Aigles de la Médina – University of the Western Cape : le faux pas est interdit 

Les Aigles de la Médina et l’University of the Western Cape partagent le même point commun : chacune de ces équipes a perdu son premier match dans la Ligue des Champions Féminines de la CAF. Les Sénégalaises ont subi une défaite de 3-0 contre l’AS FAR, tandis que les Sud-Africaines se sont inclinées 2-0 face au TP Mazembe.

Suite à leurs premières défaites, les entraîneurs Mbayang Thiam et Thinasonke Mbuli ont identifié les erreurs de leurs équipes respectives pour corriger le tir.

Mbayang Thiam envisage la suite du tournoi avec un esprit positif. Elle exprime sa satisfaction quant à l’absence de blessures après le premier match, ce qui permet à son équipe d’aborder le match contre UWC avec toutes les joueuses disponibles. « Nous sommes prêtes. Il est crucial de gagner pour maintenir nos chances de qualification », déclare-t-elle. Bien que la pression soit élevée, l’entraîneure souligne le rôle essentiel de la préparation mentale.

Thiam admet que bien que le travail tactique soit essentiel, la gestion des émotions est désormais cruciale : “Il est donc essentiel d’éviter de refaire les erreurs du premier match et de démontrer du caractère face à cette pression.”

Du côté de l’University of the Western Cape, Thinasonke Mbuli adopte une attitude similaire. Malgré une défaite difficile face à l’AS FAR, elle garde espoir. “C’est du football. Parfois, les choses ne se déroulent pas comme prévu, mais il faut tirer des leçons de chaque match.” Elle insiste sur l’importance de profiter de chaque occasion qui se présente, tout en apprenant à mieux gérer la pression. Les deux équipes, les Aigles de la Médina et l’University of the Western Cape, sont prêtes à relever les défis à venir. Avec une préparation mentale solide et une volonté de corriger leurs erreurs, elles sont déterminées à progresser et à se battre pour obtenir leur qualification.




La CAF organise sa “Rencontre avec les Entraîneurs et Capitaines” dans le cadre de sa mission de renforcement du football féminin 

La CAF a tenu ce lundi à Casablanca la “Rencontre avec les Entraîneurs et Capitaines”, un événement qui se déroule dans le cadre de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 au Maroc.

Cet atelier fait partie d’une démarche de dialogue lancée par la CAF en 2018, qui vise à permettre aux entraîneurs, capitaines et responsables d’exprimer leurs réflexions et recommandations pour faire progresser le football féminin sur le continent africain.

Huit équipes de premier plan étaient présentes cette année, parmi lesquelles l’ASFAR (Maroc), le FC Masar (Égypte), les Edo Queens (Nigeria), le CBE (Éthiopie), les Aigles de la Médina (Sénégal), les Mamelodi Sundowns, l’University of the Western Cape (Afrique du Sud) et le TP Mazembe (RDC).

Mme Kanizat Ibrahim, cinquième Vice-Présidente de la CAF et Présidente de la Commission d’Organisation du Football Féminin, a inauguré la session, soulignant l’engagement renforcé de la CAF pour promouvoir la discipline : “Ce tournoi, ainsi que les projets en cours, découle d’investissements financiers et d’un soutien structurel visant à promouvoir l’autonomisation des femmes dans le domaine sportif à tous les niveaux. Cependant, tout cela serait vain si nous ne prenions pas le temps de saisir les réalités sur le terrain. C’est pourquoi votre apport est d’une grande importance. En travaillant ensemble, nous pouvons assurer que le développement du football féminin soit pérenne et réponde aux besoins de celles et ceux qui vivent et respirent ce sport quotidiennement.”

La rencontre représente la dernière d’une série de sessions intitulées “ Meet Our Coaches and Captains (Rencontre avec nos entraîneurs et capitaines)”, qui se tiennent traditionnellement en parallèle des grands tournois féminins comme la Coupe d’Afrique des Nations Féminine de la CAF. Les récentes sessions ont permis de récolter des recommandations précieuses, mises en œuvre par la CAF durant le cycle 2023-2024, entraînant des améliorations notables dans des domaines tels que les infrastructures, la couverture médiatique et la professionnalisation des ligues.

Meskerem Tadesse Goshime, responsable du football féminin à la CAF, a insisté sur l’importance des retours pratiques : “Avoir un échange direct avec les équipes nous permet de développer des programmes qui correspondent aux véritables nécessités. Ce dialogue continu a déjà mené à des résultats positifs ces dernières années, comme une plus grande participation des équipes à des tournois majeurs, la création de nouvelles compétitions, et l’instauration d’une licence d’entraîneur dédiée aux femmes. Notre objectif est de bien cerner les défis existants afin d’y répondre avec des initiatives de soutien et de développement appropriées.”

