CHAN : Amaju Melvin Pinnick, membre du Conseil de la FIFA, fustige l’Algérie, appelle à la préservation des valeurs du football mondial

Le membre du Conseil de la FIFA, Amaju Melvin Pinnick, ancien président de la Fédération nigériane de football (NFF), a appelé à la préservation des valeurs du football mondial, tout en décriant les manœuvres de l’Algérie ayant abouti à la privation du Maroc de participer au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN-2023).

Dans une déclaration à des médias nigérians, Amaju Melvin Pinnick, s’est dit “attristé” par les événements qui ont conduit le Maroc, double tenant du titre, à ne pas pouvoir défendre sa couronne.

“En tant que membre de la famille du football mondial et partie prenante du football africain, je suis préoccupé par la privation du Maroc, champion en titre du CHAN de participer à l’édition 2023 du tournoi qui se tient en Algérie”, regrette-t-il.

Il a, dans ce sens, rappelé que la sélection marocaine était “contrainte” de ne pas prendre part au CHAN, les autorités algériennes n’ayant pas autorisé la Royal Air Maroc (RAM), la compagnie aérienne officielle du Maroc, à accéder à l’aéroport de Constantine en Algérie, 24 heures avant le coup d’envoi du Championnat.

Plus inquiétants encore, dit-il, furent “les propos politiques tenus lors de la cérémonie d’ouverture et les chants xénophobes des supporters algériens”.

“Nous devons nous rappeler que le football promeut l’unité et la paix dans le monde et que tous les pays membres de la FIFA, ainsi que les nations qui se portent candidates à l’organisation d’événements, doivent être disposés et prêts à agir dans le même esprit”, insiste, à cet égard, Amaju Melvin Pinnick.

Rappelant les recommandations de la FIFA et plus récemment celles du président Gianni Infantino lors de la Coupe du monde (Qatar-2022), “nous devons nous concentrer sur le football et ne pas le mêler avec les différences idéologiques ou politiques”, met-il en évidence.

“Je suis donc attristé par ces événements survenus lors du Championnat d’Afrique des Nations, un tournoi très important dans le calendrier du football africain pour le développement des joueurs locaux”, martèle-t-il.

Amaju Melvin Pinnick s’est dit convaincu que les dirigeants de la CAF et de la FIFA appliqueront les mesures nécessaires, conformément aux articles pertinents des Statuts de l’instance dirigeante du football mondial, afin d’éviter que de tels événements ne se reproduisent et de préserver le beau jeu.




CHAN : Quand le racisme décomplexé en Algérie prend en otage le football africain

Vendredi 13 janvier 2023, le stade Nelson Mandela, théâtre de l’ouverture du CHAN, a connu un déferlement de haine et de racisme dont seul le régime algérien, fasciste et antisémite, a le secret. Ce n’est pourtant pas une première.

Depuis 2019, l’Algérie se trouve dans un contexte socio-politique tendu avec la montée en puissance du mouvement Hirak qui exige la tête de tous les dignitaires du régime.

Pour contrer la colère de la rue, la junte au pouvoir à Alger a d’abord usé de la force et arrêté plusieurs militants. Une méthode qui a montré ses limites puisque les manifestations dans toutes les villes du pays se sont multipliées de façon exponentielle.

Il fallait donc trouver un autre moyen pour mettre un terme à cette polarisation politique qui menace l’appareil militaire qui gouverne d’une main de fer le pays. Et la solution est toute trouvée: diaboliser un pays proche géographiquement, faire de lui un ennemi et mettre sur son dos tous les maux qui frappent l’Algérie.

C’est ainsi que le régime algérien a rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le Maroc le 24 août 2021, fermé son espace aérien le 23 septembre suivant, avant de fermer le Gazoduc Maghreb-Europe une semaine plus tard, soit le 1er novembre de la même année.

