Dossier brûlant : Seulement 12 disciplines sportives à subventionner par l’Etat congolais, n’est-ce pas être contre la vision du chef de l’Etat ?

Ça fait mal et nous dirons même très mal. Nous sommes tombés sur la correspondance N°MSL/SG/2110/BIB/011/2024 du 24 janvier 2024 signé par M. Lobela Bolaya, Directeur chef de service des Loisirs en lieu et place du Secrétaire général en mission. Avec comme objet : transmission rapports d’activités de trois dernières années de douze fédérations subventionnées par l’état et autres. Celle correspondance est adressée aux présidents des 12 fédérations subventionnées et aux présidents des fédérations non subventionnées.

Les 12 fédérations subventionnées sont :

  1. Basket-ball
  2. Boxe
  3. Football
  4. Handball
  5. Judo
  6. Karaté-Do
  7. Lawn-tennis
  8. Luttes
  9. Taekwondo
  10. Volley-ball
  11. Athlétisme
  12. Tennis de Table.

Il a été demandé à ces deux types des fédérations sus-évoquées de transmettre endéans une semaine, les rapports d’activités de deux (02) dernières années de leurs disciplines sportives respectives.

Chasser le naturel, il revient vite au galot

En son temps, l’on s’était opposé farouchement contre la politique injuste du gouvernement congolais qui avait opté de ne financer que 4 fédérations sportives. Plus tard, le nombre était revu à la hausse mais pas plus de 10. Les autres ne devraient que se débrouiller ou disparaitre. C’était la discrimination pure et simple. Cette mauvaise politique n’enchante personne et est à la base de discorde entre les oubliés et le gouvernement. Plusieurs voix  s’élèvent pour dire non au retour de cette politique discriminatoire qui va contre la vision du chef de l’Etat Fatshi Béton.

La Dynamique des Arts Martiaux et Alliés dit niet

La Dynamique des Arts Martiaux et Alliés ‘’DAMA’’ qui menaçait carrément de quitter et de se désolidariser du  ministère des sports et continue de militer vivement de la création d’un ministère pour les arts martiaux n’apprécie pas du tout cet état des choses.

Elle s’interroge avec plusieurs questions qui méritent de réponses. Pourquoi seulement financer que les 12 disciplines et pas les autres ? C’est une indignation sans précédent pour la nième fois. En quoi ces disciplines sont plus importantes que les autres ? Et que rapportent-elles au pays de plus que les autres ?

La DAMA par l’entremise de son président Me Rodrigue Masuama Ndangi s’indigne vraiment et prévoit déjà une réponse à la hauteur de cette nième injustice à ciel ouvert. Cette manière de procéder met une cassure au pays. Alors que le pays doit travailler pour la cohésion  et inclusion de tout le monde, dans le domaine du sport, c’est la marginalisation et la prise en otage du Trésor public par un groupe des favorisés qui bat son plein. Et pour dire vrai, cette manière d’agir et de faire frustre mais aussi et surtout révolte le reste des disciplines sportives. On se demande si ce n’est pas le grand sabotage du programme du chef de l’état sur la jeunesse ?

La vision du chef de l’Etat mise en péril

Dans son discours d’investiture, le chef de l’Etat a promis de ne plus commettre les erreurs du passé. Mais de corriger les erreurs. Ne financer que 12 disciplines sportives par le passé n’a pas servi le sport congolais. Mais elle a plutôt desservi. Cette politique injuste ne peut pas faire avancer le pays mais tout le contraire. C’est comme qui dirait qu’on est en face d’un parent irresponsable qui choisit de ne scolariser qu’une partie de ses fils laissant les autres à la charge de la société. D’où l’émergence des phénomènes kulunas, filles mères et enfants de la rue avec des conséquences incalculables sur l’avenir de la nation. Le chef de l’état continuera-t-il à faire confiance à des collaborateurs qui le conduisent droit dans l’abime ? Nous pensons que non. D’autorité, il demande de surseoir à cette politique injuste, discriminatoire et anti- sociale de ne financer que 12 fédérations sportives. Dossier à suivre.

Antoine Bolia