Débat sur le changement de la constitution : La RDC est déjà retombée dans la dictature néo-Mobutisto-Tshisekediste (Par Dr Prof Antoine Roger Lokongo)

La République Démocratique du Congo était déjà retombée dans la dictature néo-mobustisto-tshisekediste depuis que la majorité parlementaire a inconstitutionnellement changé de camp, à mi-mandat et par la corruption (c’était une violation intentionnelle de la Constitution donc anti-democratique si l’on tient compte des articles 5 et 71 de la Constitution. C’était la haute trahison. La majorité s’acquiert par les élections); suivi des élections chaotiques qui n’ont conféré aucune légitimité au Président Félix Tshisekedi qui, par conséquent, nous dirige par défi; et par surcroît, il n’a pas qualité de changer la Constitution.

Ironiquement, la police a dernièrement mis la main sur un imposteur qui se faisait passer pour un sénateur. Machine à voter à la maison. Qui est imposteur qui ne l’est pas? Poser des questions n’est pas un crime ! Cet imposteur doit faire réfléchir les imposteurs sans légitimité au sommet de l’Etat !

Le caractère atypique du régime du Président Félix Tshisekedi se confirme de par son projet de changement de la Constitution (ce n’est plus question de révision) qui, démontrablement, est sans objet et incite le peuple à appliquer l’Article 64 de la Constitution pour se prendre en charge.

Mais pour se frayer un chemin vers une monarchie présidentielle à durée illimitée sans redevabilité au peuple, et bien, il se permet tout. Il use à cet effet d’un populisme démagogique attrape-nigaud qui prend la place de la logique et du vrai esprit de la loi fondamentale : constitution des étrangers rédigée par les étrangers et pour les étrangers; son article 217 incarne une cession foncière, géographique ou physique de 300 km aux pays voisins à l’intérieur des frontières de la RDC… ainsi de suite !

Nous saluons le débunkage de toutes ces balivernes, débitées au sommet de l’État même, par Monsieur l’Abbé Professeur Télesphore Muhindo Malonga, Docteur en Droit Publique de l’Université de Toulouse en France; qui offre une interprétation juridiquement et scientifiquement claire, nette et correcte de l’Article 217 de la Constitution actuelle en vigueur en RDC et d’autres articles y relatifs; notamment les articles 5,9, 214 et 165 de la Constitution.

Selon ce prêtre catholique, l’Article 5 dit que la souveraineté nationale appartient au peuple. C’est le peuple qui est le détenteur du pouvoir; les dirigeants n’ont qu’une délégation de l’exercice de cette souveraineté dans le cadre des mandats limités leurs octroyés.

L’Article 9 dit que l’État exerce une souveraineté permanente ; notamment sur le sol, le sous-sol, les eaux et les forêts, bref, des espaces qui appartiennent au domaine de l’État, soit public, soit privé, mais ce sont des domaines qui appartiennent à l’Etat ou des personnes publiques. L’Etat a donc une souveraineté permanente.

Il revient ici au sol parce que l’interprétation biaisée de l’Article 217 a tendance à aller vers la notion de territoire.

Précisément, l’Article 217 dit que la RDC peut conclure des accords d’association de communautés comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité nationale ou africaine (référence à la vocation africaine de la RDC par laquelle la paix et le développement de l’Afrique partiront du pays de Lumumba et de Mzee Kabila, qu’on vaille ou pas). Cet article se situe dans le cadre de la coopération Internationale. Voilà pourquoi il y a question d’accords et de traités. La conclusion des traités fait aussi partie des attributs de la souveraineté. L’État peut les conclure tout comme donner préférence à les dénoncer.

L’Article 217 concerne les missions régaliennes de souveraineté (la justice, la défense, la police, la fiscalité, etc.). Dans le cadre de la coopération internationale, l’Etat Congolais peut dire, je cède par exemple mon pouvoir de rendre justice à une juridiction internationale comme la CPI.

