Mondial de futsal : Les Lions de l’Atlas assurent leur statut

Entrée réussie pour les champions d’Afrique.
Tadjikistan 2-4 Maroc
Buts : Samandar Rizomov (34′) et Fayzali Sardorov (39′) pour le Tadjikistan ; Otmane Boumezou (1′, 29′), Soufian Charraoui (37′) et Idriss Raiss El Fenni (38′) pour le Maroc
Joueur du match : Abdelkrim Anbia (Maroc)
Le Maroc a dominé le match face au Tadjikistan grâce à un excellent début, marqué par un but inscrit dès la première minute. Bien que l’équipe tadjike ait bénéficié du soutien de ses supporters, elle n’a pas su tirer parti de ses moments forts pour revenir au score. Les Tadjiks, malgré une belle découverte du tournoi, ont manqué de réalisme. En revanche, Soufian Charraoui et ses coéquipiers marocains ont bien entamé leur aventure. “ “Les supporters du Tadjikistan étaient très nombreux, mais les supporters marocains aussi sont venus. C’est vrai que le premier match est toujours difficile, mais on va essayer d’aller loin et de donner du plaisir aux supporters qui sont venus en Ouzbékistan.” ,a déclaré Soufian Charraoui.
À noter qu’Otmane Boumezou a marqué après 23 secondes de jeu : c’est tout simplement le but le plus rapide jamais inscrit par un joueur africain dans la compétition.
Ce mardi, la Libye peut espérer une qualification en huitième de finale en cas de victoire contre le Kazakhstan. Après une première défaite, l’Angola devra se racheter contre l’Ukraine.




La Kingdom Arena choisie pour abriter la Supercoupe de la CAF TotalEnergies 2024

À l’approche de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies 2024, la Confédération Africaine de Football (“CAF”) a révélé le lieu de la finale : la Kingdom Arena de Riyad.
La Supercoupe de la CAF TotalEnergies 2024 est prévue le vendredi 27 septembre à 21h00, heure locale (18h00 GMT), à Riyad, la capitale de l’Arabie Saoudite.
La billetterie du match a été épuisée en moins de 24 heures.
Dans un derby égyptien à fort enjeu, Al Ahly SC, qui détient le record de succès en Ligue des Champions, se mesure à Zamalek SC, vainqueur de la Coupe de la Confédération, pour le titre de champion d’Afrique des clubs.
Inaugurée en janvier de cette année, la nouvelle arène de 22 000 places a obtenu deux records du monde Guinness pour le plus grand stade de football couvert avec un toit fixe, et a depuis présenté divers événements internationaux d’envergure.
Ce match sera davantage qu’une simple rencontre entre les meilleurs clubs de football africain ; il mettra en lumière la nouvelle identité visuelle de la CAF pour la Supercoupe, symbolisant l’évolution et le prestige croissant de cet événement au fil du temps.
Des diffuseurs internationaux tels que beIN Sport, Canal+ et New World TV retransmettront en direct la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, garantissant ainsi une couverture étendue en Afrique subsaharienne, dans la région MENA, en Europe, en Amérique et dans le Pacifique Sud.




Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer de la CAF aura lieu le jeudi 19 septembre au Caire  

Le tirage au sort final de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer de la CAF, Egypte 2024 aura lieu au Caire le jeudi 19 septembre 2024. Le tirage au sort sera effectué à 17h00 heure locale (14h00 GMT) et sera diffusé en direct sur les plateformes numériques de la CAF, notamment CAF TV (YouTube) et CAFOnline.com.

La sixième édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer de la CAF est prévue du 19 au 26 octobre 2024 à Hurghada, en Égypte. Les équipes participantes sont l’Égypte (pays hôte), le Sénégal, le Ghana, le Maroc, la Tanzanie, la Mauritanie, le Mozambique et le Malawi.

Le tournoi, qui verra les huit (8) nations divisées en deux groupes de quatre, devrait être une nouvelle expérience passionnante du beach soccer africain, avec tous les yeux tournés vers le champion en titre, le Sénégal, qui vise un cinquième titre.

La Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer est une compétition qualificative pour la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA 2025, qui se déroulera aux Seychelles l’année prochaine. L’Égypte accueille l’événement final pour la deuxième fois, après l’édition 2018 à Sharm El Sheikh.

La pittoresque ville côtière d’Hurghada, réputée pour ses plages magnifiques, promet d’attirer les amateurs de beach soccer et les supporters des nations participantes. Plus de détails sur les équipes, les procédures et les rencontres seront annoncés en temps voulu.




TPM : Grosse performance à Ndola

Pour leur premier match officiel de la saison, les Corbeaux ont fait le boulot au Stade Levy Mwanawasa de Ndola. Une victoire 2-0 face à Red Arrows de la Zambie au second tour préliminaire de la Ligue des Champions. Un succès qui ouvre la voie à une qualification en phase des groupes.

Rien n’a été facile. Une première période où les hommes de Lamine NDIAYE ont heureusement fait preuve d’une certaine solidité défensive pour contenir les assauts zambiens.

Le moral a été boosté au retour des vestiaires. Sur un décalage de Fily TRAORE, Oscar KABWIT a exprimé son talent à la 66ème minute en envoyant une mine du gauche à ras de sol dans un angle difficile pour le gardien. Pris de revers, le club zambien a été déboussolé. Merceil NGIMBI en a profité pour percer le bloc des Red Arrows et décocher une frappe somptueuse du gauche à la 72ème minute. Et le champion du Congo s’est imposé sans trop forcer.

Performance réussie pour le TPM qui prend une sérieuse option pour la qualification en phase de groupes. Rendez-vous samedi prochain pour savourer à la maison lors du match retour.

L’équipe : Faty – Keita (90e+4 ATIBU), Zon, Ntambwe, Luzolo (71e Mawawu) – Badamassi, Zemanga (71e Ngalamulume), Ngimbi (90e+4 Mungwengu) – Fofana (71e Autchanga), Traore, KABWIT




Pape Thiaw : “Contribuer au développement du football africain me procure une immense fierté”

À 43 ans, Pape Thiaw, le sélectionneur du Sénégal et champion du dernier Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, se distingue comme une figure montante du coaching africain. Tacticien averti, il se concentre sur chaque détail afin de parfaire ses compétences dans cet art.

Pape Thiaw, qui est désormais l’adjoint d’Aliou Cissé chez les Lions de la Teranga, est un homme très actif. Entre ses rôles au sein du Groupe Technique de la CAF et de la FIFA et sa gestion des U-23 sénégalais, il trouve néanmoins le temps d’échanger ses expertises avec d’autres entraîneurs lors du Symposium Technique de la CAF, à Abidjan. Entretien.

CAFOnline : En tant que jeune entraîneur africain, quelle est l’importance pour vous d’être présent au Symposium des Entraîneurs de la CAF à Abidjan ?

Pape Thiaw : Oui, c’est quelque chose de remarquable. Je pense que c’est un tournant pour le football africain de pouvoir rassembler tous les entraîneurs après une compétition pour échanger leurs expériences, leurs vécus et les émotions ressenties dans leurs vestiaires. Cela revêt une grande importance pour le football et pour l’avenir de ce dernier en Afrique.

J’ai également eu la chance de vivre une expérience exceptionnelle en étant sur le banc de l’équipe du Sénégal. C’est quelque chose d’extraordinaire qui m’enrichit tant sur le plan personnel que professionnel. Gagner le Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies pour la première fois de l’histoire du pays a été un moment inoubliable. Je tiens à remercier une fois de plus l’Algérie pour son excellent jeu et son organisation exemplaire en tant que pays hôte.

Le Sénégal a connu une période extraordinaire : vainqueur de la CAN 2021, de la CAN de Beach Soccer, des CAN juniors U-17 et U-20…

Il est vrai qu’en considérant les résultats, le Sénégal a tout raflé. Cela découle d’un travail sérieux, car au Sénégal, l’effort est fourni sans relâche et il y a une réelle continuité au niveau fédéral.

