Dossier Judo: A quelques heures du début de la compétition, Les judokas congolais brillent par leur absence au championnat d’Afrique à Niamey  

Après avoir loupé l’Open d’Abidjan 2023, les Léopards judo, du moins ceux évoluant au pays, espérer se rattraper à l’Open de Niamey 2023, au Niger du 22 au 25 juin 2023. Et ici encore, la désolation est totale. Ils brilleront par leur absence à Niamey également. Jusqu’au moment où nous couchons ces lignes, aucune démarche pouvant garantir leur déplacement n’a été entreprise par l’autorité ministérielle. Nous dirions mieux, les judokas ne savent plus à quel saint se vouer tellement ils sont découragés et abattus. Leur chance de se retrouver aux Jeux Olympiques Paris 2024 s’aménuise sensiblement.

Quant à l’attitude des judokas, elle s’explique aisément dans la mesure où ils ne bénéficient de rien du côté du gouvernement congolais et ce, depuis quelques années. Nous dirions mieux qu’ils sont superbement ignorés en dépit des performances sportives dignes d’éloges qu’ils réalisent sur l’équichier international.

Pour ceux qui l’ignorent le calendrier du championnat d’Afrique de Niamey se présente comme suit :

Cadet : 22 juin 2023

Junior : 23 juin 2023

Senior : 24 et 25 juin 2023.

Si l’absence des judokas congolais évoluant au pays est dores et déjà consommée à Niamey, il y a tout de même un motif de satisfaction du côté de l’arbitrage.

Me Jose Mbuyulu, arbitre international congolais va officier cette compétition. Il se retrouve sur place à Niamey par ses propres moyens. A l’issue de l’Open d’Abidjan, Me José Mbuyulu a fait remarquer à tous les férus du judos que les gagnants de l’Open de Niamey auront 100 points par rapport à Abidjan où ils n’avaient droit qu’à 50 points.

Comme d’aucuns peuvent le remarquer, le judo congolais court un grand danger pour son avenir.

A moins de nous prouver le contraire, tout semble clair que l’avenir des judokas est désormais compromis. On a qu’à se référer à la manière ou le traitement réservé à cette discipline sportive et à ses pratiquants. Est-ce que le judo congolais mérite de vivre cette situation d’incertitude au regard des avancées très significatives opérées formation des cadres, arbitrage, encadrement des athlètes etc.

Antoine Bolia