Mais si nous revenons à l’Article 214 qui est une disposition particulière qui concerne justement le territoire, son dernier alinéa dit ceci: ” Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans l’accord du Peuple Congolais consulté par référendum.”

[Comment alors comprendre les propos du président Félix Tshisekedi selon lesquels “l’EAC est devenue comme notre pays?!”]

Alors si on veut appliquer l’Article 217 aux questions de Bunagana, Rutsuru, Masisi, Walikale et une partie de Lubero qui sont occupées, alors il faudrait qu’on nous dise: Est-ce qu’il y a eu un accord là-dessus, parce que l’Article 217 dit que la RDC peut conclure des traités ou des accords.

Alors si éventuellement des accords ou des traités ont été signés, , que ça soit par Tshisekedi ou ceux qui interprètent ses propos, il faudrait qu’ils nous disent qu’il y a un accord dans ce sens.

Alors ils devraient se souvenir que l’Article 214 est une disposition particulière, alors que la disposition de l’Article 217 est une disposition beaucoup plus générale. Or, en droit, nous savons que le spécial déroge au général. Donc, tout ce qui touche aux modifications des frontières de la RDC sur les plans géographique, territorial, ce n’est pas l’Article 217, c’est plutôt l’Article 214. Et là, il est question de référendum. Et même à l’Article 217 où il serait question d’accords, de traités, si éventuellement Mr Tshisekedi ou ceux qui soutiennent cette interprétation-là ont signé des accords qui cèdent Bunagana, qui cèdent une partie de Lubero, de Masisi, de Rutsuru ou de Walikale [les hauts représentants du M23 ont séjourné pendant 14 mois à Kinshasa. A la fin de leur séjour, $1 million leur a été donné, selon Africa Intelligence], alors là, on doit appliquer l’Article 165 qui dit qu’il y a HAUTE TRAHISON lorsqu’on a cédé une partie du territoire nationale.

Son alinéa premier dit ceci: “Il y a haute trahison lorsque le président de la république a violé intentionnellement la Constitution ou lorsque lui ou le premier ministre sont reconnus auteurs, co-auteurs, complices de grandes violations des droits de l’homme – et je souligne – et de cession d’une partie du territoire national.”

Si on veut appliquer l’Article 217, alors qu’on nous dise qu’il y a eu un accord, et dans ce cas-là, il y a eu cession d’une partie du territoire national, auquel cas, les auteurs de cet accord-là seraient coupables de haute trahison.

Or la haute trahison c’est une effraction pour lequel le chef de l’État peut être déchu de ses fonctions même pendant l’exercice de celles-ci.

Et nous devons faire attention à l’interprétation de cette disposition parce que les amis de Tshisekedi risquent de lui mettre la corde au cou sans le savoir:

D’abord en nous disant qu’il y a eu un accord parce que l’Article 217 parle d’accords et dans le cas d’espèce, c’est plutôt un accord de conquête, car c’est le Rwanda qui est en train de s’imposer peut ainsi le faire sans qu’il y ait d’accords ?

Donc qu’on n’aille pas accuser l’Article 217 lorsqu’on est incapable de défendre le territoire national. L’Article 217 n’interdit pas la défense nationale de récupérer l’intégrité de notre territoire. Il repose sur les accords et cela concerne les missions régaliennes et s’il y a eu accords, alors on d un bonoit appliquer l’Article 165 qui montre la haute trahison parce que toute modification des frontières du pays relève plutôt de l’Article 214. Je crois que, ça, les Congolais doivent le savoir (pour ne pas se laisser être embrouillés). Il ne faut pas qu’on cherche à nous distraire par des interprétations fallacieuses qui sont sélectives. – FIN DE CITATION.

Mr l’Abbé a tout dit.

La première justification du Président Félix Tshisekedi pour changer la Constitution qui nous régit actuellement c’est que, selon lui, c’est une Constitution des étrangers, rédigée par les étrangers et pour les étrangers.