Depuis, tous les moyens possibles et imaginables sont utilisés pour nuire au voisin, endoctriner la population, développer la propagande et surtout vulgariser la haine et le racisme, deux leviers bien enracinés dans le Système.

Le foot otage de la junte

Et le foot ne déroge pas à cette règle. Ce sport universel, qui unit les peuples et permet à des cultures diverses de se découvrir, se retrouve pris en otage par la junte qui l’utilise à des fins purement politiques. Dernier exemple en date: le refus des autorités algériennes d’accorder une autorisation à l’avion de Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des équipes nationales, d’emmener les Lionceaux de l’Atlas à Constantine, ville hôte de leurs rencontres au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN).

«Il est vraiment déplorable de priver de jeunes joueurs qui se sont préparés pendant un mois de participer à cette compétition sportive africaine», a déclaré vendredi Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), en marge de la réception du président de la Fédération internationale de football (FIFA) et du président de la Confédération africaine de football (CAF). Gianni Infantino et  Patrice Motsepe étaient en effet arrivés vendredi à l’aéroport de Rabat-Salé afin d’assister à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, prévue du 1er au 11 février au Maroc.

«Cela m’attriste, je veux que le Maroc aille en Algérie, je veux que ces jeunes garçons représentent le peuple marocain et l’ensemble de l’Afrique. J’ai passé les derniers jours à faire tout mon possible», a regretté pour sa part Motsepe, précisant que le gouvernement algérien en avait fait «une affaire de souveraineté».

«C’est un grand problème pour la CAF. Il faut aussi garder en tête qu’il y a une CAN qui arrive. Nous voulons voir les joueurs marocains, mais aussi leurs supporters. Ces derniers sont essentiels. Nous ne voulons pas que la politique s’invite dans le football, il y a un règlement et des règles. Nous avons des obligations et des engagements à respecter», a ajouté le patron du football africain.

Des cris racistes contre les Marocains

Patrice Motsepe pensait traiter avec des personnes saines d’esprit qui respectent leurs engagements ainsi que le cahier des charges de la CAF. Le Sud-Africain vient de l’apprendre à ses dépens: les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Ces mêmes Tebboune et Chengriha, qui l’ont accueilli avec le sourire, jeudi dernier lorsqu’il a atterri à Alger en compagnie du président de la FIFA, Gianni Infantino, l’ont humilié 24 heures après devant le monde entier en lui faisant regretter son déplacement express à Rabat.

Le régime algérien a apprêté des bus pour remplir le stade avec des personnes embrigadées qui n’ont pas cessé, tout au long de la cérémonie et durant le match d’ouverture Algérie-Libye, d’insulter les Marocains qui n’avaient rien à voir avec la rencontre. Ce «public», visiblement chauffé par la propagande du régime d’Alger, a scandé: «Donnez-lui des bananes, donnez-lui des bananes, le Marocain est un animal».

La FRMF n’a pas tardé à réagir pour dénoncer les agissements malveillants et les manœuvres abjectes de la junte. «La FRMF rejette les propos racistes prononcés par des supporters présents à la cérémonie d’ouverture à l’égard du public marocain connu à travers le monde entier pour son civisme», a écrit l’instance présidée par Lekjaa dans un communiqué publié sur son site officiel, précisant qu’elle a adressé une correspondance à la CAF qui est appelée à «assumer toute la responsabilité face à ces transgressions flagrantes qui n’ont aucun lien avec les principes et valeurs du ballon rond».

Le racisme, une politique d’Etat assumée en Algérie

Le racisme en Algérie n’est pourtant pas nouveau. Les autorités algériennes ont été prises en flagrant délit de discours haineux à l’égard des Subsahariens si fréquemment qu’il ne subsiste plus aucun doute sur le caractère assumé de ces dérives au plus haut sommet de l’État.

