En dépit du travail de l’IGF : Fayulu dénonce une corruption qui prend de l’ampleur
La gouvernance n’a pas échappé aux loupes de Martin Fayulu qui démontre que la corruption bat son plein et les détournements des deniers publics sont érigés en système de gouvernance. Les cas les plus emblématiques sont liés aux 15 millions de dollars des pétroliers et aux 57 millions de dollars libérés pour les maisons préfabriquées. L’escroquerie à ciel ouvert de plus de 300 millions de dollars de la taxe RAM non élucidée à ce jour, mais que les consommateurs de la téléphonie mobile continuent de payer sous une autre forme.
Concernant la gratuité de l’enseignement, la Banque mondiale qui appuie le secteur éducatif de la RDC vient de tirer la sonnette d’alarme sur le risque pour la RDC de perdre 5 milliards de dollars sur un total de 9 milliards mis à sa disposition au cas où les projets initiés ne seraient pas achevés.
Il constate qu’aucune réalisation palpable pour les programmes annoncés avec fracas : programme de 100 jours, 560 millions de dollars ; programme Tshilejelu, 130 millions de dollars ; Programme de développement local dédié aux 145 territoires, 1,66 milliards de dollars, sans compter plus de 200 voyages inutiles effectués par M. Tshisekedi à l’étranger aux frais du contribuable congolais.
Le gouvernement s’est précipité de lancer les appels d’offres pour 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers, sans consentement des communautés locales, pour brader le patrimoine national, dans le seul but d’enrichissement personnel. Aucune analyse d’impacts environnementaux sérieux n’a été menée, ni une analyse des coûts d’opportunité pour négocier avec les partenaires internationaux en position de force.
Les infrastructures routières, aéroportuaires, ferroviaires et maritimes sont totalement délabrées. Les routes de desserte agricole sont quasi inexistantes ; aucune infrastructure de grande envergure n’a été érigée durant le quinquennat. Rien que des prom
esses.