disponibles au sein du système de santé.

Prise en charge du cancer invasif du col de l’utérus

Lorsqu’une femme présente des symptômes de cancer du col de l’utérus ou en cas de suspicion de cette maladie, elle doit être orientée vers un établissement adapté pour que des analyses plus poussées soient menées, pour obtenir un diagnostic et démarrer un traitement.

Les symptômes du cancer du col de l’utérus à un stade précoce sont les suivants : microrragies irrégulières ou saignements légers entre les règles chez les femmes en âge de procréer ; microrragies ou saignements après la ménopause ; saignements après les rapports sexuels ; et pertes vaginales accrues, parfois malodorantes.

Lorsque le cancer du col de l’utérus progresse, des symptômes plus graves peuvent se manifester, par exemple : des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d’appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et un œdème sur une jambe ou les deux.

D’autres symptômes graves peuvent se manifester à des stades avancés en fonction des organes touchés par le cancer.

Un examen histopathologique permet de poser le diagnostic du cancer du col de l’utérus. Le stade est déterminé en fonction de la taille de la tumeur et de la propagation de la maladie. Le plan de traitement dépend du stade de la maladie et plusieurs options sont envisageables : chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie. Les soins palliatifs constituent également un élément essentiel de la prise en charge du cancer afin de soulager les douleurs et les souffrances inutiles causées par la maladie.

Action de l’OMS

L’Assemblée mondiale de la Santé a adopté la Stratégie mondiale en vue d’accélérer l’élimination du cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique. Pour un pays, éliminer le cancer du col de l’utérus signifie parvenir à ramener son incidence sous le seuil de 4 cas de cancer du col de l’utérus pour 100 000 femmes par an. Pour atteindre cet objectif d’ici la fin du XXIème siècle, l’OMS s’est fixé les cibles « 90-70-90 » qui devront être atteintes, et maintenues, d’ici 2030 (résolution WHA73.2) (4) : 90 % des filles sont entièrement vaccinées contre le papillomavirus humain à l’âge de 15 ans, 70 % des femmes bénéficient d’un dépistage réalisé à l’aide d’un test de haute performance à l’âge de 35 ans, et à nouveau à 45 ans ; et 90 % des femmes chez qui une maladie du col de l’utérus a été diagnostiquée reçoivent un traitement (90 % des femmes atteintes de lésions précancéreuses sont traitées ; 90 % des femmes atteintes d’un cancer invasif sont prises en charge).

L’OMS a élaboré des orientations et des outils sur la manière de prévenir et de combattre le cancer du col de l’utérus, par la vaccination, le dépistage et le traitement, et la prise en charge du cancer invasif. L’OMS œuvre de concert avec les pays et les partenaires afin d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes complets conformes à la Stratégie mondiale.




Dédicace de l’année 2023 : Le pasteur François Mutombo lance un service de 30 jours

Du 05 janvier au 05 février 2023, les fidèles de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (C.A.C/VH) de Kinshasa et du monde entier vont observer un service de 30 jours dénommé « Dédicace de l’année 2023 ». C’est le Représentant Légal de la CACVH, le Pasteur François Mutombo Voici l’homme qui a lancé ce service de 30 jours pour la dédicace de l’année 2023 allant du jeudi 05 janvier au dimanche 05 février et dont la clôture va intervenir à l’esplanade du Palais du peuple.

Dans son mot introductif, le Représentant légal de la CAC/VH a expliqué que le mot dédicace vient du verbe dédier, qui signifie, recommander quelque chose à une divinité. Et ce, pour un but. Ainsi, la chose recommandée va revêtir un caractère sacré. Et ce qui est sacré va exiger des procédures, surtout que n’importe qui ne peut y toucher. Une fois que vous y toucher sans respecter les principes, vous pécher et vous tomber dans la profanation.

Dans le cas d’espèce, pense le Pasteur François Mutombo, notre divinité, c’est Jésus-Christ. Pour bien commencer ce service, il s’est appuyé sur Actes 13, 1-2, pour expliquer qu’il n’y a pas une œuvre de Dieu sans sacrifice, sans jeûne. Ici, il a insisté pour dire que tu ne peux pas rendre sacré quelque chose si toi-même tu n’es pas sacré. Et on ne peut pas dire qu’on a dédié l’année si nous-mêmes nous ne nous sommes pas dédiés.

Signalons que ce service concerne toute la grande communauté CACVH ainsi que tout celui qui veut commencer l’année 2023 avec Dieu peu importe sa confession. C’est ainsi qu’il a été recommandé à tout le monde de dormir par terre, de suivre la discipline de jeûne selon le programme donné par le pasteur chaque jour, se priver de certaines choses qu’on aime faire très souvent, sortir de la distraction et rester concentré et l’éternel Dieu ne manquera pas de se manifester puissamment dans nos vies.




