C’est l’argent de l’Etat !

C’est l’argent de l’Etat !

18 milliards de dollars américains, tel est le pactole alloué au budget 2025 pour l’ensemble de besoins de la République Démocratique du Congo l’année prochaine. De l’argent que les différentes régies financières et autres services d’assiette doivent mobiliser pour le compte de l’Etat. De l’Etat congolais.

En effet, Judith Suminwa Tuluka a déposé, lundi 16 septembre 2024, le projet du budget 2025 qui est chiffré à 18 milliards de dollars américains. Comparé à celui de 2024, l’on note une légère augmentation de 21% dont on dit constituer « une avancée par rapport aux années antérieures ». Soit !

Cet argent, qui est encore à mobiliser ; que les régies et les autres services d’assiette sont appelés à collecter, doit se diriger droit dans les escarcelles de l’Etat pour subvenir aux besoins de la population et non de poches longues, gloutonnes et perfides des individus. Qui dit besoins de la population, voit les priorités auxquelles le « team Judith » est confronté à ce jour et qu’il doit absolument réussir, au risque de se faire déplumer par la Plèbe.

Au nombre des priorités, figurent en bonne place la sécurité et le rétablissement de la paix sur l’ensemble du pays, l’amélioration du pouvoir d’achat de la population, la diversification de l’éducation, le soutien aux investissements et la promotion de l’agriculture.

Toutes ces priorités ont été citées par la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement elle-même au Palais du Peuple. Ce n’est pas Le Quotidien qui lui a fait dire cela.

Lundi 16 septembre, elle regardé droit le président de l’Assemblée nationale pour lui égrener les urgences de son Gouvernement. Et là, réponse du berger à la bergère, Vital Kamerhe n’a pas manqué de le lui rappeler : « nous tirons la sonnette d’alarme sur l’occupation persistante de l’Est du pays et la crise humanitaire qui en découle, renforçant ainsi l’urgence d’une action collective et concertée », a prévenu le speaker de l’Assemblée nationale.

Ainsi, « Judith » et son équipe doivent avoir à l’esprit que désormais, ils ont la vie de plus de 100 millions de Congolais sur leurs épaules, non seulement pour cette année, mais aussi et surtout pour l’année budgétaire prochaine.

Se vanter d’avoir fait mieux que l’année passée est une chose. Venir à bout des toutes ces urgences énumérées lundi 16 septembre, en est une autre. Pour le faire, il faut cet argent. Ces 18 milliards qui sont, en fait l’argent de l’Etat. Et non des individus, rapaces, vautours et autres gangsters financiers qu’on a connus dans le passé. Pas un passé lointain. Qui, lorsque l’argent est mobilisé, il s’en servent à pour orner leurs intérêts, en allant dans leurs poches autres que celles de la Communauté. Qui, cette fois-ci, veillera au grain pour empêcher cette caste à ponctionner dans les caisses de l’Etat.

Foi de moi !