Raul Chipenda, responsable du développement technique à la CAF, a incité les participants à échanger sans réserve sur leurs succès et les difficultés qu’ils rencontrent. Pendant cette session, les participants ont mis en évidence des aspects qui nécessitent des améliorations continues, tels que le renforcement des infrastructures d’entraînement, l’augmentation de la couverture médiatique, ainsi que la mise en place de réseaux de parrainage et de financement plus solides. Les entraîneurs et les capitaines ont partagé des anecdotes illustrant comment même de modestes ajustements ont eu un effet bénéfique sur leurs ligues.




Jeune star, gros impact : Doha El Madani porte l’AS FAR vers une victoire écrasante

Le show de Doha El Madani a eu lieu samedi soir à El Jadida, où la jeune star a contribué à la victoire écrasante de 3-0 de l’AS FAR contre les Aigles De La Médina. Avec un doublé à son actif et un penalty réussi par la capitaine vétérane Aziz Rabbah, l’équipe locale a confortablement emporté le match 3-0, dans le but de récupérer son titre. Dans l’après-midi, le TP Mazembe a déjà remporté une victoire contre l’University of the Western Cape, permettant ainsi aux hôtes et aux nouveaux venus de s’affronter dans le deuxième match du groupe A au même endroit.

Comme anticipé, l’AS FAR a dominé la rencontre dès le coup d’envoi, sous la houlette de l’entraîneur Mohamed Amine Alioua qui a opté pour une stratégie offensive. Les joueuses n’ont pas tardé à ouvrir le score grâce à la jeune Doha El Madani, bien placée pour reprendre un ballon repoussé et marquer le premier but. Confiance accrue, El Madani a ensuite ajouté un second but à la 29e minute suite à une belle passe de Sanaa Mssoudy, portant ainsi le score à deux buts d’écart. Ce léger avantage n’a pas suffi à calmer les ardeurs des hôtes, qui ont intensifié leurs attaques. Soumises à la pression, les Aigles de La Médina ont finalement concédé un penalty converti sans difficulté.

De retour sur le terrain après la pause, les Aigles ont montré une meilleure organisation et moins d’erreurs dans leur zone de jeu. Néanmoins, cela ne s’est pas accompagné d’une construction efficace de leur jeu, car ils ont eu du mal à sortir de leur moitié de terrain. Hajar Said a presque marqué un quatrième but pour l’équipe locale après un duel pour le ballon en défense, mais son tir a heurté le poteau.




Ligue des Champions Féminine : Le FC Masar surprend le champion et s’impose

Mamelodi Sundowns contre le FC Masar, le champion face au rookie – cette affiche inédite de la Ligue des Champions Féminine de la CAF a tout pour captiver les spectateurs, du stade Laarbi Zaouli de Casablanca. Bien qu’on aurait pu anticiper une domination des Sud-africaines, ce sont finalement les Égyptiennes qui prennent les devants et poussent leurs rivales à commettre des erreurs.

À l’instar de l’incident causé par Letososo sur Amira Mohamed, la capitaine du FC Masar, il faudra patienter avant qu’elle ne puisse rejouer sur le terrain. Toujours très dynamique, l’attaque formée par Sandrine Niyonkuru et Mahira Ali représente un véritable défi pour la défense des Mamelodi Sundowns. Juste avant la mi-temps, l’attaquante burundaise est poussée dans la zone de réparation par Makhubela. L’arbitre désigne le point de penalty. La numéro 9 du FC Masar s’en charge et offre l’avantage à son équipe, 1-0.

Revenues des vestiaires, face à l’urgence de la situation, les protégées de Jerry Tshabalala intensifient leurs attaques offensives mais se heurtent à la solidité défensive des vice-championnes de l’UNAF. Ni le coup de tête de Mali, ni le tir de Ramelepe ne parviennent à marquer.

Les minutes défilent et le FC Masar s’approche d’un exploit mémorable dans l’histoire de la Ligue des Champions Féminine : réussir à battre le club le plus titré dès son entrée dans la compétition.

Les joueuses de Ramadhan résistent et offrent un récital défensif qui captivent les Mamelodi Sundowns. Un corner signe de derniere chance pour les Sundowns, mais elles ne cadrent pas. Le FC Masar tient son exploit, la formation égyptienne bat les Mamelodi Sundowns.




