DN-TPM ce dimanche : Lamine Ndiaye : “Ce match sera très disputé”
Ce déplacement à Goma face à l’AS Dauphin Noir sera sûrement différent par rapport à la victoire du mercredi devant Lubumbashi Sports. Le TPM jouera son football, avec ambition et concentration maximale pour parvenir à un bon résultat ce dimanche 10 mars au Stade de l’Unité pour cette seconde étape des play-offs.
C’est dans la matinée de ce samedi que les Corbeaux ont testé pour la dernière fois la pelouse du stade. Quelques mises en place tactiques dans une moitié de terrain. Bien avant cette séance, l’entraîneur Lamine NDIAYE s’est présenté en conférence de presse d’avant-match. Enjeu du match, possibilité de turn-over, connaissance de l’adversaire, remise en question du groupe et ses potentialités ainsi que d’autres sujets abordés par le technicien devant une vingtaine de journalistes.
Toutes les équipes veulent battre Mazembe
“Les matchs en déplacement sont toujours compliqués, surtout quand c’est Mazembe, parce que toutes les équipes cherchent à nous battre. Il faut qu’on soit à un très bon niveau pour pouvoir faire face. Ça ne veut pas dire qu’on va gagner tous les matchs. Mais on s’attend à une partie très difficile. Ils ont perdu leur premier match, ils vont vouloir se racheter à domicile pour se remettre dans le coup. Voilà pourquoi, le match sera très disputé.
Rien n’est facile, loin de là. Le score ne reflète pas toujours pas la physionomie d’un match. Lubumbashi Sports aurait pu marquer un ou deux buts. À 1-0, il y avait une occasion pour égaliser malheureusement pour eux ce qui est arrivé, est arrivé. Les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas. On s’attend à une confrontation très difficile face à Dauphin Noir.
Ce sont les matchs du championnat qui préparent les matchs de Ligue des Champions. Dans notre effectif, Il n’y a pas des cadres, pas de titulaires. On aligne des joueurs qui sont en forme du moment.”
Peu d’infos sur l’adversaire
“J’avoue que nous ne connaissons pas grand-chose. On n’a pas d’images qui pouvaient nous donner des indications. Malheureusement, on essaie de gratter par-ci par-là pour avoir quelques informations sur les points forts et les points faibles Forcément, c’est un handicap de ne pas avoir les images. Quand tu pars en guerre, il vaut mieux savoir où tu mets les pieds. C’est très important mais pas trop décisif.”
La star, c’est Mazembe
“Mazembe n’a jamais perdu son âme, même si les résultats étaient un tout petit peu boiteux. Ceci dit, il y a eu une remise en question de tout le monde. Les dirigeants, l’encadrement technique et les joueurs. Une fois cela fait, on s’est remis au travail et les résultats ont suivi. Je crois qu’ils peuvent aller encore loin. Mais il faut toujours garder à l’esprit que la star, c’est Mazembe. Ce n’est ni un, ni deux, ni trois ou quatre joueurs.
Le passé, c’est le passé. Là on vit le présent. On essaie d’aller le plus loin possible. Maintenant, ça ne veut pas dire qu’un premier essai sera une réussite. Nous sommes contents d’être là, les joueurs ont aussi envie d’aller le plus loin possible dans toutes les compétitions auxquelles nous sommes engagés.”