Chine: « Il ny aura jamais un modèle de démocratie applicable pour tout le monde » (Qin Gang)
La civilisation humaine doit être comparée à un jardin, il devait être un lieu diversifié où la démocratie dans divers pays fleurit comme cent fleurs, soutient le ministre des Affaires étrangères chinois. Dans un rapport rendu public ce mardi 20 mars faisant état de la démocratie aux Etats-Unis dAmpérique, le ministère des Affaires étrangères chinois Qin Gan, a dans ce rapport démontré noir sur blanc, les maladies qui affligent la démocratie américaine qui, selon lui ont profondément infecté les cellules de la politique et de la société américaines.
Daprès Qin Gang, comme les États-Unis a sa propre démocratie de style américain, pareil pour la Chine de style chinois. Et d’autres pays doivent aussi avoir leurs propres modèles de démocratie qui correspondent à leurs conditions nationales respectives. « Il devrait appartenir aux gens dun pays de juger si le pays est démocratique ou non et comment mieux promouvoir la démocratie dans leur pays ».
Le ministre des Affaires étrangères chinois estime que les quelques pays soi-disant auto-justes n’ont pas le droit de pointer du doigt les autres nations. Ceux qui ont beaucoup de défauts ont eux-mêmes peu de crédibilité pour faire la leçon aux autres. « Les tentatives de saper les autres pour leur propre profit et de déstabiliser le monde doivent faire l’objet d’une opposition unanime. Une division en noir et blanc des pays comme démocratiques ou autoritaires est à la fois anachronique et arbitraire », soutien Qin Gang, ministre des Affaires étrangères chinois.
Pour M. Qin Gang, ce dont le monde a besoin aujourdhui n’est pas d’alimenter la division au nom de la démocratie et de poursuivre de facto l’unilatéralisme orienté vers la suprématie, mais de renforcer la solidarité et la coopération et de défendre le vrai multilatéralisme sur la base des buts et principes de la Charte des Nations Unies. Ce dont le monde a besoin aujourd’hui n’est pas de s’immiscer dans les affaires intérieures des autres pays sous couvert de démocratie, mais de préconiser une véritable démocratie, de rejeter la pseudo-démocratie et de promouvoir conjointement une plus grande démocratie dans les relations internationales », renchérir le ministre des affaires étrangères.
Le monde a besoin aujourdhui dune conjugaison de la solidarité qui se concentre sur la prise en charge de mesures concrètes pour résoudre les principaux défis mondiaux.
« La iberté, la démocratie et les droits de l’homme sont la quête commune de l et les valeurs que le Parti communiste chinois (PCC) poursuit toujours et non dun « Sommet pour la démocratie» qui stimule la confrontation et ne contribue en rien à la réponse collective aux défis mondiaux ».
Déjà selon lui, la Chine s’est engagée et améliore l’ensemble du processus des jeunes démocraties, et met en uvre le principe du peuple dirigeant le pays dans lexercice de la gouvernance nationale par le Parti Communiste Chinois de manière spécifique et concrète. Mais aussi on est prêt à renforcer les échanges et l’apprentissage mutuel avec d’autres pays sur la question de la démocratie, défendre les valeurs communes de l’humanité, la paix, développement, équité, justice, démocratie et liberté, promouvoir une plus grande démocratie dans les relations internationales, et apporter des contributions nouvelles et plus importantes au progrès humain.
Hugo Matadi, depuis la Chine