En 2016, alors qu’Alger venait d’organiser une grande rafle de Subsahariens, qualifiée par les ONG de «plus grande chasse à l’homme noir» depuis l’indépendance, un conseiller de la présidence en matière de droits de l’homme (sic) en a profité pour insulter les ressortissants des pays africains résidant en Algérie. Farouk Ksentini, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait alors dit que «nous (les Algériens) sommes exposés au risque de propagation du Sida, ainsi que d’autres maladies transmissibles à cause de la présence de ces migrants».

Le pire, c’est qu’après avoir tenu de tels propos dans un quotidien arabophone, Assawt El Akher en l’occurrence, ce conseiller de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, a choisi de les assumer en renchérissant. Lors d’une interview quelques jours plus tard sur le site Tout sur l’Algérie, il déclarait: «La présence des migrants et des réfugiés africains dans plusieurs régions du pays peut causer plusieurs problèmes aux Algériens». Puis d’ajouter: «Ces maladies sont considérées comme quelque chose d’habituel et de normal par cette communauté». Comme si cela ne suffisait pas, il avait poursuivi, le visage empli de haine: «J’ai dit la vérité, ces migrants ont été porteurs de beaucoup de maladies en Algérie».

Les mesures et actes xénophobes contre les Subsahariens, cautionnés par les officiels, se sont même intensifiés. En juin 2017, cette haine contre les migrants s’était propagée sur les réseaux sociaux avec une campagne de hashtags racistes (#NonauxAfricainsenAlgérie, #Nettoyerlesvilles) qui avait provoqué l’indignation de certains intellectuels, de responsables des droits de l’homme et d’ONG.

Ainsi, le 9 juillet 2017, Ahmed Ouyahia, ministre d’État et surtout directeur de cabinet du président algérien Abdelaziz Bouteflika et plusieurs fois Premier ministre, faisait des déclarations scandaleuses, décrétant que «ces étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux», avant d’ironiser en ajoutant: «On ne dit pas aux autorités, jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts».

Pour les Algériens, aucun doute, le message était venu d’«en haut», sachant qu’Ouyahia était considéré comme l’une des figures proéminentes du système. Juste après les propos scandaleux d’Ouyahia, c’était au tour du ministre des Affaires étrangères, l’inénarrable Abdelkader Messahel, de renchérir le 11 juillet en demandant au gouvernement algérien des «mesures urgentes» face au «flux en Algérie de migrants subsahariens».

Nommé au poste de Premier ministre, Ouyahia obtient «carte blanche», si ce n’est l’ordre de mission pour peaufiner et exécuter sa «solution finale»: plus de migrants subsahariens en Algérie, légaux ou illégaux.

La CAN 2025 en Algérie, à vos risques et périls

Et depuis, régulièrement, les migrants subsahariens ont fait l’objet de persécutions et d’expulsions massives vers le Niger et le Mali voisins. Au cours des cinq dernières années, la méthode n’a pas changé: rafle des migrants, regroupements dans des camps et finalement direction le désert du Sahara.

Car une fois à Tamanrasset, située à près de 2.000 km au sud d’Alger, ils doivent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à pied dans le désert pour espérer arriver au premier village nigérien, situé après la frontière algérienne. Affamés, déshydratés, nombreux sont ceux qui n’y arrivent pas.

L’antisémitisme est aussi haussé au rang de politique d’Etat en Algérie. En atteste une vidéo glaçante, datant de 2015, dans laquelle pour galvaniser les troupes lors d’un exercice de marche ordonnée de la gendarmerie nationale algérienne, on entend un appel à massacrer les juifs ! « Oh Arabes, fils d’Arabes. Marchez et pointez vos armes vers les Juifs. Pour les tuer. Les abattre. Les écorcher. Les égorger… », y chantent à tue-tête des éléments de la gendarmerie algérienne.

Cette politique de xénophobie d’Etat avait poussé les autorités algériennes à bannir purement et simplement les Subsahariens des transports interurbains reliant certaines villes. Une discrimination honteuse qui rappelle à la fois les pires moments du racisme aux Etats-Unis et la politique d’apartheid en Afrique du Sud.

