Devant les inquiétudes des journalistes, Muyaya est le rempart
Le ministre Patrick Muyaya n’a pas du tout échappé à cette question qui intéresse tant les journalistes. Il s’agit de leur sécurité et de la protection des sources d’informations, dans un contexte particulier. En effet, certains parmi eux sont invités par des auxiliaires de la justice, pour des motifs divers. Parmi eux, il y a le journaliste Peter Tiani, dont on soupçonne qu’il sera interrogé au sujet de ses communications autour de l’assassinat de Chérubin Okende.
« Je n’ai pas été saisi ni par une institution ni par un journaliste. Il y a des journalistes qui sont aujourd’hui dans le viseur, parce qu’ayant annoncé l’enlèvement de Chérubin Okende ou le kidnapping. Il ne faut pas avoir peur, car nous voulons la manifestation de la vérité. Peut-être qu’un journaliste peut être considéré comme renseignant ! Il faut arriver à retracer les faits selon leur chronologie », explique Patrick Muyaya.
Lorsque j’ai vu le message, explique-t-il, j’ai contacté les responsables de tous les services de sécurité. « J’ai reçu une réponse qu’on n’avait aucune trace. Et le matin, on a eu la mauvaise nouvelle annoncée aussi par les journalistes. Dans le souci de l’enquête, il est possible de demander la source… Depuis que je suis au ministère, la protection du journaliste est un pilier majeur », dit-il.
Et le ministre de la Communication et médias d’informer que les enquêtes ont commencé dès qu’on a commencé la découverte de la voiture. L’instruction a lieu au Parquet. Un Procureur de charge, l’auditorat militaire mis à contribution. Le président de la République a à ce sujet échangé avec le Premier ministre belge. Samedi matin, Rose Mutombo a saisi son collègue belge. Il est question de quelques formalités pour venir se joindre à l’équipe du Parquet. Tous ceux qui pensent qu’ils ont des éléments pour faire éclater la vérité, ils peuvent voir le Parquet et vous serez utile à l’enquête en cours.