Ce qui est vraiment crucial. Le football ne se limite pas à l’aspect sportif, il englobe aussi des questions administratives. Tout cela a une grande importance. En ce moment, je ne dirais pas que c’est que nous sommes dans un meilleure situation, ce n’est pas évident, car même si les résultats sont présents, le dernier événement, (élimination du Sénégal en huitième de finale lors de la dernière CAN) qui ressemble à un accident, nous pousse à poursuivre notre chemin.

Pour la qualification à la Coupe du Monde, nous sommes réalistes, nous sommes deuxièmes, et pour la Coupe d’Afrique, c’est également le cas. Nous sommes donc préparés pour nous qualifier pour ces deux tournois qui nous tiennent à cœur, car nous souhaitons rattraper ce qui nous a échappé, ici en Côte d’Ivoire, c’est évident.

Un mot sur le CHAN, nous aurons plus de détails dans les jours à venir concernant la prochaine édition, c’est une compétition qui vous tient à cœur ?

Oui, effectivement, même si je ne suis plus le sélectionneur des locaux. Je suis aujourd’hui le premier adjoint d’Aliou Cissé en équipe A. Je dois également m’occuper des U-23 qui est l’antichambre des seniors.

Actuellement, nous bénéficions d’excellents coachs au Sénégal, ce qui assure la continuité du travail. C’est Sérigné Saliou Dia qui prendra ma place dans l’équipe locale pour le CHAN. Il faisait partie du staff et a accompli un travail remarquable, il a également remporté le championnat d’Afrique avec nos U-17, ce qui lui donne l’expérience nécessaire pour gagner des titres.

Il a une bonne connaissance des réalités africaines et du football sur le continent, et je suis convaincu que nous allons poursuivre sur cette lancée, nous qualifier, récupérer le CHAN et partir avec le trophée au pays.

Quels facteurs ont joué un rôle dans votre succès au CHAN ?

Nous avons un bon niveau dans notre championnat local, ce qui nous a permis de remporter le CHAN. La majorité de nos joueurs U-20 et U-17 évoluent au Sénégal. Cependant, nous rencontrons des difficultés avec nos clubs au niveau des compétitions africaines. Une fois établis au Sénégal, nous savons où se situent nos faiblesses. Les jeunes joueurs sénégalais s’exportent bien, ils restent un ou deux ans au pays, puis souvent, ces talents partent en Europe, ce qui témoigne de notre vaste réservoir.

Actuellement, en examinant le Sénégal, on constate qu’il se classe parmi les premières nations au monde en matière d’exportation de joueurs, que ce soit en deuxième ou troisième position, voire même en première. C’est pourquoi il est important de viser la victoire dans ce type de compétition, tout en cherchant à maintenir notre groupe.

Vous êtes également un membre du Groupe Technique (TSG) très actif à la CAF et à la FIFA…

Effectivement, c’est exact. Je suis présent avec la FIFA. J’ai participé à la Coupe du Monde U-20 en Argentine et à celle U-17 en Indonésie, et j’étais également censé participer aux Jeux Olympiques.

J’ai également des collaborations avec la CAF. J’aurais dû participer à cette CAN, mais j’étais dans l’équipe du Sénégal, donc la priorité est de soutenir mon pays. Néanmoins, travailler avec le Groupe Technique (TSG) est très enrichissant, car nous devons examiner des détails très précis pour contribuer au développement du football africain.

C’est vraiment quelque chose d’exceptionnel. Travailler pour la FIFA et la CAF, deux grandes institutions footballistiques, procure une immense fierté. Être sélectionné pour cette compétition nous pousse à fournir encore plus d’efforts. En étant dans ces organisations, nous avons la responsabilité de représenter notre continent et de montrer le meilleur de nous-mêmes. Cela favorise l’émergence de talents africains et sénégalais, ce qui est vraiment positif.

Pour moi, représenter le continent lors de cette compétition est très important. Je donne le meilleur de moi-même, ce qui me rend heureux, et cela apporte une belle satisfaction. Ils font appel à moi et je remarque également tout le bon travail effectué, surtout en Afrique.