Qui peut croire que cette même Algérie abrite, en ce moment, le CHAN et espère organiser la Coupe d’Afrique des Nations 2025 ? La CAF ne doit même plus se pencher sur le dossier de candidature de ce pays raciste qui ne mérite qu’une seule chose : des sanctions à la hauteur de ses crimes.

La balle est désormais dans le camp de la CAF qui a le devoir de sévir sévèrement contre le pouvoir qui encourage dans des stades des cris haineux et racistes contre le peuple marocain.

 




Arts Martiaux : Une marche sportive organisée par l’ASSOSASCO ce mardi 17 janvier 2023

L’Association Sportive des Arts Martiaux et des Sports de Combats ‘’ASSOSASCO’’ que préside Me Ray Kande a eu d’intenses activités le lundi 16 et mardi 17 janvier 2023.

Le lundi 16 janvier 2023, l’ASSOSASCO a organisé une séance d’entrainement au Dojo Centrakin situé dans la concession de la Paroisse St Pierre dans la Commune de Kinshasa. La pluie n’a pas permis la marche sportive.

Ce mardi 17 janvier 2023, l’ASSOSASCO a organisé une marche sportive qui est partie du Dojo Centrakin en longeant l’avenue Kasa-Vubu, à droite Boulevard Triomphal, à droite Avenue des Huileries tout droit, à droite Boulevard du 30 juin tout droit jusqu’à la Gare Centrale, à droite avenue du Flambeau tout droit, à droite avenue Kabambare tout droit jusqu’à l’avenue Kasa-Vubu, à gauche jusqu’au Dojo Centrakin. Une fois sur place, il y a eu 30 minutes d’entrainement physique. A signaler que la cérémonie de remise des kimonos qui était prévue n’a pas eu lieu car reportée à une date ultérieure qui sera précisée par l’ASSOSASCO.

Et les pratiquants des arts martiaux s’étaient éparpillés. D’autres s’étaient dirigés dans un débit des boissons en face de la maison communale de Barumbu où ils ont pu partager un verre de bière à l’occasion de l’anniversaire de Me John Linana du KC Barumbu qui fêtait ses 62 ans d’âge.

Me Ray Kande informe les amoureux des arts martiaux que pour clôturer le mois de janvier, la dernière séance d’entrainement est prévue le dimanche 29 janvier 2023 au Dojo Centrakin. La présence de tous est vivement souhaitée.

Antoine Bolia




Malgré le rétropédalage du Ministère des Finances : La Dynamique des Fédérations et Groupements Sportifs Congolais campe sur ses positions

Contactés pour donner leurs avis sur le communiqué de presse du ministère des Finances, certains ténors de la Dynamique des Fédérations et Groupements Sportifs Congolais‘’DFGSC’’, estiment que ce communiqué n’est consécutif qu’à l’effet de leur mémorandum à la particulière attention du président de la   République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Pour rappel, ce mémorandum avait comme objet : Demande d’une audience pour des propositions constructives relatives aux financements et promotion des structures sportives en République Démocratique du Congo.

Pour eux, bien que la machine du ministère des Finances commence à faire marche en arrière, la ‘’DFGSC’’ reste sur ces positions jusqu’aux résultats complets attendus. Très bientôt, la DFGSC descendra dans la rue pour exiger le respect dû au sport congolais.

Par ailleurs, la DFGSC dénonce haut et fort la pratique instaurée au Ministère des Finances selon laquelle les fédérations sportives doivent y laisser 30, 40 et voir même 50 % des Etats des sommes leur destinés pour des championnats et autres activités sportives tant nationales qu’internationales. Elle dénonce avec la dernière énergie cette pratique.

