Contrôle parlementaire : Une attention particulière sera accordée à l’évaluation des recommandations formulées dans les budgets 2022 et 2023
L’auguste Assemblée va poursuivre l’exercice de ses prérogatives constitutionnelles en matière de contrôle de l’action du Gouvernement, des entreprises, établissements et services publics.
Une attention particulière sera accordée à l’évaluation des recommandations formulées par l’Assemblée nationale à l’occasion de l’examen et de l’adoption des lois de finances du Pouvoir central pour les exercices 2022 et 2023 et des lois portant reddition des comptes des lois de finances des exercices 2020 et 2021.
Au regard des contraintes du calendrier électoral et après concertation entre les Bureaux de deux Chambres du Parlement, les travaux de la présente session seront suspendus afin de permettre aux honorables députés et sénateurs de participer aux prochaines élections dont la campagne va débuter le 19 novembre prochain.
Il importe de relever que cette législature a été caractérisée par la stabilité des institutions qui s’est traduite par une collaboration appréciable entre le Gouvernement et le Parlement. Cette stabilité a également favorisé le vote des lois à caractère social et fiscal qui ont permis l’augmentation du budget de l’Etat. Assurément, avec cet accroissement des recettes, le budget 2024 aura un impact positif sur le social de nos populations, sur l’amélioration des infrastructures socioéconomique de base et permettra de doter notre armée des ressources nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires notamment à l’agression rwandaise.
Ce climat de stabilité a permis aux Honorables Députés nationaux d’exercer avec responsabilité et dévouement les prérogatives législatives et de contrôle.
Il sied également de vous rappeler que, suite à la volonté exprimée par nombreux d’entre nous, l’actuelle législature a été marquée par la requalification de la majorité parlementaire. Il s’en est suivi l’élection du nouveau Bureau de l’Assemblée nationale, et la reconfiguration des Bureaux des groupes parlementaires et des commissions permanentes.
A la suite de la démission du gouvernement, alors en place, le Président de la République a eu à nommer un nouveau Premier ministre issu de la nouvelle majorité parlementaire. Après la présentation par le Premier ministre de son programme, et son approbation par l’Assemblée nationale, celle-ci avait investi le Gouvernement.