De quoi Godé Mpoyi a-t-il peur ?
Pourtant présent à Kinshasa, pourquoi Godé Mpoyi a-t-il préféré ouvrir la session ordinaire de l’Assemblée provinciale de Kinshasa par un simple communiqué ? S’est-il rendu compte qu’il a été désavoué par les députés provinciaux qu’il n’a pas voulu prendre le risque ? S’est-il rendu compte du risque de sa destitution ? Est-ce sa maladie est énième stratégie pour laisser pourrir la situation ?
Sinon, à travers un communiqué de presse publié à cet effet, le président Godé Mpoyi soutient que c’est pour marquer la solidarité avec les autres Assemblées provinciales du pays, qui accusent plus de quatre mois d’impaiement des émoluments et frais de fonctionnement, que le Bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa informe les Honorables Députés provinciaux et l’ensemble de l’opinion que, la cérémonie solennelle d’ouverture de la Session ordinaire de septembre, essentiellement budgétaire, prévue ce 30 Septembre 2023, n’aura pas lieu en présentiel faute des moyens.
« Je souhaite que cette Session qui est la dernière de notre mandature soit une occasion de concorde, de l’unité et d’amour avec comme seule intention stratégique le bonheur des Kinoises et Kinois. Je saisis cette occasion pour vous informer que mon voyage médical connu de tous et reporté depuis 10 jours comme je tenais à ouvrir cette session, doit être fait immédiatement après cette ouverture, en prenant mon congé médical pour répondre aux rendez-vous pris depuis 3 mois », écrit-il.
A toutes fins utiles, ajoute-t-il, je laisse mon bulletin de santé à mon Secrétaire de Cabinet tel que dressé par l’Hôpital américain de Paris ainsi que les différents rendez-vous. Ainsi, Sur pied de l’article 16 de la Loi n° 08/012 du 31 Juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des Provinces, telle que modifiée et complétée à ce jour, je déclare ouverte à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, la session ordinaire de septembre 2023.
Ce qui est vrai, on est là en présence d’une situation, mieux des faits susceptibles d’empêcher à cette chambre législative de se réunir pour le bonheur des Kinois.