Chine-RDC : Une étudiante congolaise de l’Université Tsinghua raconte son histoire en Chine

Sur l’invitation du président chinois, Xi Jinping, la Chine accueille actuellement le président de la RDC, Félix Tshisekedi.

Depuis plusieurs années, le gouvernement chinois accepte les demandes de bon nombre d’étudiants congolais voulant poursuivre leurs études en Chine. Lors d’une émission spéciale de CGTN Français, la journaliste Xu Zhike s’entretient avec une étudiante congolaise en master en relations internationales de l’Université Tsinghua, Trinella Mbaka.

Rien ne la destinait à venir découvrir la Chine, car elle n’y a aucun attachement familial. Avant de venir, elle ne connaissait le pays que par le biais de films chinois. Elle y vit pourtant depuis désormais 6 ans. C’est en Chine qu’elle a obtenu sa licence avant de s’inscrire en master. Elle explique les similitudes et les différences entre la Chine et son pays natal. Par exemple, du point de vue culinaire, elle signale que les aliments sont les mêmes, mais pas la façon de les préparer. Culturellement, elle remarque qu’une des similitudes entre la Chine et la RDC est la dot à préparer en vue d’un mariage, mais qu’à première vue, les ressemblances majeures s’arrêtent là.

Elle raconte que l’une des choses qui l’a marquée en Chine, c’est la population. Elle trouve les Chinois studieux et travailleurs.

Rappelant que la Chine et la RDC peuvent se féliciter de cinquante ans de relations amicales, Trinella souligne qu’elle nourrit de grandes attentes à propos des relations entre ses deux pays, notamment la concrétisation des projets et des accords qui ont été signés. Elle considère que la RDC et la Chine peuvent entretenir des relations gagnant-gagnant car la RDC possède des mines, et la Chine la technologie pour les exploiter.

Selon elle, la réalisation de ses rêves de bonne entente et d’accomplissement professionnel passe par la communication réciproque. Elle considère la Chine comme son deuxième pays puisqu’elle y habite depuis l’âge de 18 ans. Elle espère que de plus en plus de Congolais apprendront comme elle le chinois et qu’un nombre croissant de Chinois apprendront le français ou une des langues natives de la RDC.

Source : CGTN