Antoine Bolia 




A propos de la prime des Léopards Chan Algérie 2023 : Le ministère des Finances trouve une solution, mais ne résout pas les problèmes des sportifs

Dans un communiqué de presse du ministère des Finances daté du 14 janvier 2023 signé par M. Bertin Mawaka Lukembo, Directeur de cabinet du ministère des Finances, cette institution réagit à une partie des revendications des sportifs (grogne des footballeurs engagés à la 7è édition du championnat d’Afrique des Nations Algérie 2023). C’est donc une solution apportée, mais les problèmes des fédérations sportives et groupements sportifs restent et demeurent irrésolus.

Quid du contenu de ce communiqué du ministère des Finances

Dans ce communiqué, il est fait état des primes des Léopards/football pour le match amical contre la Libye et les matchs de la phase des groupes du CHAN 2023. Montant respectif alloué 235.000 USD et 910.500 USD logés à la Rawbank.

Par ailleurs, le ministère des Finances informe en même temps l’opinion nationale que son objectif n’est nullement de tuer le sport congolais comme le prétendent certains calomniateurs (sic). Il s’agit tout simplement de se conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous.

En définitive, les rumeurs qui circulent faisant état d’un blocage de paiement des primes à nos joueurs sont totalement fausses et infondées.

Le Ministère des Finances encourage notre équipe à jouer avec détermination et patriotisme afin de remporter cette coupe pour l’honneur de notre pays. Fin de citation.

Que nous inspire cette réaction du Ministère des Finances ?

Si une lumière est apportée par le Ministère des Finances en ce qui concerne la prime des Léopards football à la 7è édition du CHAN Algérie 2023, force nous est de constater que le Ministère des Finances démontre noir sur blanc la primauté de considération qu’il accorde au football par rapport à d’autres disciplines sportives. Rien qu’à voir le montant de la prime allouée aux footballeurs, cela nous réconforte sur les privilèges exagérés que bénéficient le football par rapport aux autres disciplines sportives.

D’autre part, nous constatons avec regret que le ministère des Finances n’a daigné réserver une quelconque réaction (NDLR à moins d’une ignorance de notre part) au mémorandum de la Dynamique des Fédérations et Groupements sportifs du Congo ‘’DFGSC’’ à l’attention du chef de l’Etat contre l’ingérence de Nicolas Kazadi, ministre des Finances du Gouvernement Sama Lukonde, dont copie lui a été réservée. Il faudra noter que dans ce mémorandum, les revendications émises concernent toutes les disciplines sportives.

En termes clairs, résoudre les problèmes des sportifs de manière sélective n’est pas une bonne chose pour le ministère des Finances censé être pour parent de toutes les disciplines sportives. D’ailleurs, au terme de la loi sportive depuis sa promulgation, toutes les disciplines sont mises sur le même pied d’égalité. Il ne peut plus avoir d’un côté les privilégiés et de l’autre côté, des laisser pour compte. Cette manière de faire du Ministère des Finances à dire vrai, consacre la discrimination, le favoritisme et l’injustice. Pourquoi alors le Ministère des Finances demeure muet vis-à-vis des autres disciplines sportives qui ont réalisé des exploits dignes d’éloges, mais qui curieusement demeurent à ce jour sans prime ? Il y en a d’autres qui ont perçu des primes qui ne représentent presque rien par rapport aux exploits réalisés. Nous pensons ici au tennisman Denis Indondo qui avait créé la sensation aux Jeux Africains de Brazzaville 2015 en arrachant 2 médailles d’or et une médaille en argent. Il n’a rien eu même pas une brouette. Tout récemment, les boxeurs congolais qui font sensation dans toutes les compétitions auxquelles ils prennent part. Notre compatriote Mputu a glané la ceinture de champion du monde en ju-Jitsu, mais qui n’a rien reçu. Les cas des cyclistes féminins est plus qu’éloquent. La gente féminine est négligée et l’on accorde peu d’attention. Ces braves filles ont brillé de mille feux à la 1ère et 2è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi en 2021 et 2022. Par équipe, elles avaient terminé respectivement 4è et 2è. En individuel Okito Hélène termina 3è et 2è. Ce qui est dommage, ces braves filles n’ont rien perçu à ce jour du trésor public. Comment imaginer après ces exploits, qu’elles n’aient reçu aucun franc congolais ? Où est la justice ? La question qui mérite d’être posée au Ministère des Finances. Les footballeurs n’ont pas encore terminé leur mission. Ils ont déjà leurs primes faramineuses. Mais ceux qui ont réalisé des exploits et hissé haut le drapeau congolais demeurent sans prime. Et si l’on va plus loin, le football est moins performant que les autres disciplines. Le dernier titre en football remonte à l’édition du Chan 2016 au Rwanda. Pendant ce temps, que des médailles et titres dans les autres disciplines. Si aujourd’hui 24 disciplines ont la délégation de pouvoir, il faudra que toutes signent des contrats d’objectifs. Le financement pourra dépendre des performances. C’est une option que l’on peut prendre. Le sport congolais n’a pas besoin de la discrimination. Dossier à suivre.

