Dakhla: Création d’un Centre international de recherche et de formation en intelligence économique
Les travaux de la quatrième rencontre du Forum des associations africaines d’intelligence économique et le deuxième Congrès national de l’intelligence économique de l’École nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Dakhla ont été couronnés, vendredi à la Perle du sud, par l’annonce de la création d’un Centre international de recherche et de formation en intelligence économique.
Ce centre, dont le siège est prévu à Dakhla, est le fruit des efforts conjugués du Forum des associations africaines d’intelligence économique, de l’Association internationale des professionnels de l’intelligence économique, basée aux États-Unis et de l’Association internationale francophone d’intelligence économique, basée à Paris.
“Un comité tripartite composé des trois organisations statuera sur les modalités de sa mise en œuvre et la feuille de route qui le guidera pour la période 2024-2026”, a souligné le président de l’Université ouverte de Dakhla, Driss Guerraoui, lors de la session de clôture de cet événement.
Présentant les conclusions ayant sanctionné les travaux de ce conclave, Guerraoui a souligné que les interventions présentées lors de cette rencontre ont montré que l’intelligence économique est en train de connaître une véritable révolution au niveau de sa définition, ses missions et ses pratiques, s’érigeant en un écosystème complexe, pluriel et intégré. Cet écosystème, a-t-il poursuivi, embrasse de nouveaux champs, avec des missions partagées, des outils spécifiques, et des instruments de plus en plus sophistiqués, empruntés aux meilleurs apports offerts par la nouvelle révolution digitale et artificielle, qui annonce l’émergence d’un nouveau modèle d’intelligence économique.
Une donnée nouvelle a été pointée du doigt par les participants, a-t-il indiqué, ayant trait au fait que l’intelligence économique devient au cœur du capital naturel, du capital produit et du capital immatériel. Aussi, il a indiqué que les participants ont pointé du doigt une donnée nouvelle ayant trait au fait que l’intelligence économique devient au cœur des trois composantes de la richesse des nations, des territoires et des entreprises, c’est-à-dire, au cœur du capital naturel, du capital produit et du capital immatériel.
Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce double rendez-vous a été initié par l’Université ouverte de Dakhla et l’ENCG de la même ville, en partenariat avec le Conseil de la région de Dakhla-Oued Eddahab, sous l’égide de l’Association d’études et de recherches pour le développement.
Cet événement a réuni, deux jours durant, des personnalités académiques, des experts et des chercheurs venus d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Nord et d’Europe, dans l’objectif de dresser un bilan des recherches et des études en intelligence économique menées en Afrique et dans le monde.
LE MATIN