Conférence sur l’Afforestation à Brazzaville : Denis Sassou N’Guesso plaide pour la création d’une institution mondiale consacrée aux forêts
La première conférence internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR1) a atteint sa vitesse de croisière avec le segment présidentiel, ouvert ce 5 juillet 2024, au Centre international de conférences de Kintélé. Ouvrant les travaux de ce segment, Denis Sassou N’Guesso a plaidé pour l’institution d’un organisme international spécifique consacré entièrement aux forêts.
Avant le huis clos des chefs d’Etat et des représentants des chefs d’Etat et de gouvernement, la première conférence internationale sur l’Afforestation et le Reboisement a connu plusieurs temps forts. D’abord la réception des chefs d’Etats de l’Ethiopie, de Guinée Bissau, du Gabon et du Ghana venus assister à cette messe écologique par l’hôte de la conférence, Denis Sassou N’Guesso, au centre international de conférences de Kintélé.
Les autres temps forts ont été marqués par les allocutions, de la ministre congolaise de l’économie forestière, Rosalie Matondo, du président de la commission l’union africaine , Moussa Faaki Mahamat et de la vice-présidente des Nations Unies, Amina Mohamed, qui ont été précédées respectivement par la cérémonie de planting des arbres par les chefs d’Etat et des représentants des chefs d’Etat et de gouvernement et la diffusion d’un film contextuel “pour un Congo vert et prospère ” de la société « Eco Zamba » de la SNPC.
Ouvrant les travaux du segment présidentiel de la CIAR 1, Denis Sassou N’Guesso, a loué les efforts du Congo en matière de protection des écosystèmes forestiers. Il cité notamment la loi de 1984 instituant la journée nationale de l’arbre célébrée, le 6 novembre de chaque année où tout congolais est appelé à planter un arbre d’essence forestière. « 40 ans après son institution, la journée nationale de l’arbre est devenue à travers l’adhésion et la participation de la population à cette œuvre salutaire. » A déclaré Denis Sassou N’Guesso.
Le président congolais a mis également un accent particulier sur le programme national d’Afforestation (Pronar), qui depuis sa création peuple des espaces dégradés et le code forestier qui, selon lui, permet à garantir une restauration des forêts congolaises.
A l’occasion de cette première conférence internationale, a renchéri Denis Sassou N’Guesso, les modalités de mise en œuvre du DAMAF trois jours durant ont fait l’objet des échanges fructueux dans les panels et huis clos des experts et spécialistes.
Abordant les questions liées à la biodiversité et au financement des actions climatiques, Denis Sassou N’Guesso a décrié l’absence d’un organisme international spécifique se consacrant entièrement et pleinement aux forêts. « L’occasion nous est donnée de proposer la création ’’une telle institution mondiale », a-t-il martelé.
A noter que, au cours du huis clos des chefs d’Etat et de représentants des chefs de gouvernement, l’appel a été lancé à l’endroit aux autres participants de la conférence d’accomplir également leur devoir civique, celui de planter un arbre sur le front forestier de Kintélé.
Par Roch Bouka/ correspondant de la RTGA World au Congo.