Ligue des champions CAF : Le TP Mazembe prend une sérieuse option, le FAR Rabat sort indemne

La manche aller du 2e tour préliminaire de la Ligue des champions africaine se poursuivait ce samedi après-midi avec notamment l’entrée en lice du TP Mazembe.

Les Corbeaux de Lubumbashi ont parfaitement négocié leur entrée en allant s’imposer 2-0 en Zambie sur le terrain de Red Arrows. Les hommes de Lamine Ndiaye ont toutefois attendu la dernière demi-heure pour trouver la faille. Servi par Fyli Traoré, Oscar Kabwit a d’abord ouvert le score (66e). Dans la foulée, Merceil Ngimbi a doublé mise en marquant d’un superbe missile (72e). De quoi faire le plein de confiance avant la manche retour le week-end prochain.

L’AS FAR Rabat s’est lui fait peur, mais les Marocains ont finalement réalisé une bonne opération en ramenant un match nul (2-2) contre les Soudanais d’El-Merreikh, qui les recevaient à Juba, au Soudan du Sud. Samman Sawi et Mohammad Guban ont marqué pour les locaux en première période, avant la folle remontada des FAR grâce à deux penalties inscrits en toute fin de match (79e, 88e).

L’AS FAR Rabat a sauvé une défaite de 2-0 dans les 10 dernières minutes du match et repart de Juba avec un précieux nul 2-2 et 2 buts à l’extérieur cruciaux.

 

 

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Ligue des Champions : Victoires des Rangers et de Monastir

Lors du coup d’envoi du dernier tour des préliminaires de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies 2024-2025, les Nigérians des Enugu Rangers ont enregistré une précieuse victoire 1-0 contre l’écurie angolaise de Sagrada Esperança, vendredi.

Plus tard dans la journée, l’Union Sportive Monastirienne a remporté une victoire contre le MC Alger avec un score de 1-0. Le seul but de la partie a été inscrit par Farhat Soltani à la 22e minute, suite à une frappe puissante de l’extérieur de la surface, déviée par le défenseur algérien Ghazala, et qui a terminé au fond des filets.

Les attaquants du MC Alger ont tenté de rattraper leur retard après avoir concédé un but, mais malgré les nombreuses initiatives de leurs coéquipiers, en particulier du capitaine Ayoub Abdellaoui, ils n’ont pas réussi à égaliser. Ainsi, la première mi-temps s’est achevée sur une avance de 1-0 pour les Tunisiens, qui étaient encouragés par un large public venu les soutenir en masse pour l’équipe dirigée par Patrice Beaumelle.

La seconde période a suivi un schéma similaire, avec le MC Alger qui a intensifié ses efforts offensifs pour tenter de revenir au score, notamment dans les ultimes minutes du match. Toutefois, la défense tunisienne est demeurée robuste, permettant à l’US Monastir de s’assurer une victoire cruciale avant le match retour en Algérie, qui s’annonce très compliqué pour les deux équipes. Les rencontres du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions TotalEnergies continueront le samedi 14 septembre, avec d’autres affrontements tout aussi captivants.

Résultats des matchs du vendredi 13 septembre :

Enugu Rangers 1-0 Sagrada Esperança

US Monastir 1-0 MC Alger

Matchs du samedi 14 septembre :

12h00 GMT | Ethiopian Commercial Bank – Young Africans

13h00 GMT | Red Arrows – TP Mazembe

13h00 GMT | Al-Merreikh du Soudan – AS FAR du Maroc

14h00 GMT | Jwaneng Galaxy FC – Orlando Pirates FC

14h00 GMT | Maniema Union – Petro de Luanda

16h00 GMT | Djoliba AC du Mali – ASKO Kara

16h00 GMT | AS Douanes du Burkina Faso – CR Belouizdad




Gros enjeu pour démarrer la saison, Ndiaye ouvre son cœur

Trois mois après, le TPM retrouve la compétition officielle. Comme d’habitude, les Corbeaux démarrent par la Ligue des Champions dès ce samedi 14 septembre à Ndola face aux Zambiens des Red de Lusaka au Stade Levy Mwanawasa. Pour ce match aller du second tour préliminaire, les Corbeaux sont appelés à montrer les biceps.

