Élections 2023 : Les acteurs de la société civile outillés sur les étapes de procédures de vote
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a poursuivi mercredi 15 novembre ses cadres de concertation, cette fois-là avec les acteurs de la société civile congolaise dont certains venus de différentes provinces de la République Démocratique du Congo. C’était dans la salle de Banquet du Palais du peuple à Kinshasa.
Ces assises poursuivent comme objectif principal de mettre en confiance les parties prenantes en renforçant la transparence et l’inclusivité du processus électoral à quelque jour des élections. Elles ont permis aux participants d’avoir une vue globale sur le déroulement des différentes étapes franchies et celles à venir.
A cette occasion, le président de la centrale électorale a passé au peigne fin les questions qui “fâchent”, notamment la problématique d’affichage des listes électorales. Il a évoqué à ce sujet, les difficultés d’ordre spatiales rencontrées par son institution, eu égard au nombre d’électeurs trop élevé, avant de rassurer que les listes électorales seront bel et bien publiées avant la tenue des scrutins.
Denis Kadima est également revenu sur la délivrance des duplicatas qui pose problème dans certaines régions du pays, suite à la mauvaise qualité de la carte d’électeur délivrée en début d’année. Il a aussi épinglé la question du déploiement des kits électoraux sur l’ensemble du territoire national.
Dans son mot de bienvenue, le deuxième vice-président de la CENI Didi Manara a conscientisé les acteurs de la société civile sur le danger qui guette l’approche des joutes électorales au pays de Lumumba. « La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) organise ce cadre de concertation pour échanger avec vous sur les questions liées à l’organisation des scrutins. L’approche de l’organisation des élections, est une période souvent caractérisée par des doutes sur la tenue des élections. La diffusion des messages des désinformations sur le travail de celle-ci (…) A 4 jours du lancement de la campagne électorale, la CENI veut prendre langue avec les parties prenantes en vue de faire l’état de lieu du processus électoral d’une part et d’autre part, d’échanger sur les modalités pratiques, relatives au déroulement des scrutins ainsi que sur les éventuelles zones d’ombre qui pourront encore subsister », a-t-il évoqué.
Et de poursuivre que : « c’est ainsi que votre CENI, a l’habitude d’organiser trois cadre de concertation respectivement avec les candidats Présidents de la République et les délégués de partis et regroupements politiques. L’objectif général de la tenue des cadres de concertation est de mettre en confiance les parties prenantes en renforçant la transparence et l’inclusivité du processus électoral (…) Informer les parties prenantes sur les étapes de la campagne électorale, informer les parties prenantes sur les étapes de la procédure de vote. Sur les mesures prises par la CENI pour assurer les élections libres ».
A l’issue des échanges, toutes les préoccupations soulevées ont trouvé des réponses claires et précises de la part des membres de la centrale électorale. Les participants ont eu des amples explications sur le déroulement du processus de vote le jour du scrutin. A cela s’ajoute, le processus de compilation des résultats, l’utilisation de la machine à voter et tant d’autres.