Congrès eucharistique : un renouveau catholique mondial ?
Du 17 au 20 juillet 2024, 60 000 personnes, venues des 50 États américains et de 17 pays, se sont rassemblées à Indianapolis pour célébrer le 10e Congrès eucharistique national. Il s’agissait du premier Congrès national organisé aux États-Unis depuis 83 ans. Cet événement a démontré la beauté et la force de la dévotion eucharistique qui rassemble, unifie et dynamise les fidèles. Un grand nombre de familles se sont déplacées pour vivre ces quelques jours de ferveur. Elles ont pu prier et adorer ensemble, et les enfants ont participé à des ateliers organisés pour eux.
Un modèle de revitalisation de la foi catholique
Pendant ces quelques jours, la messe a été célébrée quotidiennement, dans plus de 43 langues, par près de 200 évêques et 1 500 prêtres. « Le Saint-Père prie, comme nous tous, pour que le congrès porte des fruits, beaucoup de fruits, pour le renouveau de l’Église et de la société aux États-Unis d’Amérique », a déclaré le cardinal Luis Antonio Tagle, lors de la messe de clôture du Congrès. De son côté, l’évêque auxiliaire de Sydney a confié à l’Australian Catholic Weekly que « c’est une expérience extraordinaire de pouvoir rassembler autant de personnes ».
Mgr Richard Umbers est venu au Congrès en tant qu’observateur international : « Nous parlons de présence réelle, mais pour cela, nous devons être présents, et présents dans la liturgie. » Selon lui, l’événement américain suscite beaucoup d’intérêt pour son pays, et peut devenir un modèle de revitalisation de la foi catholique à travers le monde. Il confie en outre que l’Église catholique australienne espère accueillir le Congrès eucharistique international à Sydney en 2028, avec le soutien américain.
Remettre Jésus au cœur de la société
Pour l’heure, l’évêque auxiliaire de Sydney a été mandaté par les conférences épiscopales catholiques d’Australie et de Nouvelle-Zélande, pour participer au prochain Congrès eucharistique international qui se tiendra à Quito, en Équateur, du 8 au 15 septembre 2024. « Je me rendrai à Quito et j’emmènerai un groupe de personnes avec moi », a-t-il déclaré. « Nous aurons une équipe d’observation et un pèlerinage pour voir où nous pouvons apprendre. »
« Nous avons vraiment besoin de nous revitaliser en appréciant l’œuvre du Seigneur et en l’adorant ensemble », a-t-il ajouté, en rappelant les grands défis du monde actuel : un monde hyper connecté, éloigné de la foi, et dans lequel les jeunes ont du mal à croire en l’avenir. « C’est l’une des raisons pour lesquelles de plus en plus de catholiques descendent dans la rue et disent qu’ils croient en J
ésus. »