Ligue des Champions Féminine : Les Edo Queens ne se ratent pas   

Pour leur entrée en lice, les Edo Queens ont signé le carton de la journée en battant 3-0 le Commercial Bank of Ethiopia, au stade Laarbi Zaouli à Casablanca.

Une chose est claire : arriver en retard n’était pas une option. À la cinquième minute, lors de leur première réelle offensive, les Edo Queens ont marqué le tout premier but de leur histoire dans cette compétition. Cette réalisation a été faite par l’inévitable Emem Peace Essien, qui s’est déjà distinguée comme la meilleure buteuse des qualifications de l’UFOA B avec 5 buts et qui n’a pas mis de temps à se faire remarquer pour cette phase finale de la Ligue des Champions Féminine.

Au cours de la première période, les échanges semblent s’équilibrer. Les Éthiopiennes relèvent avec succès le défi physique lancé par les Nigérianes, qui conservent leur léger avantage.

Néanmoins, après la mi-temps, les Edo Queens creusent l’écart grâce à l’intermédiaire de Folashade Ijamilisi. Cela offre à Grace Dakurobo, avec le soutien de Moses Aduku en tribune, l’occasion d’effectuer quelques ajustements, y compris le remplacement par Osigwe. Trois minutes après son entrée, la numéro 10 âgée de 17 ans se distingue en alourdissant le score d’une frappe puissante.

Grâce à ce succès, les Nigérianes prennent la tête du Groupe B, avec un total de trois points, à égalité avec le FC Masar, vainqueur contre les Mamelodi Sundowns. Les championnes d’Afrique en titre se situent en troisième position avec un total de zéro point, tout comme le CBE qui ferme la marche du classement.




TPM-UWC 2-0 : Belle entrée des Dames, Marta Lacho brillante et honorée

Les experts de la CAF ont décerné sans contestation, le trophée de “Woman of the match” à Marta Flora Lacho, auteure d’une éblouissante performance. L’Angolaise a été l’élément majeur de la victoire du TPM pour son entrée en phase finale de Ligue des Champions face à University of the Western Cape. Une partition de haute voltige sur les deux buts.

Dynamique dans le jeu, Lacho montre la voie aux siennes. En seconde période, sur une récupération haute de Elena Obono, elle est trouvée dans la surface. Contrôle orienté du pied droit puis frappe du gauche rasante au second poteau. Inarrêtable pour la gardienne sud-africaine.

Lacho sort ensuite une masterclass à la 76ème minute. Prise de balle subtile, coup de reins pour mettre au supplice son adverse. Elle lève la tête et réalise un amour de centre dosé pour un coup de tête victorieux de Merveille Kanjinga.

Marta Lacho, 25 ans veut inscrire son nom dans les annales de cette compétition, bien sûr en contribuant au rêve du titre du FCF TPM.

Dans le même groupe, les marocaines de l’AS FAR se sont facilement imposée, 3-0, face aux Sénégalaises de Médina. Le mardi 12 novembre à 17h00, l’opposition Mazembe-FAR fera des étincelles dans la ville d’El Jadida.




Eliminatoires CAN 2025 : Kabwit appelé chez les Léopards

C’est un appel qui sonne comme une récompense pour Oscar Kabwit Tshikomb. Le joueur de 19 ans n’a cessé de franchir les étapes dans sa progression. L’attaquant du TPM est convoqué par Sébastien DESABRE pour remplacer Gaël Kakuta, blessé de dernière minute avec son club.

Du haut de ses 19 ans, formé à la Katumbi Football Academy, Kabwit participera aux 5ème et 6èmes journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations face à la Guinée à Abidjan (16 novembre) et à Kinshasa contre l’Éthiopie (19 novembre). C’est le seul joueur évoluant au championnat de la Ligue 1 organisé par la LINAFOOT qui figure parmi les 26 joueurs convoqués

Kabwit était déjà avec les Léopards A’ (CHAN) en ce début de mois, pour un stage de préparation à Kinshasa.

Notons que la RDC compte 12 points et est déjà assurée de jouer la prochaine phase finale de la CAN prévue en 2025 au Maroc.




Les Aigles de la Médina et l’AS FAR prêtes pour un départ tonitruant

Ce samedi, la Ligue des champions féminine de la CAF débute en force avec un choc entre les Aigles de la Médina, pour leur première participation, et l’AS FAR, l’une des équipes annoncées favorites. Dans un contexte de compétition intense, les deux équipes affichent des stratégies et des ambitions qui promettent un match disputé.

