Réaction après tirage : Lamine Ndiaye passe le groupe A au peigne fin

Pour la phase de groupes de la Ligue des Champions, le TPM a été fixé sur ses adversaires du groupe A. Des retrouvailles au menu pour des matchs qui s’annoncent tous déterminants. Les Corbeaux vont lancer cette étape à domicile et la termineront toujours à Kamalondo où il faudrait amasser tous les points.

Architecte technique du TPM, le coach Lamine NDIAYE a analysé les atouts de ses futurs adversaires.

Un groupe avec des clubs huppés

Ce sont des équipes que nous connaissons pour les avoir déjà rencontrées. Je connais Al Hilal que j’ai eu à entraîner.

Young Africans, il y a deux ans, était dans le même groupe que le TPM. Le MC Alger est un vieux club que tout le monde connaît en Algérie et qui a toujours possédé une grande équipe.

Même s’il y a souvent de petits problèmes qui retardent leur développement, si ces clubs sont à ce niveau, ça veut dire qu’ils ont retrouvé leur réussite d’antan. C’est une compétition dans laquelle, il y a des équipes championnes et vice-championnes de leur pays. Ça signifie qu’il y a beaucoup de qualité. Plus tu avances, plus ça devient compliqué.

Faire le plein à domicile

L’année dernière, nous avons commencé à l’extérieur, avec une défaite, cela ne nous a pas empêché de nous qualifier. Commencer à la maison veut dire, vouloir faire le plein de points. Ce sont de bonnes équipes qui ne vont pas venir ici en victimes désignées. Bien au contraire, ça donnera des matchs âprement disputés.

Les équipes se tiennent, sauf peut-être Al Ahly. Sinon, tout le monde peut battre tout le monde. Il faut se préparer en conséquence. Avec l’appui de notre public, nous voulons faire le plein à domicile parce que ça aide beaucoup.

Qualité et ferveur chez les adversaires

Young Africans est en pleine progression depuis trois ans. La preuve, ils sont venus taper le TPM ici. Ça veut tout simplement dire qu’il y a beaucoup de qualité et qu’ils cherchent à aller de l’avant

Al Hilal, on ne le présente pas. Dans un passé récent, il faisait partie des tops clubs africains. Malgré la situation du pays qui a forcé l’équipe à l’exile en Mauritanie.

Par rapport à l’année dernière, Al Hilal joue le championnat mauritanien, ce qui lui donne les matchs de compétition dans les jambes même s’ils ne sont pas chez eux. Ça ne doit être une situation facile à gérer.

C’est toujours difficile de jouer en Algérie. Ils ont de fervents supporters qui font beaucoup de bruit dans le stade.




Fideline Ngoy (TPM Mazembe) : “On ne se met pas de limites”  

Fideline Ngoy s’est entretenue avec Cafonline.com. La gardienne du Tout Puissant Mazembe revient sur la campagne qualificative de son équipe pour la Ligue des Champions de la CAF 2024. Les Corbelles vont participer pour la deuxième fois de son histoire à cette compétition.

Elle représente le renouveau du Tout-Puissant Mazembe sur la scène africaine. À 33 ans, la gardienne des Lushoises s’apprête à participer pour la première fois de sa carrière à la plus renommée des compétitions interclubs dédiées au football féminin : la Ligue des Champions Féminines de la CAF.

La native de Kinshasa aborde ce tournoi avec une grande assurance, ayant seulement concédé un but durant la compétition de l’UNIFFAC. Elle est déterminée à laisser sa marque sur l’une des plus prestigieuses scènes africaines. Entretien.

Cafonline.com : Après avoir manqué la Ligue des Champions de la CAF, l’an dernier, vous revoilà dans cette compétition. Quelles sont vos impressions ?

Fideline Ngoy : Nous sommes véritablement ravies de prendre part à cette Ligue des Champions Féminine de la CAF. Le Tout Puissant Mazembe est un club prestigieux qui mérite sa place aux côtés des grands clubs africains. La route vers la qualification n’a pas été facile, car nous avons affronté d’importantes équipes de notre région, dont je souhaite souligner le talent. Maintenant, nous sommes qualifiées pour cette compétition renommée et nous avons de grandes aspirations ainsi que des atouts à mettre en avant.

Quels ont été les mots de votre entraîneure Lamia Boumehdi, pour mener à bien votre campagne qualificative ?

Au cours de cette phase de qualification, notre entraîneure a fait preuve d’une qualité exceptionnelle, réalisant véritablement des merveilles. À certains moments, j’avais la sensation que nous étions douze sur le terrain, tant l’énergie qu’elle communique est palpable. Elle ne cessait de nous répéter que nous sommes les meilleures et que nous disposions de tous les atouts pour réussir.

Dans quel état d’esprit avez-vous abordé ce tournoi de l’UNIFFAC ?

Nous étions des conquérantes. Le Tout-Puissant Mazembe n’avait pas réussi à se qualifier l’année passée. Un revers qui a laissé. Nous devions remédier à cette situation pour notre club. Par conséquent, lorsqu’on se lance dans une compétition avec une telle détermination et ambition, on devient presque invincible.

Comment avez-vous fêté votre qualification ?

Nous avons partagé la joie de cette qualification avec tous, du Président jusqu’aux fans. Cela démontre que cette victoire n’appartient pas uniquement aux joueuses, mais à toute une communauté. C’est pourquoi nous devons servir d’exemples pour les générations à venir, en rédigeant les premières magnifiques pages de l’histoire continentale du Tout Puissant Mazembe féminin.

Qu’est-ce que cette Ligue des Champions Féminine de la CAF représente pour vous ?

