Chérubin Okende : « L’annonce de la candidature de Katumbi crée des cauchemars »
Proposition de la dite Tshani, le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi qui se dit visé par cette initiative a donné de la voix. Son porte-parole, le ministre honoraire Chérubin Okende, s’adressant à la jeunesse du parti lors d’un atelier de formation, a affirmé que cette proposition de loi, au-delà d’être un plagiat de la loi ivoirienne sur l’ivoirité est une loi raciste et discriminatoire qui peut diviser le pays. Si l’Assemblée nationale persiste et adopte cette proposition, le peuple devra se mobiliser, conformément à l’article 64 de la constitution, pour barrer la route à cette forfaiture, a dit Chérubin Okende
« Cette initiative est discriminatoire, ségrégationniste et raciste. Je me rappelle en son temps lorsque Léon Kengo wa Dondo devait s’exprimer …, est-ce que le péché devra être le métis de couleur blanche ? Il y a aussi les métis de couleur noire ! », fait observer Chérubin Okende.
Et d’insister que cette loi viole les dispositions de la constitution, de même que certaines conventions internationales. Pourquoi on cherche à écarter Moïse Katumbi ? Seront-elles encore des élections inclusives ? La vérité est qu’ils ont encore peur du leadership de Moise Katumbi. Ils ont annoncé que le pouvoir actuel avait un bilan, une vision, la capacité de convaincre le peuple, …
« Au-delà de la planification de la fraude électorale, vous voyez comment le processus est chaotique ! L’annonce de la candidature de Katumbi crée des cauchemars. Vous devez dire au peuple que c’est à cause de ce cauchemar qu’ils multiplient les raisons », dit-il.
Chérubin Okende n’a pas manqué d’évoquer l’article 219 de la constitution qui interdit la révision constitutionnelle pendant le temps de siège. La réception de la proposition de loi pendant le temps de siège montre les enjeux. Pendant que les mêmes conditions qui ont prévalu à l’institution de l’état de siège, on risque de faire semblant et dire qu’on a levé l’état de siège. La tentative est de modifier la constitution pour adapter les dispositions de la constitution à leur forfaiture. « Les Congolais doivent ouvrir l’œil », martèle Chérubin Okende.