Chroniques : Mohammed VI fait briller le Maroc dans le monde

Une stabilité politique pérenne, un climat des affaires favorable, une confiance de la communauté internationale sans cesse renouvelée ont attiré de grands investisseurs qui ont fait du Royaume une des meilleures plateformes économiques de la région.

Alors que le Maroc s’apprête à célébrer le vingt-cinquième anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au Trône, force est de constater que la place du Royaume dans le monde a beaucoup changé. Il est devenu un acteur régional majeur, un épicentre de la politique arabe africaine et méditerranéenne. Un passage incontournable pour sécuriser le commerce mondial et garantir la sécurité régionale et internationale. Son emplacement géographique stratégique couplé avec une vision diplomatique royale conquérante ont fait de lui un pays pivot qui ne laisse personne indifférent.
Cette saga diplomatique marocaine sous le règne de Mohammed VI avait débuté avec la décision stratégique prise dès le début de son règne de renouer avec les racines africaines du Maroc. Son retour victorieux au sein de l’Union Africaine lui avait permis d’atteindre plusieurs objectifs. Mettre fin à la politique de la chaise vide que les adversaires du Maroc exploitaient pour faire avancer leurs agendas hostiles au Maroc. Élargir le périmètre des pays africains qui appuient et reconnaissent l’unité territoriale marocaine et par conséquent réduire comme une peau de chagrin le pré-carré africain qui lui demeure hostile. Et surtout reprendre contact avec les racines africaines du Maroc avec un double gain : pénétrer son tissu économique au point d’être en position d’imaginer de gigantesques projets économiques comme le Gazoduc Nigeria-Maroc ou l’alliance de pays africains ayant l’Atlantique comme bien commun. Sans oublier l’Initiative royale de brancher directement les pays du Sahel avec sa façade atlantique et leur permettre d’être intégrés directement à la chaîne de distribution mondiale à travers le portail atlantique.
En réintégrant son espace africain, en renouant avec sa profondeur stratégique naturelle, le Maroc de Mohammed VI est devenu un acteur majeur du continent africain, un agitateur d’idées et de projets et porte-parole écouté et crédible du continent africain dans les forums internationaux. Et c’est cette crédibilité qui avait fait qu’il a été choisi, avec l’Espagne et le Portugal, pour organiser la Coupe du monde de football en 2030. Le Maroc de Mohammed VI rajoutera cet arc à son puissant arsenal de soft power qu’il déploie depuis des années pour convaincre et séduire.
Sous le règne de Mohammed VI, le Maroc brille de mille feux comme l’ont montré récemment ses performances sportives qui l’ont hissé au rang des grandes nations footballisques. Une stabilité politique pérenne, un climat des affaires favorable, une confiance de la communauté internationale sans cesse renouvelée ont attiré de grands investisseurs qui ont fait du Royaume une des meilleures plateformes économiques de la région. En plus le label Maroc est suffisamment présent dans les imaginations qu’il attire les touristes par millions et fait de la destination Maroc une des plus prisées du continent.
Le Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, incarnation d’un islam de la modération et du juste milieu, avait énormément transformé le champ religieux des pays africains et de certains pays européens qui abritaient de grandes communautés musulmanes. L’axiome de cette Commanderie des Croyants est de construire un discours religieux modéré, basé sur les véritables fondements sur l’islam, aux antipodes de la violence prônée par l’extrémisme et la violence. Et c’est tout naturellement à travers ce substrat que le Maroc s’est retrouvé en tête de pays qui luttent contre le terrorisme d’inspiration religieuse avec une efficacité telle qu’il lui vaut les louanges unanimes de la communauté internationale.
Durant ces années de règne, Mohammed VI a réussi le pari inédit de nouer une alliance stratégique avec l’administration américaine comme le montrent les précieux accords politiques de défense et en même temps d’avoir de bonnes relations avec les puissances concurrentes comme la Russie et la Chine. Les abstentions russes lors des votes du Conseil de sécurité sur la question du Sahara et la présence économique chinoise de plus en plus massive au Maroc en sont les grands indicateurs. Moscou lorgne sur le Maroc avec un respect non dissimulé et Pékin le considère comme un point de jonction économique parmi les plus stables et les plus précieux.
Avec les pays arabes, et surtout leur cœur dynamique, les pays du Golfe, le Roi Mohammed VI a réussi à nouer une telle intimité politique que le Conseil de coopération du Golfe, le conglomérat qui réunit ces pays, a proposé l’adhésion au Maroc pour en devenir un membre à part entière. Au sein de cette famille arabe, souvent déchirée par les divergences, le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, incarne cette grande référence et ce pôle de stabilité dans la défense de la cause palestinienne, une cause sacrée pour le Maroc.
Avec l’Union européenne, si proche du Maroc, il a réussi à tisser une alliance stratégique avec une intense imbrication économique. Mais les récentes évolutions régionales, notamment après la cascade des reconnaissances de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, ont poussé le Royaume à avoir un dialogue franc, déterminé et sans concession avec ces pays européens pour défendre ses intérêts et son intégrité territoriale. La tendance actuelle, notamment avec l’exemple espagnol, montre que cette stratégie est efficace. Le Maroc demande à ces alliés et voisins européens une grande clarification sur la nature et les enjeux des relations que les deux partenaires veulent voir fleurir. Une clarification pour sortir de la zone grise, du double langage sur une problématique dont le maintien s’avère une menace pour la sécurité régionale.
Avec le voisin algérien, malgré les nombreuses provocations et les ruptures, malgré l’état de crise permanente entretenu par le régime militaire algérien, Mohammed VI a maintenu tendue la main de la réconciliation et du bon voisinage. Sa doctrine en la matière, forte, imperturbable, est de croire solidement à la réalisation à venir du rêve unitaire maghrébin, le temps que se calment les pulsions de divisions élevées par Alger au rang des stratégies de survie et de compétition.
En 25 ans de règne, le Maroc de Mohammed VI s’est définitivement imposé comme une puissance régionale incontournable, attractive sur le plan économique, audible et crédible sur le plan politique. Partant de ces belles fondations, le Maroc a toutes les chances de croire en un avenir radieux pour les Marocains qui ne cessent, sous la conduite du Roi Mohammed VI, d’étonner le monde par leur originalité et leurs performances individuelles et collectives.u