Crise humanitaire : le PAM a besoin de 421, 5 millions de dollars Us
Pour lancer l’intensification des activités, le PAM a utilisé 50 millions USD de son compte de réponse immédiate (IRA), un mécanisme d’emprunt interne (qui doit être remboursé) pour augmenter l’assistance en espèces afin de répondre à l’escalade des besoins. Selon le rapport publié à cet effet, le PAM a reçu 132 millions d’USD supplémentaires du Bureau des affaires humanitaires de l’USAID sous la forme d’un don en nature de blé (qui est moulu en farine) et de pois pour couvrir les besoins alimentaires dans le cadre de l’intensification de l’aide ; les distributions ont commencé en septembre dans le cadre de ce don.
Le PAM a également reçu 2,5 millions USD de la Suède pour soutenir les activités en espèces, 2,7 millions USD du Fonds central d’aide d’urgence (CERF), 1,8 million USD des Pays-Bas dans le cadre d’une allocation multilatérale et 500 000 USD de donateurs privés pour l’intensification de l’aide. Malgré ces contributions, le PAM ne peut pas répondre aux besoins des 5,5 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire grave dans les trois provinces.
Le PAM est contraint d’établir des priorités sur la base de plusieurs facteurs, notamment les évaluations de la gravité de l’insécurité alimentaire dans une localité donnée selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, les orientations du Cluster sécurité alimentaire et la coordination des partenaires, ainsi que l’Accès du PAM aux personnes touchées dans les zones confrontées à l’insécurité des groupes armés non étatiques.
Avec plus de fonds, le PAM peut atteindre davantage de personnes en situation de crise et d’urgence d’insécurité alimentaire. 100 millions USD permettent au PAM d’apporter une aide alimentaire en nature à 377 000 personnes chaque mois pendant les six prochains mois. 7,3 millions de dollars permettent au PAM d’apporter une aide en espèces à 108 000 personnes chaque mois pendant trois mois. 1 million de dollars permet au PAM de traiter 11 000 enfants, femmes enceintes et mères allaitantes contre la malnutrition.