C’est le graal. Je suis tellement fière d’y figurer avec ce groupe. Nous n’irons pas à ce tournoi juste pour participer, nous avons vraiment cette volonté de faire plus que cela qui a été réalisé (ndlr : le Tout Puissant Mazembe avait été éliminé au premier tour en 2022), il est temps que l’histoire du TPM féminin se conjugue aussi sur le plan continentale.

La section masculine a gagné plusieurs fois l’équivalent masculin de la Ligue des Champions, est-ce qu’il vous arrive de discuter avec des membres du TPM masculin ? Est-ce qu’ils vous livrent quelques secrets de leur réussite ?

Il nous arrive de discuter avec l’équipe masculine à propos de nos différentes expériences, que ce soit lors du championnat local ou en vue de notre future participation à la Ligue des Champions. Le soutien de nos frères nous encourage énormément dans notre démarche.

Quelles sont vos ambitions dans ce tournoi ?

Nous n’imposons aucune limite, notre objectif n’est pas d’être de simples figurants. Nous aspirons vraiment à nous démarquer dans cette compétition.




Éliminatoires de la CAN 2025 : Les chiffres avant la troisième journée

Alors que la route vers la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, Maroc 2025 continue, la troisième journée promet de livrer des rencontres passionnantes à travers le continent.

Avec des équipes en compétition pour la qualification, les enjeux sont plus élevés que jamais alors que 48 équipes entreront en action à partir de jeudi dans leur quête pour se qualifier pour la compétition phare du football africain.

Voici les faits et chiffres clés avant les matchs à venir.

Namibie – Zimbabwe (10 octobre 2024)

La Namibie a perdu ses trois derniers matchs de qualification pour la CAN, tandis qu’elle a concédé au moins un but dans 12 de ses 13 derniers matchs (4 victoires, 2 nuls, 7 défaites).

Le Zimbabwe a fait match nul lors de ses deux qualifications pour la CAN en 2024 (0-0), plus de matchs nuls sans but que lors de ses 28 précédents matchs de qualification combinés (1).

Khama Billiat, du Zimbabwe, a été impliqué dans plus de tirs (12 — 5 tirs, 7 occasions créées) sans enregistrer de but ni d’assistance que tout autre joueur lors des qualifications pour la CAN 2025 jusqu’à présent.

Cap-Vert – Botswana (10 octobre 2024)

Un seul des 10 derniers matchs de qualification pour la CAN du Cap-Vert s’est terminé par un match nul (6 victoires, 3 défaites), c’était contre l’Eswatini en mars 2023 (0-0).

Le Botswana n’a remporté que deux de ses 22 derniers matchs de qualification pour la CAN (3 nuls, 17 défaites). Ces victoires ont été contre la Zambie en novembre 2020 (1-0) et la Libye en juin 2022 (1-0).

Le recordman de sélections et meilleur buteur du Cap-Vert, Ryan Mendes, n’a eu que deux tirs lors de cette phase de qualification pour la CAN ; il a trouvé le chemin des filets avec les deux tentatives.

Burkina Faso – Burundi (10 octobre 2024)

 

Le Burkina Faso n’a perdu qu’un seul de ses 15 derniers matchs de qualification pour la CAN (8 victoires, 6 nuls), leur seule défaite durant cette période étant contre le Cap-Vert en juin 2023 (1-3).

Le Burundi a alterné entre défaite et victoire lors de ses cinq derniers matchs de qualification pour la CAN, perdant 1-0 contre le Sénégal lors de leur dernier match.

Seules quatre équipes ont eu moins de tirs que le Burundi (15) dans les qualifications pour la CAN 2025 jusqu’à présent, mais bien qu’ils aient marqué trois buts, seules l’Ouganda (28,6 %) et l’Égypte (28 %) ont un meilleur taux de conversion des tirs que le Burundi (20 %).

Algérie – Togo (10 octobre 2024)

L’Algérie est invaincue lors de ses 16 derniers matchs de qualification pour la CAN (12 victoires, 4 nuls). Leur dernière défaite remonte à octobre 2018 contre le Bénin (0-1), et ils n’ont pas perdu à domicile dans la compétition depuis juin 2007 (0-2 contre la Guinée).

Le Togo est invaincu lors de ses cinq derniers matchs de qualification pour la CAN (2 victoires, 3 nuls), les trois derniers matchs ayant produit 11 buts (une moyenne de 3,7 par match).

Amine Gouiri de l’Algérie a marqué trois buts lors de ses quatre derniers matchs internationaux, dont deux lors de ses deux derniers matchs de qualification pour la CAN.

RD Congo – Tanzanie (10 octobre 2024)

La RD Congo a remporté chacun de ses six derniers matchs de qualification pour la CAN sans encaisser de but, leur dernière défaite remontant à juin 2022 contre le Soudan (1-2).

La Tanzanie est invaincue lors de ses quatre derniers matchs de qualification pour la CAN (2 victoires, 2 nuls), ces quatre matchs ayant produit seulement quatre buts (3 pour, 1 contre).

Fiston Mayele de la RD Congo a marqué trois buts lors de ses quatre derniers matchs de qualification pour la CAN, tous dans les 15 dernières minutes du match.

Madagascar – Gambie (11 octobre 2024)

Madagascar est sans victoire lors de ses 12 derniers matchs de qualification pour la CAN (6 nuls, 6 défaites), leur dernière victoire remontant à novembre 2019 (6-2 contre le Niger). Ils n’ont marqué que deux buts lors de leurs 10 derniers matchs de qualification.