Antoine Bolia

 




Suite au forfait du Maroc : Qualification des deux premières équipes pour la phase à élimination directe

La Commission d’Organisation du Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) TotalEnergies Algérie 2022 s’est réunie ce jour à Alger conformément au règlement de la compétition.

A cette occasion, il a été décidé que le Groupe C sera composé de trois équipes, avec pour conséquence directe la qualification des deux premières équipes pour la phase à élimination directe.

La Commission d’organisation du CHAN a également saisi l’instance judiciaire compétente de la CAF au sujet de l’absence du Maroc au match prévu hier à Constantine contre le Soudan.




Ce que l’on peut retenir de 30 ans d’existence du Judo Club Kauka

30 ans dans la vie d’une institution, c’est peut-être peu et beaucoup. 30 ans, c’est l’âge que vient d’accomplir l’Association Sportive de Judo Kauka.

En effet, l’ASJ Kauka a été Fondée le 03 janvier 1993 par Me Auguy Boyaka Ikona DT 001, transfuge de JC Kamikaze de Me Charlie Mukuamo. A l’heure actuelle, Me Auguy Boyaka Ikona réside à Lyon, en France.

Ce que l’on doit retenir de l’histoire de l’ASJ Kauka

I.Fondateur :

Me Auguy Boyaka Ikona DT 001, Paï, le Professeur des élèves

  1. Les Co-fondateurs :
  2. Ngemido Matado 4 x 4
  3. Mvuembe sekate
  4. Makela Komba Vieux Mogao (+)
  5. Malemba Dep’s
  6. Roger Esanga Bofey

JC Kauka dispose des judokas hauts gradés ci-après :

Go Dan (5è Dan) :

  1. José Mbuyulu Ikunangiene
  2. Kakutala Bamba ‘’Michigan’’
  3. Imongo Leyvan ‘’Vieux Koko’’
  4. Kanon Le Wiss Etima Wella
  5. Lotika Eyale ‘’LeBeau’’

Yo Dan (4è Dan) Aucun

San Dan (3è Dan) :

1.Tshimanika Bakatupeta ‘’Solo’’

  1. Bombile Bokonji ‘’Ta José’’

Ni Dan (2è Dan) :

  1. Ngemido Mataso 4 x 4
  2. Mvuemba Sekate
  3. Roger Esanga
  4. Silas Kanda
  5. Billy Kayembe
  6. Ndombele Tshimanga Tyson
  7. Kiboti
  8. Ngapeya Kangando Clovis V12
  9. Bokau Liteli Eli CD d’or
  10. Imongo Bolakita Hugues

Sho Dan (CN) :

Plus de 10 athlètes judokas

Un entraineur national :

Me Kakutala Bamba ‘’Michigan’’

Un  arbitre international :

Me José Mbuyulu Ikunangiene

Des commissaires sportifs et en arbitrage : sont nombreux

Palmarès

En individuel, JC Kauka compte un nombre impressionnant des champions en individuel.

