Dans un point de presse numérique: L’ambassadeur Nkengasong donne les grandes lignes du plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida (PEPFAR)

« L’avenir du rôle du PEPFAR, le plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida, en Afrique », c’est le thème du point de presse numérique abordé par l’ambassadeur John N. Nkengasong, coordonnateur des États-Unis pour la lutte mondiale contre le sida et haut responsable du Bureau de la sécurité et de la diplomatie sanitaires mondiales.

Dans son mot introductif, le modérateur a indiqué l’ambassadeur John N. Nkengasong, haut responsable du Bureau de la sécurité et de la diplomatie sanitaire mondiale, et coordonnateur des États-Unis pour la lutte mondiale contre le sida. « L’ambassadeur Nkengasong nous parlera du PEPFAR, le plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida, de l’importance de l’établissement de solides partenariats public-privé pour assurer la viabilité de la riposte, de la prise en charge de la riposte au VIH/sida par les gouvernements et de leur leadership dans ce domaine », dit-il.

« Je suis très heureux de voir certains visages familiers sur cette plate-forme. Les médias et la presse jouent un rôle essentiel dans notre réponse collective aux menaces de maladies, et même dans nos programmes collectifs de santé sur le continent. C’est donc pour moi un honneur de continuer à échanger avec vous tous sur cette plateforme », a indiqué l’Ambassadeur Nkengasong.

Et d’ajouter que cet après-midi, je suis à Gaborone, au Botswana, et j’ai passé la semaine dernière en Afrique du Sud pour sensibiliser le public à deux questions. La première a trait à une feuille de route, notre réflexion sur l’approche de notre parcours sur la voie des objectifs de 2030 et au-delà, en poursuivant les actions de lutte contre le VIH/sida que nous menons depuis 21 ans dans le cadre du PEPFAR, le plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida.

A l’en croire, il est temps d’en parler, car nous avons fait d’énormes progrès. Un pays comme le Botswana a atteint les trois objectifs de 95 fixés par l’ONUSIDA, un programme commun des Nations unies contre le sida, selon lequel nous devons essentiellement, d’ici 2025, nous assurer que chaque pays identifie 95 % des personnes touchées, qui doivent connaitre leur statut, que 95 % d’entre elles sont sous traitement et que la charge virale de 95 % d’entre elles est supprimée. Le Botswana a atteint cet (inaudible). La lutte contre le VIH/sida n’est pas terminée, nous devons donc poursuivre ces actions de riposte, continuer à traiter les personnes infectées et prévenir les nouvelles infections.

« Je pense que globalement, au cours des 21 dernières années, le PEPFAR a investi plus de 110 milliards de dollars, et au Botswana, il a investi plus d’un milliard de dollars dans le cadre de notre partenariat avec le gouvernement, ce qui a contribué à la réussite que je viens de vous décrire », note-t-il.

Comme je l’ai dit, insiste-t-il, le PEPFAR s’est engagé à accompagner le peuple botswanais vers une génération sans sida, d’ici 2030 nous l’espérons.