La Gambie a perdu sept de ses neuf derniers matchs toutes compétitions confondues (1 victoire, 1 nul), leur seule victoire étant contre les Seychelles en juin dernier (5-1). Leurs cinq derniers matchs ont produit 21 buts (11 pour, 10 contre), une moyenne de 4,2 par match.

Seul Carlos Baleba du Cameroun (10) a réalisé plus de dribbles que Yankuba Minteh de la Gambie (8) lors des deux premières journées des qualifications pour la CAN 2025.

Tunisie – Comores (11 octobre 2024)

La Tunisie a remporté ses 16 derniers matchs de qualification pour la CAN sur son sol. La dernière équipe à éviter la défaite contre elle était la Sierra Leone en octobre 2012 (0-0).

Les Comores sont invaincus lors de leurs quatre derniers matchs de qualification pour la CAN (1 victoire, 3 nuls), chacun des trois derniers se terminant par un score de 1-1.

Youssef M’Changama des Comores n’a eu que deux tirs cadrés lors de ces qualifications pour la CAN mais a marqué avec les deux tentatives. Les deux buts ont été marqués de l’extérieur de la surface, y compris un coup franc direct contre la Gambie lors de la première journée.

Gabon – Lesotho (11 octobre 2024)

Le Gabon a perdu quatre de ses cinq derniers matchs de qualification pour la CAN mais a remporté son dernier match, battant la République Centrafricaine 2-0 en septembre.

Lesotho n’a remporté qu’un seul de ses 17 derniers matchs de qualification pour la CAN (6 nuls, 10 défaites), leur victoire ayant eu lieu contre les Seychelles en mars 2022 (3-1). Ils ont perdu chacun de leurs six derniers matchs dans la compétition.

Pierre-Emerick Aubameyang a marqué lors de chacun de ses trois derniers matchs pour le Gabon. Il tentera de marquer lors d’un quatrième match international consécutif pour la première fois de sa carrière.

Égypte – Mauritanie (11 octobre 2024)

L’Égypte est le meilleur buteur après les deux premières journées des qualifications pour la CAN 2025, inscrivant sept buts (sans en encaisser), avec six joueurs différents marquant. Trézéguét est le seul joueur à avoir marqué plus d’une fois pour l’Égypte.

L’Égypte a remporté chacun de ses six derniers matchs de qualification pour la CAN (16 buts pour, 1 contre). Au total, ils n’ont perdu qu’un seul de leurs 19 derniers matchs de qualification pour la CAN (14 victoires, 4 nuls), cette défaite ayant eu lieu contre l’Éthiopie en juin 2022.

La Mauritanie n’a remporté que deux de ses 14 derniers matchs toutes compétitions confondues (3 nuls, 9 défaites). Leurs victoires étaient contre l’Algérie à la CAN (1-0) et contre le Botswana lors des qualifications pour la CAN en septembre (1-0).

Bénin – Rwanda (11 octobre 2024)

Le Bénin n’a remporté que deux de ses 11 derniers matchs de qualification pour la CAN (3 nuls, 6 défaites), avec des victoires contre le Rwanda en mars 2023 (3-0) et la Libye en septembre 2024 (2-1).

Le Rwanda n’a remporté qu’un seul de ses 22 derniers matchs de qualification pour la CAN, cette victoire ayant eu lieu contre le Mozambique en mars 2021 (1-0). Depuis 2020, 67 % de ses matchs de qualification pour la CAN se sont terminés par un match nul (8 sur 12).

Steve Mounié du Bénin a disputé 28 duels aériens et en a remporté 16 de plus que tout autre joueur lors des qualifications pour la CAN 2025 jusqu’à présent.

Nigeria – Libye (11 octobre 2024)

Le Nigeria a remporté 14 de ses 19 derniers matchs de qualification pour la CAN, ne perdant qu’une seule fois (0-1 contre la Guinée-Bissau en mars 2023).

Les deux précédents affrontements du Nigeria et de la Libye lors des qualifications pour la CAN ont produit un total de neuf buts, le Nigeria remportant les deux rencontres en octobre 2018 (4-0 et 3-2).

Victor Osimhen du Nigeria a marqué 16 buts lors des trois dernières éditions des qualifications pour la CAN, plus que tout autre joueur.




Éliminatoires de la CAN CAF: Zoom sur le troisième acte

À l’approche de la troisième journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 CAF TotalEnergies, l’excitation monte parmi les 48 équipes nationales en compétition.

Au cours des prochains jours, les équipes s’affronteront dans une série de matchs cruciaux pour se qualifier au tournoi de football majeur d’Afrique. Avec 24 rencontres programmées, chaque match jouera un rôle essentiel dans la détermination des équipes qui obtiendront leur place pour le Maroc en 2025.

Voici un aperçu des confrontations dans chaque groupe :

Groupe A

La Tunisie est en tête du Groupe A avec deux victoires en deux matchs et cherchera à maintenir son parcours parfait contre les Comores, qui cherchent désespérément leurs premiers points. Madagascar et la Gambie, toutes deux sans points, sont sous pression pour obtenir des victoires essentielles lors de leur confrontation. Les prochains matchs pourraient redéfinir la dynamique de ce groupe, notamment pour ceux qui luttent pour rester en course.

Rencontres : Madagascar vs Gambie, Tunisie vs Comores

Groupe B

Le Maroc s’impose comme l’équipe à battre dans le Groupe B, avec deux victoires convaincantes. Ils affronteront la République centrafricaine, déterminée à garder ses espoirs de qualification en vie. Le Gabon et le Lesotho, tous deux encore à la recherche de leurs premiers points, se disputeront une rencontre cruciale qui pourrait avoir des répercussions significatives sur leurs chances de qualification. Cette journée promet d’être décisive, alors que les équipes tentent de tracer leur chemin vers la phase finale.

