Dépôt des candidatures : La CASE pense que la CENI tend un piège aux opposants 

Loin d’être un signe encourageant, la première journée des dépôts des candidatures à l’élection présidentielle le samedi 9 septembre 2023 au siège central de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en République Démocratique du Congo a été caractérisée par un scénario de sabotage visant le candidat Augustin Matata.

Selon la CASE à travers son président Simaro Mbayo Ngongo, M. Denis Kadima, président imposé de la CENI a mobilisé l’un de ses propres candidats en la personne de l’avocat Constant Mutamba afin d’humilier l’opposant Matata Ponyo par des chahuts monnayés au siège même de la Centrale électorale. En effet, des militants sélectionnés au sein des partis politiques appartenant à M. Âgée Matembo, Questeur de la CENI, ont été improvisés dans un programme impromptu de dépôt du dossier de M. Constant Mutamba, candidat embusqué à l’élection présidentielle avec mission de servir d’agent-trouble contre les leaders de la véritable opposition politique congolaise.

Ce banditisme électoral ourdi dans l’objectif de gêner les candidatures utiles de l’opposition confirme une fois de plus que l’équipe Kadima est une association de fripouilles qui ne font que mûrir leur projet d’orchestration du chaos électoral en République Démocratique du Congo.

La CASE rappelle aux leaders politiques de l’opposition, surtout ceux qui ont du mal à se déterminer par rapport au processus électoral biaisé de M. Denis Kadima que leurs efforts seront déçus. Continuer à compter sur une CENI illégale aux fondations irrégulières, c’est consacrer l’arbitraire.

La CASE félicite quant à ces les organisations politiques qui se sont distinguées responsablement en maintenant leur opposition à l’actuelle administration électorale et à tout simulacre d’élections. Elle encourage les grandes confessions religieuses (CENCO et ECC) pour leurs valeurs religieuses éprouvées et leur vérité irréprochablement utiles à la paix et la justice. Dans ce contexte, l’audit du fichier électoral reste un impératif incontestable.