L’effectif du TPM a peu changé, avec quasiment les mêmes joueurs. À Ndola, les coéquipiers de Magloire Ntambwe Kalonji sont en mission. “Faire bonne figure” afin de se mettre en pole position pour l’accès en phase de groupes. En conférence de presse, Lamine Ndiaye s’est penché sur l’enjeu du match, son amour pour le club, l’absence des matchs du championnat national et la connaissance de l’adversaire.
Un match piège
Les matchs des tours préliminaires sont des pièges. Nous allons jouer face à une équipe qui a déjà livré deux matchs de Ligue des Champions et quelques autres dans son championnat… Nous sommes venus ici avec beaucoup d’humilité et surtout pour jouer.
Le TPM est le club de mon cœur. C’est ici que j’ai réalisé mes plus grosses performances. Quand le besoin s’en ressent, je réponds présent.
L’effectif n’a pas trop changé
C’est quasiment la même équipe à part les quelques-uns qui sont partis. Certains éléments sont à promouvoir parce que faisant partie d’une jeune génération talentueuse.
Matchs de la Ligue 1 : toujours la même histoire
Chaque année, c’est la même chose. On dit que le championnat va reprendre bien avant pour permettre aux équipes de mieux préparer les compétitions africaines. Mais rien ne change, c’est toujours la même histoire. Sinon, nous sommes habitués et nous avons fait des matchs amicaux et espérons faire bonne figure ici à Ndola.
Un match très difficile
Nous respectons l’adversaire. Je sais que le match sera très difficile, très serré, très disputé. Il nous faut être très bons pour obtenir un bon résultat. Ce type de match se gagne sur très peu de choses et celui-ci ne va pas déroger à la règle.
Avec les nouvelles technologies, c’est difficile de se cacher. C’est vrai que je connais bien l’équipe contre laquelle nous allons jouer. Une bonne équipe.




Le président Ouattara et le gouvernement ivoirien élèvent Dr Patrice Motsepe au rang de Commandeur de l’Ordre du Mérite

Ce jeudi, Dr Patrice Motsepe, président de la Confédération Africaine de Football (CAF), a reçu la distinction de Commandeur de l’Ordre National, des mains de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire et en présence du chancelier des Ordres Nationaux, à Abidjan.

Par ailleurs, le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, a également été décoré en tant qu’Officier de l’Ordre du Mérite.

Le président Ouattara a souligné que Patrice Motsepe a eu un impact majeur sur l’organisation réussie de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, et est un protagoniste de la métamorphose du football africain.

« Nous éprouvons une immense fierté pour le travail réalisé par le président Motsepe depuis son arrivée à la tête de la CAF. Le succès de la Coupe d’Afrique des Nations résulte de son leadership ainsi que de celui de la CAF. Cette distinction met en lumière l’excellent travail qu’il effectue au sein de la CAF et son engagement envers le développement du football en Afrique. »

Dr Motsepe était entouré de Yacine Idriss Diallo, le président de la Fédération Ivoirienne de Football, ainsi que de Véron Mosengo-Omba et d’autres responsables du football en Côte d’Ivoire.

Dans une déclaration, le Président de la CAF a affirmé : « C’est avec une immense joie et une profonde reconnaissance que je reçois cette récompense au nom des associations membres de la CAF qui représentent les 54 nations africaines. Je souhaite exprimer ma gratitude au président Ouattara, au gouvernement et au peuple de Côte d’Ivoire pour cette distinction honorifique. Le succès retentissant de la CAN CAF TotalEnergies en Côte d’Ivoire a été possible grâce à la vision du président Ouattara, à l’engagement de son gouvernement, ainsi qu’au soutien des 54 associations membres de la CAF, du comité exécutif, du Secrétaire Général et du personnel de la CAF, d’Idriss Diallo, du comité d’organisation local, des dirigeants du football ivoirien, des sponsors de la CAF, et des passionnés de football en Côte d’Ivoire et en Afrique. La CAN CAF TotalEnergies a brillamment démontré la capacité du football à unir des personnes de diverses origines raciales, ethniques et religieuses. Les 1,4 milliard de téléspectateurs à travers 180 pays ayant suivi cet événement attestent que le football africain peut rivaliser avec les plus hauts niveaux mondiaux. Nous continuerons à investir dans les académies de jeunes, le football scolaire, la formation des entraîneurs, le développement d’infrastructures et le soutien à nos associations membres.”