Rencontres: Gabon vs Lesotho, Maroc vs République centrafricaine

Groupe C

L’Égypte continue de dominer le Groupe C, ayant remporté ses deux matchs avec brio. Ils seront testés par la Mauritanie, solide deuxième du groupe, qui devra donner le meilleur d’elle-même pour défier les Pharaons. Le Cap-Vert et le Botswana sont impatients de prouver leur valeur et doivent capitaliser sur leurs prochains matchs pour progresser. Attendez-vous à des affrontements intenses, chaque équipe luttant pour des points cruciaux.

Rencontres : Cap-Vert vs Botswana, Égypte vs Mauritanie

Groupe D

Le Nigeria reste le leader du Groupe D avec des performances solides, tandis que le Bénin le suit de près en deuxième position. Le match contre la Libye offre au Nigeria une chance de consolider sa position, tandis que le Rwanda cherche désespérément sa première victoire face au Bénin. Les enjeux sont élevés alors que les équipes cherchent à se positionner dans les deux premières places pour assurer leur qualification pour le Maroc.

Rencontres : Nigeria vs Libye, Bénin vs Rwanda

Groupe E

L’Algérie est en tête du Groupe E avec deux victoires convaincantes et visera à poursuivre sur cette lancée face au Togo. La Guinée équatoriale et le Libéria, tous deux en quête de stabilité, s’affrontent dans un match crucial pour leur avenir en qualification. La pression monte pour toutes les équipes, chaque point étant vital dans la course à la qualification.

Rencontres : Algérie vs Togo, Guinée équatoriale vs Libéria

Groupe F

L’Angola mène la charge dans le Groupe F avec un parcours parfait jusqu’à présent. Ils chercheront à prolonger leur série de victoires contre le Niger, qui est désespéré de récolter des points. Le Soudan, deuxième du groupe, affrontera le Ghana dans un match prometteur. Alors que les équipes se battent pour se positionner, la tension est palpable avec chaque match ayant le potentiel de remanier le classement du groupe.

Rencontres : Ghana vs Soudan, Angola vs Niger

Groupe G

La Côte d’Ivoire se tient solidement en tête du Groupe G avec deux victoires et se prépare à affronter la Sierra Leone, qui cherche ses premiers points. La Zambie, à ses trousses, affrontera le Tchad, espérant consolider sa propre position. Cette journée de matchs représente une opportunité cruciale pour les équipes moins bien classées de s’affirmer et de maintenir leurs espoirs de qualification.

Rencontres : Côte d’Ivoire vs Sierra Leone, Zambie vs Tchad

Groupe H

La RD Congo mène actuellement le Groupe H avec deux victoires, mais la Tanzanie représente un défi de taille alors qu’elle tente de réduire l’écart. L’Éthiopie et la Guinée sont en quête de points et chercheront à saisir les occasions dans leurs matchs respectifs. La compétitivité de ce groupe s’intensifie, promettant des affrontements passionnants.

Rencontres : RD Congo vs Tanzanie, Guinée vs Éthiopie

Groupe I

Les solides performances du Mali le placent en tête du Groupe I, tandis que le Mozambique occupe la deuxième place. La Guinée-Bissau et le Swaziland, toujours sans points, ressentent la pression de faire leurs preuves. Avec des matchs cruciaux à l’horizon, chaque point compte pour les équipes cherchant à se qualifier.

Rencontres : Mozambique vs Eswatini, Mali vs Guinée-Bissau

Groupe J

Le Cameroun est en tête du Groupe J, démontrant sa force dans les qualifications, tandis que le Kenya suit de près en deuxième place. La Namibie a un besoin urgent de points et affrontera le Zimbabwe dans un défi de taille. La dynamique de ce groupe évolue alors que les équipes se battent pour la suprématie et une chance de se qualifier.

Rencontres : Cameroun vs Kenya, Namibie vs Zimbabwe

Groupe K

L’Ouganda et l’Afrique du Sud mènent tous deux dans le Groupe K. Ils se préparent pour des matchs cruciaux qui détermineront leurs positions dans la course à la qualification. Le Congo et le Soudan du Sud cherchent à marquer les esprits et doivent réaliser de bonnes performances pour maintenir leurs espoirs en vie.

Rencontres : Ouganda vs Soudan du Sud, Afrique du Sud vs Congo

Groupe L

Le Burkina Faso et le Sénégal sont à égalité en tête du Groupe L, tous deux ayant montré de solides performances jusqu’à présent. Ces équipes chercheront à obtenir des victoires pour maintenir leurs positions, tandis que le Malawi cherche désespérément ses premiers points. Ce groupe s’annonce comme le théâtre d’une compétition intense alors que la bataille pour la qualification s’intensifie.

Rencontres : Burkina Faso vs Burundi, Sénégal vs Malawi




La phase de groupes fixée: Les Corbeaux héritent de Young Africans, MC Alger et Al Hilal

Les deux derniers mois de l’année 2024 s’annoncent décisifs pour le TPM. Au terme du tirage au sort effectué ce lundi 7 octobre 2024 au Caire en Egypte, les Corbeaux sont logés dans le groupe A.

Dans les doigts du capitaine de la sélection guinéenne de football et de l’Egyptien Ahmed FATHI, les adversaires suivants sont sortis pour accompagner le TPM dans ce groupe : les Tanzaniens de Young Africans avec sa colonie de Congolais, les Soudanais de Al Hilal SC dirigé par Florent IBENGE qui jouera ses matchs à Nouakchott à cause de la guerre au Soudan et les Algériens du Mouloudia Club d’Alger. Des matchs au Nord, à l’Est et à l’Ouest pour des déplacements qui ne seront certainement pas aisés.

