Confiant sur la victoire, Jacquemain Shabani est catégorique : La peur réside chez les challengers de Tshisekedi

S’exprimant autour de la campagne électorale du président de la République sortant Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Me Jacquemain Shabani, co-directeur de campagne électorale de Felix Tshisekedi avec Acacia Bandubola, comme répondant à la question du journal L’Avenir dans son édition n°81452 page 5, qui titrait dans la rubrique Zoom sur l’actualité : « Qui a peur des élections ? »,  s’est exprimé ce mercredi 29 novembre 2023, à Kinshasa, en ces termes :«La peur réside plutôt chez nos challengers qui tiennent des critiques non constructives ». Ce cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a affirmé que le candidat numéro 20 est “galvanisé par le fait que son message est bien accueilli et que la volonté de lui accorder un second mandat, est manifeste”.

A trois semaines des scrutins, alors que « la campagne évolue de la plus belle des manières » , selon le Conseiller principal du Président de la République au collège Politique et processus électoral Jacquemain Shabani et malgré le pullulement des banderoles dans les artères des villes congolaises, ainsi que  le déploiement sur toute l’entendue du territoire national des états-majors tant à la présidence qu’à l’Assemblée nationale, ainsi qu’aux Assemblées provinciales et aux conseils municipaux, des voix annonçant le report des élections pour laisser place aux éventuelles négociations s’élèvent toujours. Une observation a poussé  la Rédaction du journal L’Avenir dans son édition de mercredi 29 novembre 2023, à se poser la question qui suit : « Qui a peur des élections ? ».

Pour le président de la Commission électorale permanente (CEP) de l’UDPS et conseiller spécial du chef de l’État en charge du processus électoral, Jacquemain Shabani qui co-dirige l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi pour l’élection présidentielle avec Acacia Bandubola, ministre honoraire de l’Economie, ce sont les challengers du Président sortant qui ont peur des élections.

« Nous nous réjouissons des scènes de liesse, mais surtout de la belle communion qui prévaut depuis le début entre le candidat numéro 20 et la population dans toutes les provinces, villes et territoires jusqu’ici parcourus. La confiance est au rendez-vous, et notre candidat est galvanisé par le fait que son message est bien accueilli et que la volonté de lui accorder un second mandat, est manifeste. Nous sentons un réel et sincère engouement de la population autour de notre Candidat et nous avons vraiment hâte de nous projeter dans les autres étapes prévues dans le cadre de cette campagne », a-t- il déclaré.

 

Que dit la CENI à propos de ces rumeurs?

 

La Centrale électorale affirme poursuivre l’organisation des cadres de concertation avec toutes les parties prenantes, pour résoudre et éclairer toute zone d’ombre. Elle note qu’elle a organisée un forum sur l’observation électorale citoyenne, et encourage tous les groupes qui le souhaitent à se faire accréditer pour surveiller la transparence du processus électoral.

Bien qu’ouverte à toute critique objective et sans verser dans la polémique, la CENI préfère s’en tenir à la légalité et au respect du calendrier électoral. Ce qui fait que la centrale électorale  juge « inopportune, incendiaire et non constructive » la déclaration de Fridolin Ambongo, par exemple. La CENI  la considère comme un procès d’intention qui est de nature à « démobiliser toutes les parties prenantes engagées dans le processus électoral qui amorce son dernier virage, saboter tous ses efforts entrepris pour tenir les échéances électorales dans les délais constitutionnels et semer la division et la confusion ».

Elle estime que la conclusion d’Ambongo, le numéro un de l’Eglise catholique en RDC, est  « prématurée et infondée » ayant pour but de « préparer le lit de la contestation et de jeter à tout prix le discrédit sur le processus électoral ».

Il sied de rappeler que lors d’un rassemblement avec les jeunes du diocèse de Kinshasa, dimanche au stade du collège Boboto, le cardinal Fridolin Ambongo Besungu a clairement émis des doutes au sujet de la tenue effective des élections le 20 décembre prochain.Le prince de l’Eglise a clairement dit à propos des élections : « Même s’il y en aura, nous n’avons pas de certitude que ça va se dérouler dans les meilleures conditions de transparence. Cela veut dire qu’il y a risque de désordre ». Ce qui a suscité la réaction de la CENI qui appelle même  la Mission d’Observation Électorale conjointe de la CENCO et l’ECC à se désolidariser publiquement des propos « incongrus » tenus par le Cardinal Ambongo. Et cela, en pleine période de la campagne électorale et devant des jeunes qui constituent une frange importante et surtout active de l’électorat et de la population congolaise, fait remarquer la CENI.

 

Willy Makumi Motosia