De la DINACOPE à l’EPST : « La gestion de la gratuité n’offre pas une immunité anti-contrôle de l’IGF » (Didier Mbongomingi)
L’opinion assiste à une bien triste théâtralisation de la gestion de l’Etat dans l’affaire du contrôle de la gestion des fonds alloués à la DINACOPE, ex-SECOPE, au Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique dirigé par Tony Mwaba Kazadi.
Ce que, alors que le contrôle de la gestion d’une institution publique par les services habilités est plus que légal, à l’EPST certains ont une vision tronquée de la réalité à croire que comme ce Ministère pilote le processus de la gratuité de l’enseignement primaire, cela offre une cape anti-contrôle et donc un chèque en blanc pour toutes manœuvres sans rendre compte.
De la vidéo des inspecteurs de l’IGF face au ministre Mwaba aux attaques sur les réseaux sociaux ainsi que les plateaux de télévision en passant par les médias en ligne, ces derniers se font pop-stars experts dans les insultes et la diffamation.
Hier, toutes les flèches étaient tirées sur Jules Alingete accusé d’avoir une dent personnelle contre le ministre Tony Mwaba et pourquoi ? Pour vouloir faire son travail d’inspecteur général de l’Inspection Générale des Finances de contrôle à priori de la gestion de l’argent du contribuable congolais.
Aujourd’hui, après la signature de la correspondance donnant quitus à l’IGF et la Cour des Comptes d’effectuer une mission pour scanner la DINACOPE, c’est Guylain Nyembo, directeur de cabinet du Président de la République, ainsi que le précité qui essuient nuit et jour des tirs. Sous peu, le tour passera surement à la Cour des comptes.
Seulement, toutes ces agitations à l’EPST ne sonnent-elles pas le glas qu’il y a des cadavres dans les placards et donc la torpeur ? Les communicateurs de Tony Mwaba ne savent-ils pas qu’ils enfoncent nuit et jour leur parrain ? Il est évident que la réponse à ces questions est oui.