Des retrouvailles dans les airs. Petit historique de récentes confrontations

En Ligue des Champions

– Face au MC Alger

17.07.2018 : 1-0 à Kamalondo en faveur des Corbeaux

27.07.2018 : 1-1 à Alger

– Face à Al Hilal Omdurman

09.04.2021 : 2-1 à Kamalondo

24.02.2021 : 0-0 au Soudan

En Coupe de la Confédération, face à Young Africans

02.04.2023 : 0-1, défaite à Kamalondo

19.02.2023 : 3-1, défaite à Dar-es-Salaam




CAN CAF TotalEnergies 2025 : Programme de la 3e journée

Cette semaine, la marche vers la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, qui se tiendra au Maroc en 2025, se poursuit, avec 48 sélections nationales du continent qui se préparent pour une nouvelle série de matchs de qualification passionnants.

La troisième journée des qualifications se tiendra du jeudi 10 au 12 octobre 2024, avec des équipes réparties en 12 groupes qui s’affronteront lors de matchs captivants. Un total de 24 rencontres est prévu, alors que les équipes s’efforcent d’assurer leur place au prestigieux tournoi de football d’Afrique. Les deux meilleures équipes de chacun des onze groupes, à l’exception de celui du pays hôte, le Maroc, se qualifieront pour la compétition. Ces qualifications permettront de déterminer les 24 équipes participant à la 35e édition du plus grand événement sportif du continent, qui se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Voici le calendrier complet de la troisième journée des qualifications pour la CAN 2025 (toutes les heures en GMT) :

Jeudi 10 octobre 2024

13:00 : Namibie vs Zimbabwe

16:00 : Cap-Vert vs Botswana

16:00 : RD Congo vs Tanzanie

16:00 : Ghana vs Soudan

19:00 : Algérie vs Togo

19:00 : Burkina Faso vs Burundi

Vendredi 11 octobre 2024

13:00 : Guinée équatoriale vs Liberia

13:00 : Zambie vs Tchad

13:00 : Mozambique vs Eswatini

14:00 : Madagascar vs Gambie

16:00 : Égypte vs Mauritanie

16:00 : Nigeria vs Libye

16:00 : Bénin vs Rwanda

16:00 : Cameroun vs Kenya

16:00 : Ouganda vs Soudan du Sud

17:00 : Afrique du Sud vs Congo

19:00 : Sénégal vs Malawi

19:00 : Angola vs Niger

19:00 : Côte d’Ivoire vs Sierra Leone

19:00 : Mali vs Guinée-Bissau

19:00 : Tunisie vs Comores

19:00 : Gabon vs Lesotho

Samedi 12 octobre 2024

16:00 : Guinée vs Éthiopie

19:00 : Maroc vs République Centrafricaine




Moses Aduku (Edo Queens) : “La Ligue des Champions Féminine de la CAF sera difficile”

Moses Aduku, l’entraineur des Edo Queens s’est entretenu avec CAFOnline.com. Après avoir guidé les Bayelsa Queens à la médaille de bronze en 2022, le Nigérian ambitionne grand pour cette édition. Pour le tacticien, il est crucial de considérer toutes les équipes avec sérieux.

Dans le contexte de l’enthousiasme croissant autour de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, CAFOnline.com a eu l’occasion d’interviewer Moses Aduku, l’entraîneur de l’équipe nigériane des Edo Queens, qui se prépare à prendre part à cette compétition.

Après leur remarquable victoire au tournoi UFOA B, qui leur a garanti une participation à cette compétition prestigieuse, Moses Aduku partage ses réflexions sur le parcours de l’équipe, ses ambitions et l’évolution du football féminin en Afrique.

Dans cet entretien avec le tacticien nigérian, l’engagement de l’équipe est mis en lumière alors qu’elle se prépare à représenter le Nigeria à la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Les Edo Queens visent non seulement la participation, mais également à laisser leur marque dans ce tournoi prestigieux en mettant tout en œuvre pour décrocher le titre.

CAFOnline.com : Quelle a été la difficulté de décrocher la victoire lors du tournoi de l’ UFOA B en Côte d’Ivoire, qui vous a ouvert les portes de la Ligue des Champions Féminine de la CAF ?

Moses Aduku : C’était une compétition incroyable. Pour notre première participation, nous y sommes allés avec la détermination de ne pas être seulement des concurrents, mais aussi de voir si nous pouvions gagner. Chaque match ressemblait à une finale de coupe.

Mes joueuses se trouvaient dans une forme optimale. Nous avons traité chaque rencontre comme essentielle. Nous avons commencé par une victoire de 1-0 contre le Niger, suivie d’une victoire de 3-0 contre le Ghana. Par la suite, nous avons affronté le Burkina Faso, que nous avons battu 1-0. Ce succès n’est pas uniquement dû à notre victoire, mais aussi à la prise de conscience de l’importance de notre présence en Côte d’Ivoire. Nous avons exploité nos chances et avons su vaincre l’équipe hôte en demi-finale avec un score de 2-1, avant de triompher en finale contre l’équipe du Bénin avec un score de 3-0.

Le parcours n’a pas été simple, pourtant le dévouement a porté ses fruits. Mes joueuses étaient disposées à fournir des efforts. Nous avons organisé des sessions d’entraînement intensives et des matchs amicaux pour former notre équipe. Bien que cela ait été ardu, nous sommes fiers de représenter l’Afrique de l’Ouest.

