Depuis un temps, un complot couve contre le peuple yaka. Il s’agit, comme le démontre le cours des événements, d’une élimination du peuple yaka de la province voisine du Kwango, se trouvant pendant plusieurs années sur le sol des Teke dans la province de Maïndombe. Ceci expliquant cela, les tueries dans le territoire de Bagata (province du Kwilu), ont démontré par leur mode opératoire que l’holocauste mijoté contre les yaka est une réalité.
Sur ces entrefaites, le défenseur du peuple yaka dans le Kwamouth, NGUNZA MUTSHAYIL CHRETIEN a mis ses jours en danger. Cette triste réalité justifie l’adage selon lequel ‘’le malheur ne vient jamais seul’’. En effet, le défenseur susmentionné est recherché pour avoir dénoncé l’existence d’un complot entre un groupe de bandits et le chef de terre du village de Kinseke sur la route nationale numéro 1. Des voix s’élèvent pour qualifier d’injuste cette tendance à l’intimidation et au musèlement d’un défenseur qui n’a fait que son travail. Eh quoi donc ? Veut-on une chose et son contraire tandis qu’il y a péril en la demeure ? S’il est établi que la cohabitation pacifique entre les tribus est une exigence, et que tout le monde doit s’y investir, qu’est-ce qui expliquerait, la répression sournoise des acteurs bien intentionnés ? Depuis le déclenchement de ce que certains médias ont appelé conflit communautaire dans le territoire de Kwamouth jusqu’à aujourd’hui, rien n’a filtré, à ce sujet, de la réaction des autorités locales. Il y a lieu, de rappeler, dans cet ordre d’idée, que lorsque les ennemis de la tranquillité intérieure agissent dans un contexte où la répression ne dissuade pas, la frayeur gagne le petit peuple. Puisque répression sans dissuasion, le bourreau bombe le torse même en situation d’arrestation précaire.
Il nous revient que le défenseur qui est dans l’œil du cyclone revendiquait ses droits et ceux de ses compères Yaka qui étaient marginalisés par le peuple teke. Pendant ce temps, les chefs de terres autochtones s’employant à jouer les complices par une attitude laisser-faire.
Quid de la tuerie du 24juillet 2022
En effet, la tuerie du 24 juillet 2022 s’était soldée par un bilan macabre de plusieurs morts et blessés. Des sources ont indiqué que le défenseur mis injustement dans l’œil du cyclone a compté parmi les morts son oncle et deux de ses cousines. ‘’Ces membres d’une même famille ont été sauvagement suppliciés alors qu’ils revenaient des champs.
Le chef de terre a étalé au grand jour sa complicité avec les assaillants du village, quand il a mis aux arrêts le défenseur NGUNZA MUTSHAYIL. Le pauvre a été torturé et humilié pendant que sa femme et ses deux enfants ne sont plus visibles à ses yeux. Donc famille disloquée !
Bien que minoritaire, le peuple Yaka n’a eu de cesse de revendiquer pour obtenir la libération de son ‘’leader’’ ployant sous dans les geôles du chef du village. Ce qui suit ressort d’un témoignage : Il sera libéré le quatrième jour et va se résigner à Kenge, chef-lieu de la province du Kwango. C’est là que le ’’rescapé’’, ayant humé l’air frais, va porter plainte contre le chef de terre qui poursuivait la marginalisation et l’injustice sur du peuple yaka à Kwamouth. Quelque temps après, l’intéressé ne sentant pas rétabli dans ses droits et se trouvant en insécurité du chef de terre qui le recherchait avec obstination et préméditation, il a décidé de quitter le milieu.