 

Véron Mosengo-Omba a également exprimé sa gratitude envers le gouvernement ivoirien pour cette reconnaissance.




Mark Fish : “L’espoir qu’une équipe africaine atteigne les sommets du football mondial est une ambition réalisable”

Mark Fish s’est entretenu avec CAFOnline. La légende sud-africaine fait partie des pénalistes du Symposium Technique des Entraineurs de la CAF. L’ancien défenseur des Bafana Bafana parle de l’évolution du football africain.

Alors que le football sur le continent africain continue de briller, les attentes sont élevées concernant l’avenir. En marge de la conférence des entraîneurs de la CAF, les principaux intervenants partagent des propositions pour établir une direction claire en vue d’obtenir des résultats concrets. Mark Fish, icône du football sud-africain et affiche un optimisme concernant l’avenir de ce sport. Dans cette interview exclusive avec CAFOnline, il aborde des thèmes tels que la transformation, l’exploitation des réussites passées, l’héritage de la CAN et le football en Afrique du Sud.

Le développement du football en Afrique est notable par rapport à vos expériences passées. Quels changements avez-vous remarqués ?

Le football africain a subi une transformation notable. Si le talent individuel a toujours été présent, la synergie au sein des équipes africaines a connu une nette progression. La présence régulière des équipes du continent lors des dernières phases de la Coupe du Monde, comme l’illustre le récent succès du Maroc, témoigne d’une compétitivité croissante sur la scène internationale.

Dans le cadre du football africain, il n’existe plus de petites nations. En tant que passionnés, nous sommes excités par la direction que prend le football sur le continent. Au-delà des succès individuels, il est clair que le football africain progresse grâce à l’amélioration des infrastructures, des normes d’entraînement et d’autres éléments. Nous ne sommes plus en retrait ; nous fixons le tempo. L’espoir qu’une équipe africaine atteigne les sommets du football mondial est désormais une ambition réalisable.

Aujourd’hui, aborder la question de la progression du football africain va au-delà des simples matchs; cela inclut l’organisation de tournois de classe internationale qui ont permis à l’Afrique de hausser ses critères. Ce progrès reflète le dévouement et le travail intensif des joueurs, des entraîneurs, des responsables et des fans à l’échelle du continent.

Êtes-vous spécialement motivé par l’expansion de la CAN CAF TotalEnergies, et quelles améliorations pourraient y être apportées ?

La dernière CAN s’est révélée être un véritable triomphe, suscitant un intérêt international marqué. Le soutien ardent des supporters ivoiriens a généré une ambiance électrisante qui a ajouté à l’attrait du tournoi. L’Afrique ne cesse de rehausser ses standards avec chaque nouvelle édition, illustrant notre dévouement à organiser des événements de calibre mondial. Ce tournoi a démontré notre aptitude à offrir des expériences mémorables pour les joueurs et les spectateurs. Pour l’avenir, il est primordial de maintenir cette dynamique. En établissant des attentes élevées pour les futures CAN, nous pouvons davantage valoriser le football africain sur la scène internationale et motiver la prochaine génération de joueurs et de passionnés.

Que pensez-vous de l’initiative du symposium des entraîneurs organisée par la CAF ?

Revenir à Abidjan pour la Coupe d’Afrique des Nations représente pour moi un retour aux sources. Cette ville évoque des souvenirs chers, puisque c’est là que j’ai conquis la Ligue des Champions CAF TotalEnergies avec les Orlando Pirates.