En championnat par équipe, le bilan de JC Kauka se présente comme suit :

1995 : 3è (EUJK-EST)

1998 : 3è (EUJK-EST)

2000 : 3è (EUJK-EST)

2001 : Vice-Champion (EUJK-EST)

2002 : 3è (EUJK-EST), champion du Tournoi Lugano ‘’Suisse’’

2003 : Champion de Kinshasa EUJK-Est, champion de Kauka au Tournoi ‘’Tcheke Chance’’ et Vice-champion de Kalamu

2004 : Champion de Super Coupe de judo de Kinshasa, 3è au championnat de la Lijukin et qualification à la Coupe du Congo

2006 : Vice-Champion (EUJK-EST)

2009 : 3è (EUJK-EST)

2012 : 3è (EUJK-EST)

2015 : 3è (EUJK-EST) et 3è Lijukin

2018 : Vice-Champion (EUJK-EST)

Antoine Bolia  




Président de la Confédération Africaine de Police Taekwondo ‘’APTAC’’ : Patrick Mbahia promu Général de brigade au sein des forces de défense de la Côte d’Ivoire

Le Colonel Patrick Mbahia Alexandra actuel Président de la Confédération Africaine de Police Taekwondo ‘’APTAC’’ a été promu au grade de Général de brigade au sein des forces de défense de la Côte D’Ivoire.

La grande famille de la Police d’Afrique et tous les taekwondo in d’Afrique saisissent ce moment de joie et lui souhaitent une heureuse année, de bonheur, de santé, de prospérité et de réussite totale.

Antoine Bolia    




Taekwondo : La 2è édition du championnat d’Afrique de Police Taekwondo APTAC prévue en avril 2023 au Kenya

La 2è édition du championnat d’Afrique de Police Taekwondo ‘’APTAC’’ se tiendra au Kenya au mois d’avril 2023.

 

La 1ère édition du championnat d’Afrique de police Taekwondo s’était tenue du 25 au 30 avril 2019 à Abidjan, en Côte D’Ivoire. Edition qui avait connu la participation de 14 pays africains. Il s’agit de :

  1. Côte d’Ivoire, pays hôte
  2. Cameroun qui a vu naître l’APTAC
  3. Tchad qui abrite le siège de l’APTAC
  4. Tunisie
  5. Nigéria
  6. Mali
  7. RDC
  8. Gabon
  9. Niger
  10. Burkina Faso
  11. Togo
  12. Sénégal
  13. Congo

14.

Tous ces pays ont pris part à différents niveaux de la compétition, comme équipe en compétition, staff administratif et staff technique. Ils ont rivalisé d’ardeur et de compétence avec au podium le classement général ci-après :

1ère équipe : Côte d’Ivoire

2è équipe : Cameroun

3è équipe : Mali

4è équipe : Tunisie

En marge de cette compétition s’était tenue l’assemblée générale ordinaire, conformément aux statuts de l’APTAC. Au cours de ces assises, la première édition de Coupe d’Afrique de police Taekwondo a été réaccordée à la Tunisie (2020) et le deuxième championnat d’Afrique de police Taekwondo au Nigéria (2021 reporté en 2022 à cause du Covid).

Cependant, ce que l’on doit retenir de la 1ère édition du championnat d’Afrique de police Taekwondo, est qu’elle a été marquée par la présence remarquable du président fondateur de la World Police Taekwondo Fédération (WPTF), le Grand maître Kim Kiseon qui a bien honoré l’invitation de l’APTAC mais aussi donner une suite favorable à la sollicitation du Grand maître Mohamadou Salihou (fondateur de l’APTAC, membre du comité exécutif de la WPTF et premier africain au sein de l’exécutif de cette instance mondiale), celle d’élever au grade honorifique de 9è Dan de la WPTF.

