« Ces confessions religieuses anti-population qui bradent leur moralité en échange des intérêts individuels seront punies par la population » (La CASE)
Fort de sa proximité tribalo-politique avec le pouvoir, l’Evêque Général Dodo Kamba vassalise ses collègues à coups de billets de banque et intimidations pour confisquer le processus électoral, indique M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE).
Après avoir suivi les propos politiquement motivés tenus par le Président Félix Tshisekedi le mercredi 9 août 2023, à BelemdoPara (Brésil) devant la diaspora de la République Démocratique du Congo et à travers lesquels le Chef de l’Etat a officiellement reconfirmé d’être en intelligence avec la CENI-Kadima dans ses excès d’irrégularités et de fraude électorale planifiée, les Confessions religieuses membres de l’Union Sacrée ont été de nouveau sollicitées par le pouvoir afin d’exécuter leur sale besogne contre le peuple Congolais. En soutenant avec vocifération l’équipe contestée de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les membres de la CIME ont fait le choix catastrophique du pire et de la déflagration politique préélectorale.
Pour Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE), la déclaration faite par l’évêque général Dodo Kamba et sa bande pro Kadima a effrayé la population congolaise par son arrogance schizothymique. Alors que les mêmes confessions religieuses ont déjà blessé la nation par la désignation corrompue et têtue de M. Denis Kadima à la tête de la CENI, elles viennent de récidiver en s’attaquant très politiquement à la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et à l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Pire, ce groupe de religieux débauchés a accepté de sacrifier la Nation pour privilégier leurs intérêts limités.
« La CASE note avec grande déception que ce groupe d’individus peu recommandables a décidément cessé d’obéir à DIEU pour ne compter que sur des petits avantages ingrats du pouvoir. Dans leur insubordination au CRÉATEUR, ils ont pris le courage politique de vendre aux enchères le Peuple Congolais, peu importe les conséquences qui s’en suivront », indique notre source.
Et d’ajouter, en gonflant leurs effectifs populairement insignifiants pour se constituer une plateforme concurrente à la CENCO-ECC, ils nourrissent le rêve de mobiliser le Peuple Congolais derrière leur aventure de mauvais goût. La CASE rappelle à ces pasteurs égarés que leurs faits et gestes sont comptabilisés et qu’ils finiront par payer le prix de leur trahison.
La CASE souligne également qu’en matière d’élections, la manipulation n’a jamais conquis les consciences des électeurs, quels que soient le nombre de concerts musicaux monnayés. Même les Jeux de la Francophonie n’ont rien changé à l’idée des Congolais selon laquelle le régime actuel a démontré ses limites. Toutes les assemblées de cultes convoquées par les confessions religieuses du pouvoir n’ont fait que témoigner de leur impopularité dramatique. L’argent mobilisé pour corrompre ces responsables religieux est un gaspillage.