Ce samedi à Kinshasa : Dieudonné Kamuleta clôture les travaux du 1er colloque international sur la justice constitutionnelle et le contentieux électoral
Organisée pendant 3 jours à Kinshasa, soit 18 au 20 mai 2023, la première édition du colloque international sur la justice constitutionnelle et le contentieux électoral a fermé ses portes sur une note de satisfaction totale. Organisé par la Cour Constitutionnelle de la RDC sous le haut patronage du président de la République, ces assises qui avaient réuni quelques personnalités de renommée internationale spécialistes en droit constitutionnel du monde francophone, avaient pour but de réfléchir et de partager les expériences sur la justice constitutionnelle. Plusieurs sujets pertinents auxquels font face les juges constitutionnels ainsi que leurs institutions respectives ont été abordés pendant ces assises qui étaient réparties en 5 panels, une première expérience qui s’inscrit dans les annales de l’histoire de la justice congolaise.
En ce dernier jour, l’honneur a été accordé au doyen Babacar Kante, l’ancien président de la Cour constitutionnelle du Sénégal pour une synthèse globale de toute les réflexions et débats qui ont été engagés dans ces assises de haut niveau pour circonscrire sur la thématique si importante abordée ici pendant 3 jours sans relâche.
Prenant la parole, Babacar Kante a d’abord touché et énuméré les faiblesses et les difficultés que font face les juges constitutionnels devant les situations qu’ils rencontrent et aussi aux réponses qu’on attend d’eux surtout devant les cas hors contextes comme c’est le cas dans beaucoup de pays aujourd’hui à travers le monde et spécifiquement en Afrique et surtout sur la contribution des juridictions constitutionnelle dans le droit de l’homme et a l’état de droit.
Ce spécialiste du droit constitutionnel a axé son exposé autour de ces 3 mots majeurs qui ont été au cœur de ce débat à savoir : la nécessité, les difficultés et les opportunités. Pour le professeur Babacar Kante, ” il y a nécessité de renforcement d’une revitalisation dans les juridictions constitutionnelles pour faire face à l’obligation de consolider l’état de droit et la démocratie. Malgré les difficultés que font face les juges dans leurs missions régaliennes, ils doivent toujours profiter de toutes les opportunités qui existent pour arriver à atteindre leurs objectifs”, a-t-il souligné, avant de remercier vivement le président de la Cour constitutionnelle congolaise pour cette opportunité lui offerte d’être parmi les éminents intervenants de ce colloque international.
Tout est bien qui finit bien. Dans son mot de clôture, le président de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta a saisi la balle au bond pour premièrement remercier le président de la République Félix Antoine Tshisekedi qui a rendu possible ces assises et tous les partenaires qui s’étaient impliqués pour sa réussite.
Dieudonné Kamuleta a également félicité tous les intervenants pour leurs contributions pertinentes. Comme président de ce colloque, Dieudonné Kamuleta “, a souligné que ces travaux étaient à la hauteur des attentes initiale, riche dans leurs contenus, précis dans leurs diagnostics, imprégné de la diversité et très fécond”.
A noter que parmi les éminents intervenants dans ce colloque international qui sont venus de plus des 10 pays à travers le monde, la crème congolaise était aussi représentée par les éminents professeurs Tumba Lubua, Jacques Ndjoli et André Mbata qui ont également apporté leurs contributions remarquables à ce débat de haut niveau sur la marche des juridictions constitutionnelles.
Osée Kalombo