Du 13 au 15 février à Abu Dhabi : La Rdc va co-présider la Conférence mondiale sur l’éducation culturelle et artistique de l’UNESCO
La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a informé le Conseil de la désignation de la République Démocratique du Congo pour co-présider la Conférence mondiale sur l’éducation culturelle et artistique de l’UNESCO prévue du 13 au 15 février 2024 à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis.
Il s’agit d’une occasion au cours de laquelle, les Ministres de la Culture et de l’Éducation du monde entier se réuniront en vue de l’adoption d’un Cadre pour l’éducation culturelle et artistique (Cadre d’Abu Dhabi pour l’éducation culturelle et artistique). Il est le fruit d’un processus préparatoire participatif et inclusif, qui a bénéficié de nombreuses contributions des États membres de l’UNESCO et d’un large éventail de parties prenantes qui sera soumis à la conférence mondiale pour adoption.
Une fois adopté, a – t – elle indiqué, ce cadre constituera un outil essentiel pour les Etats membres, leur permettant d’élaborer des stratégies et des politiques intégrées qui ancrent la dimension culturelle dans les systèmes éducatifs, et d’investir dans l’acquisition d’aptitudes et de compétences, notamment par le biais de la culture et des arts, en réponse aux besoins et aux opportunités du monde d’aujourd’hui.
Evoquant l’opportunité de cette conférence pour notre pays, la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a précisé qu’elle nous permettra de proposer à l’audience internationale trois axes prioritaires puisés de la Feuille de route du Gouvernement de la République et qui cadrent avec la thématique concernée, il s’agit de :
– la promotion artistique et culturelle, de l’évaluation des questions relatives aux droits d’auteurs et droits voisins qui constituent, à l’heure actuelle, un problème majeur qui mine l’essor de l’industrie culturelle créative, artistique, cinématographique, théâtrale africaine et ce, à la suite de la dynamique occasionnée par les numériques et l’intelligence artificielle ;
– Les discussions sur la valorisation des lieux de mémoires et d’histoires (sites historiques, archéologiques et touristiques), le cas de la route des caravanes qui sont trans-civilisationnelles et transcontinentales ;
– Les échanges sur l’inscription de la Rumba comme Patrimoine mondial par les deux Congo et par les Etats de l’Amérique latine tel que le Brésil, méritent de faire l’objet d’un conservatoire de la Rumba, capable d’assurer une éducation artistique et culturelle au profit des jeunes africains pour assurer sa pérennité.