En meeting populaire à Kikwit, Moïse Katumbi sonne l’offensive contre le bilan de Félix Tshisekedi (AfricaNews)

«Parce qu’il n’a pas de bilan, le nom de Moïse Katumbi est devenu son bilan, leur slogan, leur fonds de commerce. Ici à Kikwit, il n’a rien fait. Le projet Kakobola dont il se vante est un vieux projet initié par son prédécesseur et financé par des partenaires», déclare le 3 devant une foule déchaînée qui lui renvoie l’ascenseur. «Ils ont beau inventer des nationalités contre toi, ils ont beau te faire passer pour un étranger, nous avons décidé de t’élire tel que tu es parce qu’ils n’ont rien fait pour nous», scande le peuple réuni ce mercredi à l’esplanade de la cathédrale Saint François-Xavier.

En mode VAR, qui lui réussit très bien, le candidat 3 pose la question: «Courant, routes, eau, hôpitaux, écoles, emplois, vie chère… Ils ont initié quel projet pour vous?»

Le peuple répond en chœur: «Rien! Il (NDLR: Tshisekedi) n’est même pas venu ici tout au long de ce mandat». Puis elle se remet à chanter: «Ne crains rien, Katumbi. Nous sommes derrière toi. Nous sommes avec toi. Ce jour-là, nous ne partirons pas des centres de vote tant qu’ils n’auront pas affiché les résultats te proclamant vainqueur».

Et Katumbi de leur présenter son projet: «Faites-moi confiance, votez pour moi. Je vais mettre en place un plan de lutte contre les érosions. Je vais construire les routes reliant Kikwit à tous les autres territoires de la province du Kwilu. Je vais construire les hôpitaux et les stades. Le député gagne 21000 dollars par mois alors que le policier se contente de 3000 dollars après 5 ans contre 4500 dollars pour l’enseignant. Ils sont méchants. Je vais corriger ces injustices sociales en réduisant les émoluments des députés et en améliorant les salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat».

Puis: «La bourse des étudiants sera réhabilitée en même temps que je m’engage à construire des universités et promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes. Je ne toucherai pas à mon salaire. Je le consacrerai aux besoins sociaux de base».