Qui ignore que nous sommes dirigés par les étrangers qui se trouvent au gouvernement (y compris des gens qui se reconnaissent comme Rwandais); ainsi que par des détenteurs Congolais de double nationalité, contrairement à la Constitution ? Et parmi les membres de la commission que le président Félix Tshisekedi va Instituer, il y aura certainement des étrangers et des détenteurs Congolais de double nationalité.

Mais quand le mandat finit, ces détenteurs de double nationalité rentre précipitamment chez eux, dans leurs d’accueil où ils ont accumulé l’argent volé au Congo (butin) et où ils se sont achetés des villas.

D’ailleurs, un Congolais qui gagne la DV loterie ou demande asile politique (“kobwaka ngunda”) parfois sur base des raisons fallacieuses (contrairement à nous qui souffrons vraiment surtout à l’est) devient canadien, français, américain belge, que sais-je encore, tire plus sa valeur de son passeport d’un pays du nord que de son passeport congolais et commence à militer mordicus pour la loi change au Congo à son profit: double nationalité.

L’autre justification c’est la lenteur administrative. Cette justification ne tient pas debout parce que Félix Tshisekedi “jouit de la majorité au Parlement” et tous les gouverneurs, tous les assemblées provinciales sont de son obédience politique. Les décisions peuvent se prendre en un temps record. Or tel n’est pas le cas, alors il est vrai que cette lenteur est savamment et expressément entretenue pour créer un temps mort (le seul signe de vie de l’Etat pendant cette période étant les multiples voyages budgétivores du président qui ne rapportent rien au pays) pendant lequel le trésor public, les richesses du pays sont saignés à blanc. “Nous venons d’accéder au pouvoir. Attendez que nous nous fassions d’abord une santé financière avant une simulacre de formalité”.

Il n’y avait que Mobutu qui a cédé le territoire de Katumba ou Gatumba (selon la prononciation kinyarwanda) au Burundi et Étienne Tshisekedi a voulu vendre l’Ile de Mateba.

Les articles de la Constitution que Félix Tshisekedi veut changer se tourneront contre les jeunes Kinois Mobutisto-tshisekedistes issus de la diaspora, grandis dans des antivaleurs zaïroises sous Mobutu et qui sont actuellement au pouvoir sans objet à Kinshasa et ne doivent se comporter que comme tels. Ainsi nous pouvons rétorquer sur chaque article de la Constitution qu’ils veulent changer à la lumière de leur passé. Nous avons vu les soldats ougandais qui constituaient la majorité des troupes de Bemba, détruire tout sur leur passage à l’Équateur et dans la Grande Orientale: Les belles écoles et les églises construites par les missionnaires détruites, saccagés, les pupitres cassés pour en faire le bois de chauffage alors que dans la grande forêt équatoriale là, le bois ne manque pas ! L’anthropophagie au détriment des pygmées !!!

Félix Tshisekedi veut changer la constitution pour s’acheter, s’octroyer l’impunité, et lui, et les ténors de son régime. L’histoire seule nous le dira.

S’agissant de la pertinence du changement de la Constitution en ce moment ou une partie du pays demeure occupée et l’état de siège est toujours en vigueur, les détournements en cascade dont se rendent coupables les ténors du régime, la souffrance infrahumaine que subit la population, un pays dont la modernisation n’est qu’un rêve brandit par le régime du Président Félix Tshisekedi sous formes de promesses démagogiques; nous, nous disons que l’objectif de Félix Tshisekedi est de se maintenir au pouvoir et ce sont les Kagame et les Museveni qui dirigent sans limite de mandats et leurs maîtres à penser occidentaux qui ont tout intérêt à maintenir Félix Tshisekedi et son régime faible et corrompu au sommet de l’État parce qu’il en va de leurs intérêts, qui le conseillent de rempiler.

Nous sommes convaincus que la guerre à l’est, cette grande coop, ainsi que l’Etat de siège ne vont pas se terminer avec le changement de la Constitution, ils vont continuer jusqu’à ce que tous les protagonistes à Kinshasa, à Kigali, à Kampala (et les Corneille Nanga sont dedans) et en Occident soient “fatigués d’avoir trop exploité le Congo”. Sauf que le peuple Congolais a compris le jeu, ce qui rend l’équation difficile. Une révolution n’est pas inévitable; car on ne peut pas jouer indéfiniment avec tout un peuple jusqu’à son extermination ! Aujourd’hui les djalelo ont moins d’effets qu’hier!

