En meeting à Kinshasa: Katumbi, échec et mât
Bien que disposant d’assez de moyens financiers et en dépit du fait qu’il a obtenu grâce aux billets de banque le désistement d’autres candidats présidents de la République à son profit, Moïse Katumbi, le président d’Ensemble pour la République, Matata Ponyo, Delly Sesanga, Franck Diongo, Seth Kikuni et autres Olivier Kamitatu, ont été incapable de mobiliser les Kinois. Ceux-ci n’ont pas été séduits par le message décousu de Katumbi, qu’ils ont brillé par leur absence.
Ce meeting raté de la place Sainte Thérèse consacre donc la fin d’un mythe et des images trafiquées, d’autant plus que le richissime homme d’affaires s’est fait attraper par des vraies images tuant ainsi toute la légendes des pleins qu’il a prétendu faire partout. Et même dans cette foule des curieux qui sont venus voir le président du Tout Puissant Mazembe, rien ne dit qu’il y aura un transfert des voix automatique.
Il est dès lors certain que les vrais faux pleins n’ont qu’un seul objectif : préparer l’opinion pour une contestation d’une prétendue victoire bâtie sur des pseudos foules créés par des images trafiquées par son équipe. Son équipe et ses trafiquants d’images ont voulu montrer un leader populaire et qui représenterait une véritable alternative pour le pouvoir en place. Que non. Partout où il est passé, il a été l’ombre de lui-même.
Il nous revient que le candidat n°3 à la présidentielle du 20 décembre 2023 a voulu s’appuyer sur une pseudo-popularité acquise sur 9 ans de gestion calamiteuse du Katanga et une certaine hégémonie du TP Mazembe au pays et en Afrique.
On ne peut prétendre devenir président, parce que son équipe a gagné des trophées, en ayant la nationalité zambienne confirmée par ses voyages, sans présenter soi-même son programme et en fuyant tout face-à-face avec des vrais journalistes, et pour finir, sa femme burundaise, est son plus grand défaut malheureusement, parce que notre pays infiltré, son peuple n’acceptera pas une première dame non congolaise!
Moïse Katumbi a fini par se rendre compte que son handicap de taille, notamment l’ambiguïté sur sa nationalité congolaise et des preuves irréfutables sur sa nationalité zambienne, ont fini par le rattraper. Sinon dans ces conditions, il se demande quel Congolais va prendre le risque de confier le pays pour les cinq ans à venir à un tel individu ?
L’Avenir