Désormais, que vous êtes qualifiés, quelles aspirations avez-vous pour la Ligue des Champions Féminine ?

À ce stade, il est impensable de partir les mains vides. Nos préparatifs ont commencé le jour de notre qualification. Nous exprimons notre gratitude au gouvernement de l’État d’Edo pour les ressources qu’il nous a fournies, nous permettant de passer d’un entraînement régulier à un cadre plus approprié pour la Ligue des Champions Féminine. Cela promet d’être un défi, mais tout comme lors de notre succès à l’UFOA B, nous comptons aborder chaque match avec sérieux pour ramener le trophée chez nous.

Quelles joueuses des Edo Queens devraient susciter l’intérêt de l’Afrique entière pendant cette Ligue des Champions Féminine ?

Pour moi, je pense que notre force réside dans l’équipe dans son ensemble plutôt que de se concentrer sur des joueurs individuels. Les fans devraient surveiller l’ensemble de notre équipe.

À votre avis, quelles actions l’Afrique devrait-elle poursuivre pour renforcer le développement du football féminin sur le continent ?

Je suis convaincu que la Ligue des Champions Féminine de la CAF doit rester au sommet des priorités. Avant son instauration, les joueuses se retrouvaient sans véritable objectif après la fin de leurs ligues nationales. Désormais, grâce à la Ligue des Champions, il y a un intérêt considérable à remporter des titres, puisque toutes souhaitent se produire sur la scène continentale.

Il serait avantageux d’augmenter le nombre d’équipes engagées. En ce moment, nous comptons huit équipes, et porter ce chiffre à douze constituerait une amélioration significative. De plus, nous devons veiller à ce que nos équipes fassent preuve de discipline sur le terrain, en respectant notre formation tant lorsque nous avons le ballon que lorsque nous le perdons, tout en minimisant les fautes inutiles. Garder cette discipline, tout en ayant une mentalité offensive, est essentiel pour notre avancement.

Le Nigeria possède un riche héritage dans le football féminin en Afrique, suscitant ainsi de grandes attentes. Ressentez-vous, vous et votre équipe, cette pression ?

Il est indéniable que tous les participants de la Ligue des Champions devront faire face à la pression, et pas uniquement notre équipe. Bien que nous soyons parmi les meilleures équipes de football africain, il faut garder à l’esprit que les matchs durent 90 minutes et que la préparation est cruciale. Je remercie le gouvernement de l’État d’Edo pour avoir facilité notre préparation approfondie. Les attentes sont élevées, étant donné que nous n’avons jamais obtenu ce titre auparavant, mais nous sommes déterminés à surmonter toute pression en nous concentrant sur notre stratégie et en l’appliquant correctement.

Les Edo Queens peuvent-elles faire mieux que les précédentes équipes nigérianes dans la Ligue des Champions Féminine de la CAF ?

Il est possible d’apprendre des leçons des performances antérieures de nos représentants. Par exemple, les Bayelsa Queens, qui ont atteint les demi-finales, ont montré de bonnes performances, mais n’ont pas su tirer parti de certaines occasions cruciales. Nous souhaitons capitaliser sur ces enseignements pour mieux saisir nos opportunités à l’avenir.

Quelles aspirations personnelles espérez-vous concrétiser lors de ce tournoi continental ?

Notre objectif ultime est de remporter le trophée. C’est ce que nous souhaitons ardemment. Nous sommes conscients que cela ne sera pas une mince affaire, mais nous restons focalisés sur un match à la fois.

De quelle manière la participation à la Ligue des Champions influencera-t-elle votre parcours professionnel ?

Il s’agit d’une plateforme de grande importance, incarnant le plus haut niveau de rivalité entre clubs africains, ce qui ajoutera certainement de la valeur à mon CV. Par conséquent, il est primordial que chacun d’entre nous, même les joueuses, s’investisse pleinement.

Que pensez-vous du niveau du football féminin en Afrique ?

Le football féminin en Afrique connaît une croissance impressionnante. Désormais, aucune équipe n’est à prendre à la légère.

Quel est votre message à l’attention des fans des Edo Queens et des supporters nigérians ?

J’invite nos fans à prier pour nous et à attendre de grandes performances de l’équipe.




La phase de groupes de la Ligue des Champions promet des duels captivants

Les clubs emblématiques du football africain sont à l’avant-plan dans le tirage de la phase de groupes. La phase de groupes inclut la représentation des six unions zonales de la CAF. Les débutants aspirent à rejoindre la phase à élimination directe.

Le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies pour la saison 2024/25 s’est tenue ce lundi, annonçant une compétition excitante et des affrontements de grande intensité.

Fort de ses 12 titres en Ligue des Champions CAF TotalEnergies, Al Ahly, le club égyptien emblématique, a hérité du Groupe C, reconnu comme le plus redoutable de la compétition. Cette poule inclut aussi le CR Belouizdad d’Algérie, Orlando Pirates, et le Stade d’Abidjan, qui participe cette année pour la première fois à la phase de groupes.

Il est intéressant de noter que les six unions zonales de la CAF participeront à cette phase de groupes, ce qui témoigne du développement continu du football africain à travers le continent.

En tant que quintuple vainqueur du tournoi et demi-finaliste de l’édition précédente, le TP Mazembe se retrouve tête de série du Groupe A, alignant dans ses matchs les Young Africans en pleine progression, un Al Hilal résolu, ainsi que le MC Alger d’Algérie.