Mbayang Thiam, l’entraîneure des Aigles de la Médina, se montre confiante et résolue avant cette entrée en lice. Lors de la conférence de presse, elle a insisté sur l’importance de la préparation mentale de ses joueuses, conscientes qu’elles devront faire face à un environnement hostile, avec le public marocain en soutien pour l’AS FAR. « Nous sommes préparées mentalement pour surmonter cette épreuve, » déclare Thiam. Elle reconnaît que les supporters présents constitueront un défi supplémentaire, mais ses joueuses sont prêtes à relever ce défi et à gérer cette pression supplémentaire.

Cette première participation est également une fierté pour l’équipe, et Thiam souligne la volonté de ses joueuses de faire briller le Sénégal dans cette compétition. Selon elle, leur parcours en qualification a renforcé leur cohésion et leur détermination. « Se qualifier déjà pour la finale, c’est une compétition qu’on a voulu faire. Donc c’est une motivation supplémentaire et ça va booster les joueuses, » a-t-elle expliqué. En dépit du stress inhérent à l’événement, Sadigatou Diallo, joueuse des Aigles de la Médina, a affirmé que l’excitation l’emporte largement, la pression étant gérée grâce à la solidarité entre joueuses. « L’excitation domine sur la pression, » a-t-elle précisé, insistant sur l’importance du soutien entre joueuses pour surmonter les éventuelles tensions.

Du côté de l’AS FAR, l’entraîneur Mohamed Amine Alioua ne cache pas sa détermination à réussir cette édition. Après une performance en demi-teinte lors de l’édition précédente en Côte d’Ivoire, Alioua voit cette compétition comme une chance de « rédemption » pour son équipe. « Lors de l’édition 2022 en Côte d’Ivoire, on pouvait rêver d’un doublé, malheureusement, ce ne fut pas le cas, » a-t-il confié. Il souligne également qu’une réflexion approfondie a été menée pour cette nouvelle édition qui, selon lui, est d’autant plus importante qu’elle se déroule à domicile, sur le sol marocain.

Alioua ne sous-estime pas les Aigles de la Médina, bien qu’il s’agisse de leur première participation. « Bien qu’il s’agisse de la première participation de notre adversaire, les Aigles de la Médina ne sont pas une équipe à prendre à la légère, » affirme-t-il, ajoutant que son staff a analysé minutieusement la philosophie de jeu des Sénégalaises. Il note que l’athlétisme et la rigueur physique des joueuses des Aigles de la Médina représentent l’un de leurs atouts majeurs, et il prépare son équipe à une rencontre intense et disputée.

Les deux équipes abordent ce match avec des stratégies bien définies. Mbayang Thiam prévoit d’adopter une approche professionnelle, en exploitant les qualités de son groupe tout en s’adaptant aux stratégies adverses. « Ce sera un match déterminant, décisif, » a déclaré Thiam, qui espère que ce premier match permettra de poser les bases d’une bonne dynamique pour le reste du tournoi. Elle souligne que son équipe, bien qu’elle ne soit pas favorite, possède des éléments forts qui pourraient créer la surprise. « Nous ne sommes pas l’équipe favorite, mais ce n’est pas pour rien qu’on est champion dans notre zone, » a-t-elle affirmé, exprimant son ambition d’atteindre au moins le second tour.

Pour l’AS FAR, l’objectif est clair : viser la victoire et faire honneur à leur public. Alioua, en tant que pragmatique, adopte une approche basée sur l’efficacité et la remise en question. « Il y a une grande remise en question avant d’entamer cette édition, » dit-il, préparant son équipe à aborder chaque match avec sérieux et discipline. La pression de jouer à domicile est présente, mais Alioua est convaincu que son groupe saura transformer cette attente en force motrice pour viser le titre.

Ce duel entre les Aigles de la Médina et l’AS FAR réunit tous les ingrédients d’une confrontation captivante, avec deux équipes prêtes à tout donner dès le coup d’envoi. Pour les Aigles de la Médina, il s’agit d’une chance de prouver leur valeur en tant que nouvelle équipe dans cette compétition prestigieuse, tandis que pour l’AS FAR, ce match représente une occasion de réaffirmer leur statut et de tourner la page de l’édition 2022. Le rendez-vous est pris pour ce samedi, et les supporters des deux côtés espèrent voir leurs équipes se hisser au sommet.




