D’Alger, l’instrumentalisation politique de la tragédie de Nahel

Alors que les violences se sont répandues et des incidents ont éclaté dans des villes aux quatre coins de la France, le régime des capos d’Alger, tente mordicus de marquer des points, en les instrumentalisant.

Les séniles du Muppets show made in Algeria se sont pourvus en un communiqué où le ministère algérien des Affaires étrangères, a fait état, de son « choc » et de sa « consternation » après « la disparition brutale et tragique du jeune Nahel (17 ans) », un ressortissant “franco“-algérien qui soit dit en passant n’aurait jamais mis les pieds de son vivant en Algérie.

 

La diplomatie algérienne y pointe les « circonstances particulièrement troublantes et préoccupantes dans lesquelles est intervenue la tragédie qui secoue la France trois jours durant. Alger exprime ses très sincères condoléances à la famille du défunt et l’assure que “son deuil et sa peine sont largement partagés » dans le pays“.

Les capos d’Alger, à titre d’huile ajouté au feu, assurent, par ailleurs, faire « confiance au gouvernement français » pour « assumer pleinement son devoir de protection, soucieux de la quiétude et de la sécurité dont doivent bénéficier (ses) “ressortissants“ sur leur terre d’accueil ».

“Le gouvernement algérien continue à suivre avec une très grande attention les développements de cette affaire tragique, avec le souci constant d’être aux côtés des membres de sa communauté nationale au moment de l’adversité et de l’épreuve“, conclut le communiqué, alors que la situation reste toujours tendue en France.

Ce dernier on s’en doute n’a pas fait d’émules dans les milieux politiques en France et a suscité de vives réactions du côté des élus locaux et membres de partis politiques, particulièrement dans ceux de la Droite et de l’extrême droite qui à l’unisson s’en sont donné à cœur joie. Sur les réseaux sociaux, le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères est interprété comme une forme d’ingérence dans les affaires internes françaises.

C’est ainsi Marion Maréchal Le Pen, vice-présidente du parti Reconquête, fondée Éric Zemmour, invite « le gouvernement algérien à s’occuper de ses affaires ». Mais elle n’est pas la seule. D’autres entités politiques françaises ne se sont pas gênées pour pointer du doigt le régime des séniles d’Alger et l’intimer à balayer devant sa porte. Amaury Navarranne, Conseiller régional de Provences-Alpes-côtes d’Azur (RN), a pour sa part décrété que « le gouvernement algérien doit, avec insistance, inviter tous ses ressortissants à retourner vivre en Algérie ».

Même les “amis“ d’Alger face aux violences et autres qui embrasent la France, se sont soulevés contre la récupération politique des deux séniles d’Alger. Ils en veulent pour preuve que lors de la marche blanche organisée mercredi à Nanterre, des drapeaux algériens et des milices séparatistes du polisario soutenu par les capos d’Alger ont été brandis par certains manifestants. Il est clair que ces derniers n’étaient pas là par solidarité avec Nahel, mais que c’était pour faire passer un message anti-Maroc dans l’Hexagone. Mais mis à part ces réactions officielles, la toile française a réagi avec indignation à ce communiqué. L’expert en économie internationale et géopolitique africaine Louis Vallet a déclaré à son corps défendant : « Heureusement, la France n’a pas pris modèle sur les répressions du Hirak ou des Amazighs par l’État policier algérien dans la gestion des émeutes ».

De plus, la présence Sofia Benlemmane, porte-voix des capos d’Alger aux discours antisémites et anti-marocains, atteste sans équivoque, aucune, de la récupération politique. Elle n’a d’ailleurs pas manqué de désigner des « sionistes » qui auraient brûlé des drapeaux français lors de la marche en essayant d’incriminer… les Algériens. Cela intervient quelques semaines après que l’Algérie a rétabli par décret un couplet anti-français dans l’hymne national algérien. Par ailleurs, le président algérien au nom imprononçable a préféré se rendre en Russie et tourné le dos à la visite en France devenue de facto nulle et non avenue.

Le régime algérien s’est engagé dans une escalade sans précédent avec la France. Car dans la question shakespearienne qui a lieu de se poser, en faisant valoir la double nationalité de la victime dans une affaire franco-française, le régime des séniles d’Alger brandit la carte du communautarisme. Il ajoute de ce fait de l’huile dans le feu pour embraser encore plus une France aujourd’hui dans un statut de poudrière. Alger instrumentalise les Algériens en France.

Cette diaspora constitue la première communauté étrangère dans l’Hexagone, avec quelque 900 000 personnes. Malheureusement le faire valoir s’est concrétisé par des scènes de pillages, de vols répétés de dégradations de bâtiments publics, et d’actes de vandalisme dans plusieurs villes de France avec des jeunes prêts à en découdre qui on et qui sèment toujours le chaos dans les quartiers.

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