Daniel Safu, Daniel miel n’a diffamé personne

Il n’a même pas contesté à Jules Alingete sa nationalité congolaise. Si, en le présentant comme un demi-dakar, ce dernier a résolu de sortir une artillerie lourde pour se défendre, allant jusqu’à écrire un tweet de manière déconvenue, il y a à se poser des questions sur pareille attitude. Ne pas être de père et de mère congolais ne privé à personne la qualité d’être congolais. La loi protège Jules Alingete que Daniel Safu, Daniel chocolat chaud présente d’ailleurs comme un congolais méritant, même si je ne partage pas cet avis. Sa maman étant congolaise (ce selon), le débat que nous observons devient normalement sans objet. Mais pourquoi toute cette artillerie ?

Il y a lieu d’affirmer, sans peur du contredit que Jules ALINGETE a lui-même suscité ce débat. Sans le savoir peut-être, il nous invite tous à nous y intéresser. Tenez.

Parlons de Jules Alingete dans les fonctions publiques exercées depuis 1987

Le décret-loi modifiant et complétant l’ordonnance-présidentielle n°87-323 du 15 septembre 1987, créant l’igf, le nomme comme chef de division en tant que citoyen Alingete Key Keita, portant le numéro matricule 450.204. Ceci a fait un tilt dans mon intelligence.

En effet, cette nomination qui intervient sous la 2ème république ne pouvait prendre en compte le prénom de Jules. À cette époque, les noms et les post-noms étaient les seuls critères qui  déterminaient l’identité d’un quidam au sein de sa famille. N’importe quelle intelligence avertie peut comprendre ici que Alingete ne rime pas avec Keita. Ça met en lumière une possible composition entre deux nationalités différentes.

Quand les affidés de monsieur Jules Alingete évoquent des prénoms associés aux noms congolais, ils se perdent dans le temps. Les prénoms peuvent-être empruntés, mais pas les noms de famille. Ainsi, Keita qui ne pouvait être un prénom devrait-être retrouvé comme nom dans les origines de Bandundu. Mesdames et messieurs, laissez-moi vous dire qu’il n’y a aucun Keita dans la nomenclature des noms du Bandundu. CQFD Mais encore une fois, cela n’efface toujours pas sa nationalité congolaise par sa mère, bénéficiant surtout en plus du droit de sol à cette époque des faits. Ceci de un.

De deux, j’ai tenté de retracer le parcours du tout puissant inspecteur en chef des finances. On sait que tour à tour, il a occupé les fonctions ci-après :

  1. Conseiller au ministère des Finances,
  2. Coordonnateur au cabinet du gouverneur de la ville de Kinshasa de 1997 à 2000;
  3. Commissaire aux comptes à la REGIDESO de 2006 à 2018;
  4. Directeur des recettes à la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK) de 2008 à 2010;
  5. Conseiller spécial du gouvernement en matière du climat des affaires
  6. Directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Économie nationale
  7. Actuellement, inspecteur en chef des finances.

Si je n’ai pas retrouvé ses actes de nomination à ces différents postes pour ressortir le nom Keita, je sais néanmoins que l’imaginaire collectif n’a jamais associé ce nom  à sa personne depuis qu’il a été nommé par Fatshi. C’est à ce niveau que les révélations de Daniel gâteau fraise au chocolat devient intéressantes, car si on arrive à établir qu’il a élagué le nom Keita de son identité sans un jugement supplétif, on serait en face d’un faussaire ou d’un cas d’usurpation d’identité. Je salue tous les juges du conseil d’Etat. Nous reviendrons au 2ème épisode. *Les ténèbres ne régneront pas toujours*

Bon début de semaine aux congolais de père et de mère

L’archange Papy Tamba, Le Papy le plus célèbre de la RDC