Déclaration de la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, sur la révision de sa politique en matière de commissions et de commissions additionnelles
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé aujourd’hui la revue de sa politique en matière de commissions et de commissions additionnelles[1]. À cette occasion, Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, a fait la déclaration suivante :
« Dans un contexte mondial difficile et à une époque où les taux d’intérêt sont élevés, nos pays membres sont parvenus à un consensus sur un ensemble complet de mesures qui à la fois réduisent considérablement le coût des emprunts et préservent la capacité financière du FMI à venir en aide aux pays qui en ont besoin. »
« Les mesures approuvées réduiront les coûts d’emprunt des pays membres auprès du FMI de 36 %, soit un montant d’environ 1,2 milliard de dollars par an. Le nombre de pays assujettis à des commissions additionnelles au cours de l’exercice 2026 devrait ainsi passer de 20 à 13. »
« Pour parvenir à cela, la marge par rapport au taux d’intérêt sur le DTS sera réduite, le seuil des commissions additionnelles proportionnelles à l’encours des crédits sera relevé, le taux des commissions additionnelles proportionnelles à la durée des crédits sera abaissé et les seuils des commissions d’engagement seront augmentés. Ce train de mesures, qui vient d’être approuvé, entrera en vigueur le 1er novembre 2024. »
« Bien qu’elles aient été considérablement réduites, les commissions et commissions additionnelles restent un élément essentiel du cadre coopératif de prêt et de gestion des risques du FMI, en vertu duquel tous les pays membres doivent apporter leur contribution et peuvent bénéficier d’un soutien en cas de besoin. Ensemble, ces commissions et commissions additionnelles couvrent les frais d’intermédiation des prêts, aident à constituer des réserves pour se prémunir d’éventuels risques financiers et incitent à faire appel à l’emprunt avec prudence. Cela contribue à doter le FMI d’une assise financière solide qui lui permet d’apporter à des conditions abordables un soutien primordial aux pays membres au moment où ils en ont le plus besoin pour faire face à leurs besoins de financement de la balance des paiements. »
« Grâce à cette réforme, le FMI peut continuer à servir ses pays membres dans un monde en constante évolu
tion. »