Le changement de la Constitution est un faux fuyant qui ne pourra jamais, en aucun cas, occulter le bilan échéant du régime du Président Tshisekedi.

Le Président Félix Tshisekedi sera poursuivi pour violation de la Constitution sur laquelle il a prêté serment, se portant garant de son application en toutes circonstances. Les juristes s’y pencheront. Par exemple, la majorité ne peut changer de camp à mi-mandat car ce sont les élections qui déterminent la majorité. C’est ce qu’il a fait. Et puis, Félix Tshisekedi n’a pas qualité de changer la Constitution car il n’a pas de légitimité. La Constitution interdit l’accès au pouvoir par des élections frauduleuses. Toutes les nouvelles constitutions l’interdiront d’ailleurs – en principe.

La révision ou le changement de la Constitution consacrera la balkanisation de l’est de notre pays et accentuera l’insécurité dans d’autres parties du pays. La Constitution de Monsieur Félix Tshisekedi révisée ou changée, il devra quand-même la soumette au référendum. Ce référendum n’aura pas lieu dans les territoires occupés !

La vipère ne devient pas moins vipère, c’est-à-dire, moins venimeuse en se débarrassant de son ancienne peau. C’est pour dire que la nouvelle constitution n’entraînera pas automatiquement le changement des mentalités. La commission qui sera chargée de changer ou de réviser la Constitution ne va pas travailler gratuitement et le référendum demandera le décaissement des fonds publics gonflé comme d’habitude, au lieu que cet argent soit dépensé pour libérer le pays de l’occupation tutsi.

“Alors que Kisangani s’attendait à la réponse à ses problèmes de l’obscurité, insécurité, conflits communautaires, perte du pouvoir d’achat, grève des enseignants et fonctionnaires et l’inauguration d’échantillon des 6 millions d’emplois promis, voilà qu’on nous a parlé du changement de la constitution,” a écrit un Boyomais.

La même Constitution actuelle en vigueur que Félix Tshisekedi rejette déjà devient une peau de banane sous ses pieds !

Félix Tshisekedi a déclaré et je cite: «Je n’ai jamais dit que c’est le changement ou la révision de la Constitution qui va résoudre les problèmes de la population.» – Fin de citation.

Un changement de la Constitution qui ne répond pas aux besoins de la nation et du peuple (rétablissement de la sécurité et recouvrement de l’intégrité territoriale, reconstruction du pays en commençant par les infrastructures de base, l’électrification du pays, la sécurité alimentaire, l’eau santé, juguler la corruption, l’amélioration du social, égalité des droits, justice, droit d’expression, assainissement de l’environnement urbain, etc.) est sans objet alors !

Le changement en prépare toujours un autre, disait Euripide

Si Félix Tshisekedi, contre la volonté du peuple, procède à un changement forcé de la Constitution et ou en corrompant de nouveau les députés d’une majorité factice acquise illégalement et par la corruption; et bien, dans ce cas-là, il fera le lit de sa propre fin, de la fin de son règne.

De manière crue, je peux dire que pour avoir procédé à s’accaparer de la majorité parlementaire par la corruption à mi-mandat et donc de violer expressément la Constitution sur laquelle il a prêté serment, Félix Tshisekedi doit répondre un jour devant la justice.

Ironie de l’histoire: Pourquoi n’a-t-il pas d’entrée de jeu procédé à la révision de la Constitution au début de son mandat pour se donner le pivot de son action politique ? C’est clair que Félix Tshisekedi voulait d’abord amener l’opinion nationale congolaise à s’adapter à sa vision des choses: user du populisme en disant au peuple qu’il veut déboulonner l’ancien système, que c’est Kabila qui est le problème et maintenant c’est la Constitution actuelle en vigueur qui est le problème et on applaudissait! Naïvement pendant que lui et son entourage s’enrichissaient derrière le dos du peuple, la majorité a changé de camp à coup de billets verts et l’offre des palissades au profit de ceux qui ont traversé.