À présent, nous avons pour mission de rassembler le football africain et de le porter à un niveau compétitif international. Examinons la dernière CAN et dessinons un parcours pour un avenir prospère. Ensemble, nous avons la capacité de transformer la Coupe d’Afrique des Nations en un événement d’envergure mondiale, mettant en valeur l’unicité de la culture footballistique sur le continent. Félicitations à la Côte d’Ivoire pour un tournoi qui s’annonce prometteur pour élever les standards.

Actuellement, les Bafana Bafana ont une nouvelle génération de jeunes talents prometteurs. Que pensez-vous de ces joueurs émergents ?

Quand Hugo Broos a rejoint l’équipe il y a trois ans, beaucoup exprimaient des doutes à cause du nombre d’entraîneurs que nous avions eus dans un laps de temps si court. Jusqu’à présent, je dois reconnaître que nous avons une équipe plus structurée et des jeunes joueurs prometteurs. Ce qui est primordial, c’est que ces jeunes saisissent la valeur de jouer pour l’équipe nationale, contrairement au passé où ils estimaient qu’il était plus prestigieux de jouer pour des clubs à l’étranger plutôt que de représenter leur pays. Nous avons pu voir les Bafana Bafana démontrer avec éclat ce que cela signifie de jouer pour sa patrie, ce qui a été très enthousiasmant.

En ce qui concerne son mandat d’entraîneur des Bafana Bafana, Hugo Broos a affiché des résultats plutôt honorables. Quelle est votre opinion sur ses performances jusqu’à maintenant ?

Hugo a toujours manifesté un engagement fort en faveur de la qualification et du progrès durant toute la durée de son mandat. Il est crucial que nos jeunes joueurs prennent pleinement conscience de la responsabilité et de l’honneur qui viennent avec le fait de représenter leur pays. La réussite dans des compétitions internationales telles que la Coupe du Monde sera un facteur déterminant. Pour apprécier sa performance, la qualification pour la Coupe du Monde est un critère essentiel, et je suis convaincu que nous y arriverons grâce aux efforts conjoints de l’ensemble de l’équipe.

Quelle est la contribution du gardien des Bafana Bafana Rowen Williams au sein de l’équipe ?

Rowan Williams est un atout majeur pour notre équipe et incarne un modèle pour les jeunes talents. En tant que capitaine admiré, il est réputé pour son professionnalisme, son dévouement et l’expérience significative qu’il a acquise grâce à ses années d’engagement dans la ligue nationale. Ses qualités de leader et ses performances exceptionnelles lui ont valu l’estime de ses coéquipiers ainsi que celle de l’entraîneur Hugo. Les joueurs gagnent en confiance et se sentent rassurés quant aux résultats lorsqu’il est sur le terrain.

Nous avons constaté que des entraîneurs locaux ont connu le succès lors de plusieurs éditions de la CAN. Étiez-vous étonné par le niveau de formation des entraîneurs en Afrique ?

Il était temps de reconnaître l’importance d’avoir des entraîneurs locaux à la tête des équipes nationales. Bien que l’on honore le travail remarquable des entraîneurs étrangers qui ont contribué au développement du football africain, il est indéniablement bénéfique de voir des techniciens issus du continent diriger leurs hommes, en intégrant pleinement la culture locale et l’esprit de compétition.

Selon vous, quelle contribution particulière peuvent apporter les légendes du football africain pour soutenir l’autonomisation des futurs joueurs ?

Fort heureusement, de nombreux anciens joueurs exercent des fonctions d’entraîneurs ou occupent divers rôles au sein de leurs fédérations locales, contribuant énormément au développement de ce sport. En favorisant davantage de dialogue et de coopération entre les différentes générations, nous pourrions encore renforcer l’impact de leurs contributions à l’échelle continentale. En collaborant, nous avons la capacité de réaliser beaucoup plus au sein de nos propres structures, d’instaurer un héritage durable pour le football africain et d’aider les générations futures de joueurs à atteindre leur plein potentiel, au-delà du seul domaine du football. Pour beaucoup, le football est devenu un véritable mode de vie, et de nombreuses histoires s’entrelacent autour de cette passion