DGRAD : Jean-Parfait Ntabala lance les travaux d’évaluation des assignations au 1er trimestre 2023
A d, le Dg de la DGRAD, Jean-Parfait Ntabala
Accusée d’être moins performante, la DGRAD était dans l’obligation de s’arrêter pendant un moment, afin d’évaluer le premier trimestre 2023, pour lui permettre de faire des corrections qui s’imposent et élaborer ainsi les recommandations pour l’atteinte de l’objectif ultime : la réalisation des assignations arrêtées dans la loi de finances 2023. C’est dans ce sens de ces travaux d’évaluations qui ont été lancés ce jeudi matin par le Directeur général de la DGRAD, Jean-Parfait Ntabala, et qui iront jusque la semaine prochaine.
« Nous nous sommes fixés des objectifs à atteindre pour l’exercice 2023 qui vont ensemble avec les objectifs des recettes nous assignées par la loi de finances de l’exercice 2023, mais également le contrat de performance signé avec le ministre des Finances, de même que le protocole d’accord signé avec les différents services d’assiette pour atteindre les différents objectifs et qui vont dans le sens de la réalisation de 3.950 milliards des recettes non fiscales de l’Etat pour l’exercice 2023 », a-t-il expliqué à la presse.
Pour Jean-Parfait Ntabala, l’exercice va consister à faire une lecture pour savoir ce qui n’a pas marché. « Il est vrai que nous avons les chiffres au quotidien, nous avons les réalisations que nous obtenons par période, mois, trimestre, mais il est important qu’avec les services d’assiette nous puissions nous mettre sur une même table pour voir si nous sommes sur le bon chemin et là où il y a des embuches, que nous puissions trouver des explications et s’il y a des correction à notre niveau ou au niveau des services d’assiette, s’il y a des recommandations à donner nos collaborateurs, s’il y a ce que nous ne pouvons pas résoudre, nous les portons à notre hiérarchie », pense-t-il, tout en précisant que sur ce qui est conjoncturel et qui a de l’impact avec ce que nous faisons, nous le remarquons et nous prenons l’information.
Il a souligné que le regard est surtout fixé sur les stratégies pour réaliser la différence de nos assignations sur le reste de l’année.
Au sujet de la contre-performance qui a été observée, le patron de la DGRAD, Jean-Parfait Ntabala martèle que ce que nous comptons faire, c’est d’avoir avec les services d’assiette les stratégies qui répondent à notre objectif, celui de la mobilisation de 3.950 milliards. Pour les trois premiers mois, note-t-il, nous avons réalisé 17%, ce ne pas fameux.
« Nous dévons être autocritique pour trouver une réponse. Nous sommes déterminés avec les administrations à aller dans la même direction. J’ai parlé de nos matières premières. Nos recettes sont essentiellement portées par le secteur extractif. A part les cours de nos matières premières, nous avons une lecture de nos actes pour savoir où est-ce qu’il y a eu des erreurs dans la fixation de nos actes, l’erreur étant humaine. Il y a de ces actes qui ne pourront pas contribuer aux assignations escomptées », soutien-t-il.
C’est ici qu’il a donné l’exemple des télécommunications, pour constater que certains actes, l’erreur de calcul a été faite. En réalité, on a doublé les résultats du premier semestre de l’année antérieure. Se fixant sur l’année, on a simplement doublé, espérant qu’à la fin de l’année on pourrait atteindre le double du montant. Nous allons faire la relecture de 245 actes, secteur par secteur et trouver des réponses.
Jean-Marie Nkambua