“Un milliard de dollars c’est quoi ?” a-t-il martelé !

Si la Constitution actuelle en vigueur est mauvaise, pourquoi ne l’a-t-il pas changée dès le début ? Tshisekedi veut-il nous dire qu’il a d’abord tiré profit ce ce qui est mauvais, devenir milliardaire, puis ensuite procéder à son changement pour s’éterniser au pouvoir et continuer à s’enrichir sans redevabilité au peuple en termes de retour de la paix, de la sécurité , de la stabilité, du recouvrement de l’intégrité territoriale, l’est du pays étant toujours sous occupation tutsi-anglo-saxonne, en termes de reconstruction du pays et de l’amélioration des conditions de vie du peuple ?

En voulant changer la Constitution au cours de son dernier mandant pour prétendument faire mieux, il reconnaît par-là que son bilan est zéro !

Pour paraphraser Jean-Lucien Arreat, “on ne se lasse pas à changer les constitutions, ne pouvant pas changer soi-même et les hommes autour de soi, ne pouvant faire quelque chose de différent”; et donc ne pouvant qu’emboîter le pas à Mobutu. Félix Tshisekedi veut changer le pansement sans traiter la plaie en pétrification !

Une fois de plus, pour paraphraser un internaute, le changement se produira au Congo non pas quand Félix Tshisekedi essayera de nous obliger ou de nous forcer à changer la Constitution mais quand, lui Félix Tshisekedi, deviendra conscient de ce qui ne fonctionne pas en lui, dans son entourage, dans son régime et dans son système de gouvernance.

Un gouvernement truffé d’étrangers (des ministres étrangers et d’autres ministres détenteurs de double nationalité) dénonce une “constitution des étrangers”, même Goebbels, le propagandiste d’Adolphe Hitler ne trouverait pas ça raisonnable!

Nos dirigeants ne détournent pas “hush-hush (mot anglais : gardé secret, à l’insu du peuple) toutes les recettes de l’Etat, les redevances minières, les prêts du FMI et de Banque Mondiale (la dette du pays a atteint $12,8 milliards en 6 ans seulement, presque, sans œuvres palpables. Qui va rembourser ? Ce sont les Congolais à la sueur de leurs fronts); ainsi que d’autres apports extérieurs (depuis que Félix Tshisekedi est au pouvoir, les partenaires extérieurs lui ont apporté, lui, et non l’État Congolais plus de $ 8 milliards. C’était dit officiellement. Alors l’Etat c’est lui !).

J’ai rencontré Louis Sokony, secrétaire particulier de Patrice Lumumba. Il m’a raconté une histoire selon laquelle, lorsque Lumumba était en visite officielle aux Etats-Unis, il est resté à la Maison Blair: même chambre, même lit occupés par le Roi Baudouin une semaine plutôt (“nous vous traitons sur le même pied d’égalité que le Roi des Belges”. C’était ça le message!). Le Président Eisenhower a présenté un chèque de $75 million à Lumumba sur lequel était inscrit ou écrit le nom de Patrice Lumumba et non la République du Congo. Lumumba a refusé le chèque convaincu qu’on voulait le corrompre personnellement !

Aujourd’hui, les détournements se font au su et au vu de tous. Mais aller jusqu’à utiliser les déplacés de guerre comme un écran de fumée (“les victimes des effets collatéraux” comme il a craché sur eux sur le livre du Mémorial du Génocide à Kigali même) pour maquiller le détournement des millions de dollars, nous ne pouvons que conclure avec Saint Paul Apôtre dans sa Lettre aux Philippiens, Chapitre 3, Verset 19, que : “Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre.”

Car, comme l’explique Saint Paul Apôtre, “tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts et non un ceux de Jésus Christ” en d’autres termes les intérêts du peuple: Philippiens 2:21.

 

À l’issue de la tenue d