Le groupe B est composé des Mamelodi Sundowns, qui ont été couronnés champions d’Afrique en 2016 et visent à remporter un deuxième titre. Ils se rendront à deux reprises au nord pour affronter le Raja Casablanca et l’AS FAR. On y retrouve également le Maniema Union FC, représentant de la République Démocratique du Congo, qui participe pour la première fois à la phase de groupes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

Le Groupe D constitue un défi de taille pour l’ES Tunis, finaliste de la saison précédente, qui devra affronter les ambitions de Pyramids FC ainsi que celles de deux équipes que sont GD Sagrada Esperança d’Angola et Djoliba AC du Mali.

Les groupes de la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies 2024/25

GROUPE A : TP Mazembe (RDC), Young Africans SC (TAN), Al Hilal (SUD), MC Alger (ALG)

GROUPE B : Mamelodi Sundowns (RSA), Raja CA (MAR), AS FAR (MAR), Maniema Union (RDC)

GROUPE C : Al Ahly SC (EGY), CR Belouizdad (ALG), Orlando Pirates (RSA), Stade d’Abidjan (CIV)

GROUPE D : ES Tunis (TUN), Pyramids FC (EGY), GD Sagrada Esperança (ANG), Djoliba AC (MLI)

Calendrier de la phase de groupes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies

Journée 1 : 26-27 novembre 2024

Journée 2 : 6-8 décembre 2024

Journée 3 : 13-15 décembre 2024

Journée 4 : 3-5 janvier 2025

Journée 5 : 10-12 janvier 2025

Journée 6 : 17-19 janvier 2025

Cliquez ICI pour la liste des matchs.

La CAF dévoilera prochainement toutes les informations concernant les rencontres, les lieux et les dates. En attendant, les fans sont encouragés à suivre les discussions en cours sur les plateformes numérique de la CAF, en utilisant le hashtag #TotalEnergiesCAFCL.




Lamine Ndiaye : “Un match nul mérité”

Face à une équipe de Malole regroupée en bloc, le TPM a évité le piège avec une égalisation de Jean DIOUF dans la dernière minute du temps additionnel, sur un décalage de Oscar KABWIT.

Voici l’analyse globale du match par le coach Lamine NDIAYE.

Notre manque de justesse

Sur leur seul tir du match, ils ont marqué. Nous, nous avons manqué de justesse et de discernement. Avec un peu plus de lucidité, nous aurions pu nous faciliter la tâche. Nous nous sommes compliqués tous seuls. Les passes n’étaient pas ajustées. Sur l’ensemble du match, c’est un nul mérité.

Toutes les équipes qui jouent contre nous, jouent le match de leur vie. Peut-être qu’après, au prochain match, elles vont exploser. C’est un championnat, il y a encore des matchs. Nous avons raté notre entrée. Ce résultat va réveiller les garçons. Certains étaient dans un certain confort.

Pour que Kabwit soit un grand

Quand il fera preuve de discernement. Quand il faut frapper, quand il faut passer et temporiser, ça sera un grand joueur. Les grands joueurs, c’est savoir jouer juste et au bon moment. Il a encore beaucoup de travail devant lui.

Nous jouons dans 10 jours à Kalemie. Il faut se réveiller. Il y a ceux qui roupillent encore. Heureux pour nous d’avoir fait ce match nul.

Nous avions envie de bien débuter le championnat, chez nous en plus. Malheureusement, c’est un match nul heureux. Les garçons qui sont entrés ont apporté quelque chose. Je ne sais pas si c’est eux que nous donnerons confiance prochainement. Le championnat est encore long, ce n’est que le début, nous allons continuer de travailler.

Rien ne sera facile

Tous les adversaires sont prenables mais il faut se rendre le match facile en faisant ce qu’il faut. Ce n’était pas le cas. Sur le plan technique, il y avait beaucoup de déchets. Sur le plan de l’engagement, certains garçons n’étaient pas à fond. Pour gagner des matchs, il faut que tout le monde soit à son meilleur niveau.




Thinasonke Mbuli (University of Western Cape) : “On doit saisir cette opportunité des deux mains”

Thinasonke Mbuli, l’entraîneure de l’UWC s’est entretenue avec CAFOnline.com. La Sud-africaine est ravie de participer à sa première Ligue des Champions Féminine de la CAF. Selon elle, cette compétition est une belle vitrine pour montrer les talents de ses joueuses

Thinasonke Mbuli, l’entraîneure de l’University of Western Cape (UWC), voit en la prochaine Ligue des Champions Féminine de la CAF une occasion unique aux joueuses de démontrer leurs talents et d’évoluer professionnellement.

Mbuli, qui a mené l’équipe universitaire à sa première victoire dans le tournoi COSAFA de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, souligne que les joueuses « doivent profiter de cette chance pleinement, car c’est la plus importante compétition de clubs féminins en Afrique ».

Dans cette interview exclusive accordée à CAFOnline, Mbuli, entraîneure adjointe de Banyana Banyana, évoque ses réflexions sur l’entraînement au sein d’un club universitaire et souligne l’importance pour son équipe de réussir sur le plan académique.

Coach, félicitations pour la qualification à la Ligue des Champions Féminine de la CAF, que pensez-vous de cet accomplissement ?

C’est une réalisation exceptionnelle pour l’équipe et l’université, qui est la première à atteindre cet exploit. Je considère cela comme l’un de nos plus grands succès en tant que club. Participer au tournoi COSAFA était déjà une belle expérience, mais se qualifier pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF, la plus prestigieuse des compétitions de clubs féminins en Afrique, est un souhait partagé par tous. Nous sommes donc ravis d’avoir enfin concrétisé notre rêve, qui a toujours été notre but.

