Contrat chinois : Zhao Bin promet d’accompagner la discussion en cours entre les autorités congolaises et les entreprises chinoises pour un partenariat gagnant-gagnant

La convention sino-congolaise n’a pas été ignorée par les chevaliers de la plume. Ceux-ci ont voulu avoir la position de l’ambassadeur Zhao Bin.

Celui-ci estime qu’il faut tout d’abord mettre ce contrat dans le contexte de l’époque. C’est une époque où investir dans les mines congolaises n’était pas attractive par rapport à aujourd’hui. Peu d’investisseurs étrangers ont été intéressés. Le succès avec les entreprises chinoises a attiré d’autres investisseurs, ce qui a permis au Congo de développer ce secteur dans peu de temps.

Pour M. Zhao Bin, la contribution de ce contrat chinois à la construction du pays est réelle. Ceci est visible en matière de construction des infrastructures par exemple, la rénovation du Boulevard du 30 juin, avenue du Tourisme, etc. L’année dernière, indique-t-il, une deuxième vague des projets d’infrastructures a été validée dont le montant est de 150 millions de dollars Us. En termes de création d’emplois, cette coopération a permis de créer 20.000 emplois dans le secteur des infrastructures et plus de 10.000 emplois pour le secteur minier.

Dans l’exécution de ce contrat, note l’ambassadeur, il est tout à fait normal qu’intervienne un différend. Même entre frères, il arrive qu’on ait des disputes. Mais il s’agit d’un différend entre frères qui ont un même objectif de faire bénéficier de cette coopération au peuple chinois et congolais. Ce différend doit être réglé à l’amiable. « Je suis convaincu qu’à la lumière de l’esprit d’amitié, de pragmatisme et d’équité, on arrivera à trouver un dénouement heureux de ce différend et ça va être l’une de mes priorités après la prise ma fonction », pense le diplomate chinois, qui jure qu’il va accompagner la discussion en cours entre les autorités congolaises et les entreprises chinoises pour trouver une bonne méthodologie au règlement de cette quest

ion.