Entre rêve et détermination : TP Mazembe et UWC s’affrontent pour un premier match inoubliable

Le coup d’envoi de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, ce 9 novembre 2024, au stade Ben M’Hamed El Abdi d’El Jadida marquera un moment historique pour le football africain féminin avec la rencontre tant attendue entre le TP Mazembe et l’University of the Western Cape (UWC). Cette confrontation entre deux clubs aux trajectoires différentes mais aux ambitions communes promet d’offrir un spectacle captivant.

Sous la direction de l’entraîneuse Lamia Boumehdi, TP Mazembe a affiché une préparation sérieuse et minutieuse. Boumehdi, qui mène l’équipe depuis un an et demi, a évoqué l’importance de cette compétition et le désir ardent de son équipe de surpasser leurs précédentes performances. Lors de la conférence de presse, elle a affirmé que l’objectif du TP Mazembe est non seulement de participer, mais bien de soulever le trophée. Pour Boumehdi, l’équipe actuelle possède les qualités nécessaires pour rivaliser avec les meilleures, en s’appuyant sur une structure de jeu solide et une bonne préparation tactique.

Elle et son staff ont analysé les dernières performances de l’UWC, ont identifié des points faibles à exploiter. Elle reconnaît néanmoins que l’adversaire est redoutable et mérite le respect.

Pour l’University of the Western Cape, cette participation représente l’accomplissement d’un rêve pour lequel l’équipe s’est préparée depuis trois ans. Les joueuses, dirigées par leur Thinasonke Mbuli, entrent dans cette compétition avec une grande détermination et un désir de représenter dignement l’Afrique du Sud sur la scène continentale. Amogelang Motau, l’une des joueuses cadres de l’équipe, a expliqué que son rôle dans cette compétition dépasse ses aspirations personnelles. Elle souhaite surtout inspirer ses coéquipières et les aider à gérer la pression d’une telle compétition, où chaque match est une opportunité de grandir et de démontrer leurs talents.

L’équipe sud-africaine a dû s’adapter à des défis spécifiques, notamment l’absence de certaines joueuses clés. Néanmoins, le coach Mbuli est convaincu que les 26 joueuses présentes ont la capacité de compenser ces départs et de faire preuve de résilience. Pour lui, le développement du football féminin en Afrique du Sud, marqué par la présence de deux clubs dans cette Ligue des champions, est un signe encourageant de la croissance du sport féminin. « Ce tournoi est une plateforme cruciale pour le développement du football féminin. Espérons que cela mène à la création d’une Coupe du Monde des Clubs féminine », a ajouté Motau, reflétant l’ambition collective de l’équipe.

Sur le plan tactique, TP Mazembe semble prêt à adopter une approche stratégique, exploitant les espaces identifiés par Boumehdi et son staff lors de leurs analyses de l’UWC. Ce souci du détail reflète l’engagement du TP Mazembe à aborder chaque match avec sérieux et à viser la victoire dès les premières minutes. Boumehdi a également souligné l’importance de rester concentré sur un jeu discipliné tout en évitant de sous-estimer l’adversaire.

Du côté de l’UWC, le défi consiste à maintenir un équilibre entre la rigueur académique de ses joueuses, qui jonglent entre leurs études et le football, et l’intensité physique requise pour ce tournoi. Grâce à un soutien académique bien organisé, les joueuses sud-africaines peuvent toutefois aborder cette compétition avec un esprit serein, assurées que leur avenir est pris en charge. Mbuli a souligné l’importance de ce soutien, affirmant que l’équipe de soutien permet aux joueuses de rester concentrées tout en progressant dans leurs études.




L’anniversaire du premier sacre C1 : 15 ans après, quel souvenir en gardez-vous ?

C’était le premier sacre de la nouvelle ère des Corbeaux. La date : 7 novembre 2009, comme si c’était hier! Un après-midi mémorable, quelque peu nuageux, à Lubumbashi, les dieux du TPM ayant béni la pelouse de Kibassa-Maliba. Les Corbeaux stressés et tremblotants mais vivants à travers des chants de soutien dans les tribunes remplies comme un œuf. Un but, un seul, et c’était le sacre. Deux noms circulèrent, Mabele et Ekanga, comme les hommes de cette finale.

A la fin de l’irrespirable rencontre, le Chairman Moïse KATUMBI soulevait le précieux trophée de la Ligue des Champions de la CAF, 41 ans après. Que de souvenirs!

Faites un commentaire de cette journée où le TPM dominait comme il le fallait ce Heartland du Nigéria (1-0) après avoir perdu le match aller (2-1) à Oweri.

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