Des questions liées à l’économie et à la sécurité au centre des échanges entre Fatshi et les ambassadeurs d’Italie et de Belgique

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a échangé, ce mercredi à la cité de l’Union africaine, avec deux ambassadeurs accrédités en République Démocratique du Congo (RDC) : Alberto Petrangeli de l’Italie et Roxane De Bilderling de la Belgique. Des questions liées à l’économie et à la sécurité étaient au menu des discussions.

Le diplomate italien, premier à être reçu, a indiqué que la RDC et l’Italie ont des liens historiques dans le domaine industriel. Selon lui, les entreprises italiennes ont beaucoup aidé le pays après l’indépendance.

« On s’est convenu sur la nécessité de renforcer nos liens économiques avec des grands projets sur les infrastructures. Nous avons des entreprises de pointe spécialisées dans la construction des barrages, ponts et routes, mais aussi dans l’agriculture”, a dit Alberto Petrangeli au sortir de l’audience. « On espère que ces entreprises pourront rentrer à nouveau en RDC pour contribuer au développement du pays, sur base du programme qui est établi par le Chef de l’État », a-t-il rajouté.

Sur le plan sécuritaire, l’ambassadeur italien a souligné la nécessité pour la #RDC de renforcer le contrôle de ses frontières et surtout les capacités de son armée.

De son côté, la diplomate belge Roxane De Bilderling a tout d’abord manifesté sa joie de rencontrer le Président Tshisekedi pour la première fois après la récente présentation de ses lettres de créance. Avec le Chef de l’Etat, l’entretien a porté essentiellement sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays.

« Nous avons échangé sur le soutien diplomatique à apporter à la RDC dans ce contexte”, a déclaré l’ambassadrice belge. “Nous avons, avec nos partenaires européens, condamné le soutien du Rwanda au M23. Il y a eu aussi des sanctions adoptées par l’Union européenne à la lumière du rapport des experts des Nations Unies “, a-t-elle rappelé.

Roxane De Bilderling recommande une solution diplomatique pour résoudre la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. « Nous essayons de soutenir les initiatives visant à apporter une solution si possible pacifique. Le bilan humanitaire est déjà lourd. Je sais que les autorités en sont conscientes et essayent de privilégier l’approche diplomatique”, a-t-elle dit. « Donc, on espère qu’on peut continuer à apporter le soutien nécessaire pour que ce soit cette solution-là qui puisse sauver », a-t-elle conclu.