Trois chefs d’états africains (S.E Paul Biya du Cameroun, S.E Idriss Deby ITNO du Tchad et S.E Allasane Dramane Ouattara de la Côte D’Ivoire) à la demande et grâce aux actions diplomatiques du Grand maître  Mohamadou Salihou (fondateur et secrétaire général de l’APTAC, de nationalité camerounaise et cadre en service au Ministère des relations extérieures, expert en management des organisations sportives olympiques du CIO), ont pu être élevés au grade de 9è Dan WPTF des mains du fondateur de la World Police Taekwondo Federation (WPTF), le Grand maître Kim Kiseon à Abidjan.

Et pour meubler cet événement, l’APTAC avait décoré plusieurs personnalités africaines à différentes distinctions parmi lesquelles les grades de chevaliers, officiers, commandeurs et Grand Cordon de la Confédération Africaine de police Taekwondo (APTAC) comme il sera désormais de coutume lors de chaque championnat et Coupe d’Afrique de police Taekwondo en Afrique.

Pour la 2è édition du championnat d’Afrique de Police, tous les 38 pays africains membres de l’APTAC y sont attendus pour réitérer une fois de plus l’excellence du sport militaire et paramilitaire en Afrique à travers la police Taekwondo.

Les compétitions vont se dérouler dans les épreuves de combat (équipe et individuel), poomsae ou compétition technique (équipe et individuel), la self défense militaire et paramilitaire en équipe et enfin, casse lourde et en casse spectaculaire sous le regard attentionné du désormais Président Général de Brigade Patrick Mbahia Alexandre, qui récemment a changé sa vareuse de Colonel Major avec celle du Général de Brigade grâce à la très Haute confiance du Chef de l’état, le président Allassane Dramane Ouattara de la Côte D’Ivoire.

Cette compétition continentale sera également l’occasion d’installer officiellement les présidents des zones récemment nommés et l’occasion de décerner d’autres distinctions honorifiques par l’APTAC et la WPTF, sans toutefois oublier de présenter le nouveau patrimoine de l’APTAC au Niger avec l’octroi d’un terrain d’une superficie de plus de 1000 m carré offert à l’APTAC par l’état du Niger pour la construction de l’Académie internationale de police Taekwondo au Niger.

Et parmi les innovations majeures, l’APTAC compte désormais donner un thème à chacune de ses compétitions, avec une conférence sur le thème qui sera animée par des experts en marge de celle-ci. Plusieurs thèmes ont été proposés, le thème final  sera commune l’APTAC comme l’organisation sportive continentale des forces de défense et de sécurité la plus importante du continent.

Et l’APTAC a trois sièges en Afrique :

  1. Ndjamena, République du Tchad, siège social de l’APTAC,
  2. Yaoundé, République du Cameroun, siège du Secrétaire général de l’APTAC,
  3. Niamey, République du Niger, siège de l’Académie internationale de l’APTAC.

Contacts : C.C.M APTAC (+242)06 691 55 55/05 644 13 13.

Antoine Bolia

 




Candidat président à la Fénacoju : Me Freddy Elonga invite les Kinois à s’enrôler massivement pour les élections de décembre 2023

Les élections générales attendues en 2023 par la population congolaise ne laisse pas indifférent les congolais soucieux du bien-être de ce pays et de son peuple. Me Freddy Elonga est de ceux-là.

Comme ne l’ignorent les férus du judo congolais, Me Freddy Elonga est ancien DTN de la Fédération Nationale Congolaise de Judo ‘’Fénacoju’’ et candidat président de cette structure. Pour les élections générales attendues au mois de décembre 2023, il invite tous les kinois à s’enrôler massivement. Le vendredi 13 janvier 2023 sur l’avenue Masimanimba à Matonge, commune de Kalamu les judokas étaient invités à accompagner Gd Me Freddy Elonga.

Antoine Bolia