COMECE : « le besoin d’unité et de paix », « plus urgent que jamais »

En cette Journée de l’Europe, le 9 mai 2023, le président de la Commission des épiscopats de l’Union européenne (Comece), Mgr Mariano Crociata, rappelle que « le besoin d’unité et de paix » « est devenu plus urgent et plus cruel que jamais ».

Dans une déclaration publiée ce mardi en anglais et en italien, Mgr Crociata souligne que – « soixante-treize ans après la Déclaration de Robert Schuman » – ce « besoin » « a été rappelé avec autorité par le pape François » dans son discours devant les participants de l’Assemblée plénière de la COMECE le 23 mars dernier.

Les évêques de l’UE, affirme Mgr Crociata, « considèrent qu’il est de leur devoir d’encourager et de collaborer à tout effort visant à rechercher l’unité en promouvant les nombreux intérêts idéaux et matériels qui unissent les peuples de l’Union ».

Les évêques demandent que « tous les efforts soient faits pour surmonter les conflits, afin de parvenir à une paix juste ». « Ce sont des préalables indispensables pour rendre possible la croissance de chacun au sein de l’Union européenne et au-delà de ses frontières. »

Mgr Crociata rappelle que la Journée de l’Europe de cette année est célébrée « dans le contexte tragique d’une guerre sur le sol européen qui inflige aux Ukrainiens d’horribles souffrances physiques, matérielles et spirituelles ». Les conséquences économiques de cette guerre « aggravent » « les conditions sociales des populations, avec des effets encore plus dévastateurs sur les couches les plus faibles de la société ».

Le président souligne que « les circonstances qui sont à l’origine de l’Union » européenne, « née au lendemain d’une guerre mondiale qui avait produit d’immenses destructions et d’innombrables morts, apparaissent d’une actualité inquiétante et nous invitent à retrouver les raisons et la volonté de poursuivre l’unité et la paix européennes avec une détermination renouvelée ».

La COMECE, qui est « la voix des Conférences épiscopales de l’Union européenne », « souhaite être l’interprète de cet engagement ». La Commission « entend y contribuer en formant des consciences … responsables de l’époque dans laquelle nous vivons ».