Vice-ministre à la Justice : Amato Bayubasire visite les établissements pénitentiaires du Sud-Kivu

M.Amato Bayubasire Mirindi, vice-ministre de la Justice a effectué à la demande du Premier ministre, une visite d’inspection dans des établissements pénitentiaires de la province du Sud-Kivu. Il a terminé sa visite à la Prison Centrale de Kabare dans le territoire qui porte le même nom. C’était après les alertes des morts intervenues dans les prisons de la province notamment à Kamituga.

« Il est vrai que le cas de Kamituga a des difficultés particulières. Il y a lieu de dire que des mesures ont été prises. Je dois annoncer que le chef de division a ouvert une action disciplinaire à l’encore du gardien de la Prison Centrale de Kamituga qui a démontré ses défaillances notamment la libération des prisonniers qui circulent et qui rentrent en prison. Pour ce motif, le chef de division à ma demande, a décidé de lui ouvrir une action disciplinaire », a déclaré Amato Bayubasire.

Et d’ajouter que : « je ne pouvais pas quitter Bukavu sans visiter la prison de cette ville et de Kabare qu’on présente comme un mouroir. Vous voyez avec moi comme l’image de la prison de Kabare. C’est même le modèle parce que non seulement je dois féliciter le chef de division, Mme la Gardienne, j’ai avec moi l’image de la production pénitentiaire de la Prison de Kabare. Le chou, le maïs, les patates douces et le haricot qui  sont produits à la Prison de Kabare qui est connue conne une terre fertile. J’étais à la Prison Centrale de Bukavu, j’ai appris qu’elle obtient des légumes qui viennent de la Prison de Kabare. C’est ça que veut le président de la République qui tient à l’humanisation des maisons carcérales ».

Le Premier ministre instruit Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice et de Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese et le vice-ministre de la Justice Amato Byubasire pour que les conditions carcérales puissent être améliorées.

Les prisonniers ont droit à manger, ils ont droit aux soins de santé et à la bonne qualité de l’alimentation.

« La Prison de Kabare vient de démontrer un exemple. Je porte à votre connaissance que Kabare est devenue désormais une prison pour les condamnés. C’est comme ça que pour la province du Sud-Kivu, Kabare va accueillir les prisonniers condamnés qui viennent de partout. C’est une prison ultrasécurisée. Je félicite les services, tous les gardiens, tous les surveillants et tous ceux qui travaillent dans les conditions parfois difficiles. Ils s’adonnent comme des patriotes pour que ceux qui sont ici soient bien gardés », a-t-il fait observer.

BM




Après les actions à impact visible : Tony Mwaba sensibilise pour l’enrôlement

La traditionnelle causerie avec sa base électorale, un exercice de redevabilité comme il en a la coutume, a vécu ce mercredi 04 janvier 2023. Dans sa Résidence de Mont-Ngafula, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique et acteur impérieux de l’action du Gouvernement Sama Lukonde a réuni sa base électorale pour sensibiliser sur les actions du Chef de l’État dans son sous-secteur; mais aussi, mobiliser pour l’enrôlement des électeurs déjà lancé par la Commission Électorale Nationale Indépendante.

Sollicitant l’appui de sa base à la réélection du Chef de l’État, Félix-Antoine Antoine Tshisekedi, le pédagogue Tony Mwaba a commencé par brosser devant cette foule immense les réalisations du Chef de l’État, notamment la gratuité de l’enseignement primaire, la majoration à plus de 200 % du salaire de l’enseignant, la majoration des frais de fonctionnement des établissements scolaires, la mécanisation des plus de 60. 000 NU, la construction des écoles et bien plus.

Le bilan étant établi, le patron de l’EPST a invité sa base à l’accompagner massivement ce samedi 07 janvier 2023 dans un centre d’enrôlement de Masanga Mbila, dans la même commune de Mont-Ngafula où il ira remplir son devoir citoyen ensemble avec sa délégation.

Réceptif à son message, la base venue en grand nombre a promis un soutien sans faille au  Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi pour les œuvres dont la plupart sont bénéficiaires directs mais aussi à leur représentant et notable, le Professeur Tony Mwaba qui durant son mandat de Député et de Ministre n’a ménagé aucun effort pour servir cette population de Mont-Ngafula qui le lui rend de plus belle.

Orateur éprouvé mais aussi auditeur attentif, le ministre a laissé la parole à ses invités, question de prendre connaissance des doléances et différents rapports de sa base.

Organisé par la Coordination de l’Initiative Tony Mwaba Kazadi, cette cérémonie a démontré avec force l’attachement de la population de la Lukunga à son digne fils à qui elle a confié un siège à l’Assemblée nationale en 2018 de surcroît  comme l’un des meilleurs élus de la ville.

En attendant le samedi 07 janvier 2023, les différentes structures de Soutien au ministre Tony Mwaba continuent la mobilisation en vue d’une réponse adéquate à l’appel lancé par le meneur en toge.