La saison précédente a été une réussite, malgré la perte du championnat à seulement quatre matchs de la fin. Cela prouve que nous avons travaillé dur pour triompher dans la ligue. L’opportunité que nous avons eue était comme un cadeau du ciel, et c’est ce que j’ai partagé avec les joueuses. J’espère qu’elles sauront saisir cette chance avec détermination.

Au commencement de la saison, était-ce l’un des objectifs que vous vous étiez fixés ?

Au cours des trois dernières saisons, nous avons observé les qualifications pour le COSAFA en espérant y participer. Ainsi, même durant notre entraînement de pré-saison, nous avions prévu de prendre part à ce tournoi. En général, nous disputons environ 40 matches par saison, incluant les rencontres de championnat, le football universitaire et les championnats de l’USSA. Cependant, la préparation de cette saison visait à organiser 60 matchs, incluant le COSAFA. Cela faisait donc partie intégrante de notre stratégie, et lorsque nous avons réussi à nous qualifier, nous étions ravis, ce qui nous a permis d’être compétitifs. Même après avoir perdu le premier match, nous avons dû rappeler aux joueuses qu’elles étaient là où elles souhaitaient être, ce qui nous a poussé à revenir et à gagner.

Quelle est l’importance pour l’équipe d’exceller lors de cette saison face aux meilleurs clubs d’Afrique ?

Je crois qu’il est essentiel pour nous de bien nous préparer. C’est la première fois que nous participons à ce tournoi, et nous ne voulons pas y aller simplement pour faire acte de présence. Nous avons observé les bénéfices que ce tournoi a apportés à d’autres joueuses d’autres équipes. C’est une compétition de haut niveau et une occasion pour les joueuses de se faire remarquer. Je rappelle aux athlètes que peu d’entre elles auront l’opportunité de représenter l’équipe nationale, donc à ce stade, si elles excellents, cela attirera des recruteurs, et qui sait ce qui pourrait en découler, elles pourraient décrocher une meilleure opportunité. Si une joueuse a la chance d’obtenir une meilleure offre, nous ne l’empêcherons pas de partir, nous l’accepterons et la soutiendrons. Bien que nous souhaitions réussir en tant que club, il est également important de respecter les ambitions individuelles des joueuses, et notre rôle est de les aider à réaliser leurs aspirations tout en mettant en avant le niveau de notre football à travers l’Afrique.

En quoi votre expérience avec l’équipe nationale est-elle bénéfique pour le tournoi, et quelle importance cela revêt-il pour l’équipe ?

Mon parcours avec l’équipe nationale pourrait être bénéfique, mais il est important de noter que le football en club diffère de celui au niveau international. Nous allons nous appuyer sur l’expérience des joueuses ayant participé à l’équipe nationale et ayant évolué en dehors de la région COSAFA, car elles ont une compréhension des matchs à travers diverses régions d’Afrique. En ce sens, leur vécu sera précieux pour bien préparer notre mental.

En plus des compétences individuelles, la Ligue des Champions Féminine requiert une grande résilience mentale. Quelles stratégies envisagez-vous d’adopter avec votre équipe pour développer cette qualité ?

Il est indéniable qu’évoluer en Afrique exige à la fois une grande force mentale et une bonne condition physique. Au cours des qualifications du COSAFA, nos joueuses, qui ont des tailles modestes, ont été mises à l’épreuve physiquement. Bien que la taille ne soit pas un facteur déterminant dans le football, cette évaluation physique nous a permis de travailler sur notre atout principal : la possession du ballon, ce qui a très bien réussi à notre équipe.

Nous avons également l’opportunité d’être dans une université, ce qui nous donne accès à des psychologues du sport. Étant donné que nous ne pouvons pas tout gérer seuls en tant qu’entraîneurs, il est essentiel d’avoir des assistants, ce qui nous permet de solliciter d’autres domaines de l’université pour obtenir leur soutien, notamment en collaborant avec les psychologues du sport présents sur le campus.

Étant donné que la majorité des joueuses sont des étudiantes, quelles solutions envisagez-vous pour concilier le football et les études ?

Il est très difficile de parvenir à un équilibre entre les deux, et j’espère réellement que le tournoi aura lieu après les examens, étant donné qu’octobre/novembre est la période des examens, et nous ne voulons pas que les joueuses aient à les reporter. J’espère vraiment que les dates seront fixées après la période d’examen.

Ce fut une situation complexe, mais nous sommes fiers d’avoir douze diplômées au sein de notre équipe, et je suis certain que nous en aurons encore plus l’année prochaine, malgré les difficiles défis que cela représente. Au bout du compte, nous sommes une équipe universitaire et l’éducation est au cœur de notre mission. En tant qu’équipe technique, nous essayons également de leur offrir des journées de repos pour qu’elles puissent se concentrer sur leur formation. De plus, nous avons un département qui aide nos joueuses, veille sur leurs résultats académiques, et met en avant celles qui éprouvent des difficultés.

Pour conclure, l’University of Western Cape se distingue dans le football, tant pour les hommes que pour les femmes. Quel est le facteur de cette réussite ?

Je crois que nous avons eu la chance de conserver la même équipe depuis le lancement de la ligue en 2019, et même celles qui ont terminé leurs études en cours de route sont revenues pour poursuivre leur maîtrise et continuent de jouer à nos côtés.

La constitution d’une équipe nécessite environ quatre ans, et nous avons eu la chance de réaliser cette démarche.

En tant qu’entraîneure d’une équipe universitaire, je considère l’éducation comme essentielle. Remporter des trophées n’a pas de sens si les études ne sont pas une réussite. Ainsi, même si je me réjouis de nos victoires, ma satisfaction est d’autant plus grande quand elles réussissent sur le plan académique.