Dossier brûlant Cyclisme : Quand le groupe non autrement identifié se lance dans le gangstérisme
Décidément, on se croirait dans la jungle. Aussi inimaginable que ça puisse paraître, un groupe des gens non autrement identifiés, se donne le luxe d’organiser semaine après semaine de compétitions de cyclisme dans la ville province de Kinshasa comme-ci l’on se retrouve dans la jungle.
Pire, ce groupe va même jusqu’à utiliser le nom du chef de l’Etat qu’ils salissent dans des bêtises du Genre ‘’Grand Prix Fatshi Béton ’’alors qu’ils détiennent aucun document pouvant leur permettre d’organiser ce genre d’activités. Quel document peuvent-ils brandir pour prétendre organiser une activité liée au cyclisme dans la ville province de Kinshasa ?
Allant de violations en violations, ce groupe va même interdir aux jeunes cyclistes de venir participer aux activités de la ligue. Pour avoir acheté un vélo à l’enfant, ils s’en prennent à lui en le menaçant’ ’N’y va pas aux activités de la Ligue Provinciale de cyclisme de Kinshasa’’Liprocykin’’. Si tu y vas, on t’arrache le vélo’’. Non content de faire continuellement ombrage aux activités de la Liprocykin sans détenir aucune qualité, ni titre ni droit, ce groupe se lance désormais aux attaques corporelles vis-à-vis des cyclistes qui n’obtempèrent pas à leur dicta.
Pas plus tard que le lundi 5 juin 2023, l’un des jeunes dont nous taisons expressément le nom, a été violenté en plein quartier général de ce groupe qui créé la zizanie dans la ville province de Kinshasa. Ce jeune a été rasé la tête par des personnes bien identifiées. La ligue se réserve le droit d’attenter une action en justice contre ces inciviques. D’autre part, le coach de la ligue reçoit régulièrement des menaces de personnes bien identifiées. Là également la Liprocykin attend mener une action en justice contre tous ces fauteurs de troubles. Qu’y a-t-il à vouloir à tout prix saper les actions de la ligue ? Croit-on qu’en le faisant on rend service au cyclisme ou on détruit l’image du cyclisme ?
La Liprocykin prend à témoin les autorités du pays
La ligue prend désormais à témoin les autorités sur ces actes répréhensibles que continue à poser ce groupe des gens non autrement identifié. Rappelons que ce groupe en est là à plus de 10 activités non autorisées par la ligue car les personnes qui l’organisent sont inconnues d’elle. Les autorités du pays sont saisies par la Liprocykin par plusieurs correspondances que nous énumérons :
-Du 24 février 2023
-Du 26 février 2023
-Du 10 avril 2023
-Du 13 avril 2023
-Du 13 mai 2023
-La réaction de la DUSL du 20 mai 2023
Revenez à la raison messieurs et dames puisqu’il n’est pas trop tard
Au regard de ce qui se passe, ce groupe continue à utiliser abusivement les cyclistes sans aucune mesure de sécurité requise en la matière. Tenez-vous bien. Ces cyclistes participent à ces activités au risque et péril de leur vie puisque n’étant pas assurés par ce groupe qui ne détient aucun document, n’a aucune qualité pour obtenir le document nécessaire. Ces cyclistes n’ont pas subi le contrôle anti-dopage, n’ont pas subi le contrôle médical et ils n’ont pas de licences en cours de validité. D’autre part, à moins de nous prouver le contraire, il n’existe à l’heure actuelle aucun club de cyclisme à Kinshasa. Celles dont on parle n’ont pas rempli les conditions exigées. Par conséquent, c’est superflu d’évoquer une quelconque équipe cyclisme. Le faire, c’est marcher à contre-courant de la réalité. Nous le soulignons en connaissance de cause. Les autorités du pays sont pris à témoin qu’en cas de problème, elles savent désormais où incombe la responsabilité des conséquences qui en découleront. Les conseils conseillent mieux que les conséquences. Pourquoi continuer à demeurer dans l’illégalité quand on prétend aimer le cyclisme et les cyclistes ? C’est aberrant et dépourvu de logique cette façon d’agir. Une personne avertie en vaut deux. Prions Dieu que rien de fâcheux n’arrive lors de ces activités non autorisées parce que tout l’orgueil, tout le m’as-tu vusme dont fait prévaloir ce groupe à longueur de journée, va disparaître pour laisser la place aux grincements de dents et pleurs. Et c’est là qu’ils mesureront l’étendue des erreurs qu’ils ont commis. Et ça sera trop tard. Qui dit mieux ?
Antoine Bolia