Dans les villes de Yeng Yang et Yeu Yang/Hunan : Julien Paluku visite les sociétés TBEA et SAPHIR CERAMICS

En consolidant davantage la diplomatie économique propulsée par le Président de la République, Félix Tshisekedi, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku a vécu hier samedi le miracle chinois dans la province populaire de Hunan en visitant les usines de la société TBEA, le numéro 1 mondial dans la fabrication des transformateurs du courant électrique avec la plus grande capacité planétaire installées dans des parcs industriels dans la ville de Yang Yeng

Accompagné du chairman de cette entreprise, Zhong Yanmin, le ministre de l’Industrie a eu droit aux explications sur le processus de production de ces transformateurs avec la mise en contribution des robots

Très émerveillé, Julien Paluku Kahongya a demandé la TBEA de venir s’installer rapidement en République Démocratique du Congo pour ainsi aider son pays à réduire la facture des importations dans le secteur de l’électricité.

« Nous sommes venus en Chine pour voir les miracles chinois. Ils ont eu un dirigeant qui a implémenté une politique et qui fait aujourd’hui de la Chine une référence. Après les travaux, il fallait faire une descente sur le terrain pour voir exactement qu’est-ce qui est fait. Nous avons visité TBA, n°1 mondial de fabrication des transformateurs. Partout au monde, il n’y a jamais eu un géant comme celui-ci. Comme nous dévons industrialiser le pays, ce sont ces outils qui permettent d’assurer une interconnexion à travers la République, notamment les transformateurs à haute tension, moyenne tension, mais également les cabines électriques », explique le patron de l’Industrie.

Et d’ajouter que nous avons eu le temps de demander même les prix qui sont très compétitifs et de meilleure qualité. Nous sommes heureux d’avoir fait la connaissance de TBEA. Nous allons faire rapport au Gouvernement pour nous rassurer que la Rdc est partenaire de TBEA. On a fait une demande à TBEA pour dire, c’est bien de le faire en Chine, mais c’est mieux de le faire chez nous en Rdc. Nous avons formulé la demande de voir TBEA s’installer en Rdc pour former un réseau en Afrique centrale de distribution de tous les produits TBEA. Donc ça sera une manière pour nous de tisser ce lien entre la Chine et la Rdc et signe run nouvel avenir entre nous deux. C’est vraiment un sentiment de satisfaction. Je pense que la Chine est le pas de devenir la Chine demain.

Julien Paluku se dit fière d’avoir cru en la société SAPHIR CERAMICS

Juste après, en véritable homme de terrain, le ministre de l’Industrie s’est rendu dans la ville Yeu Yang où il a visité dans la nuit les usines de la société SAPHIR CERAMICS spécialisée dans la production des carreaux et faïences, et ce, en quelques semaines du lancement de la production des carreaux et faïences made in congo dans la Zone Économique spéciale pilote de Maluku par cette dernière.

Très fier, Julien Paluku a fait entendre que l’argile du Kongo Central et de l’Est sera désormais valorisée, car constitue la matière première

« Je suis venu voir ce que nous allons commencer à produire chez nous à Maluku. Parce que nous avons accueilli la société SAPHIR CERAMICS à Kinshasa pour lui accorder une présence dans la Zone économique spéciale de Maluku, pour capter le marché des matériaux de construction parce que c’est des millions de dollars qui sortaient la Rdc pour aller chercher des carreaux de faïence. Je viens de me rendre compte que nous n’avons pas fait une erreur en considérant que SAPHIR CERAMICS qui est installée à Kinshasa va nous produire des carreaux de faïence. Je viens de voir que c’est fait ici en Chine et que ça sera fait demain à Kinshasa », précise le ministre de l’Industrie.

Julien Paluku éprouve un sentiment de satisfaction que le président de la République nous ait poussé vers l’industrialisation du pays par la production locale, par l’arrêt de l’exportation de nos devises pour que nous puissions créer de l’emploi et des richesses chez nous. Déjà avec la société SAPHIR CERAMICS, c’est autour de 300 à 500 emplois directs et près de 5.000 emplois indirect que ça va créer à Kinshasa. L’ampleur du travail fait ici 24h/24 nous motive d’aller de l’avant. C’est Kinshasa aujourd’hui, demain ça sera Lubumbashi, l’Equateur, Musienene, Kisangani, le Kasaï, … D’ici 10 à 15 ans, la Rdc va emprunter la même trajectoire que la Chine, pour que le miracle ne soit pas seulement chinois, mais congolais. Si on a la volonté et la détermination, il est possible de changer les paradigmes de gouvernance en Rdc.

Signalons que le ministre est accompagné du Directeur général de l’AZES, du Directeur général adjoint du CCB et de son Directeur de Cabinet.