En partenariat avec la CNPR : Vodacom Congo lance la campagne « Pas de téléphone au volant »
Chaque jour qui passe, la ville de Kinshasa enregistre au moins 15 accidents de circulation routière avec un bilan élevé des victimes qui sont comptées. C’est au regard de ce tableau sombre que Vodacom Congo, toujours proche de la population dans sa politique de travailler pour le bien-être des communautés locales, a lancé ce mardi 12 décembre 2023 à Kinshasa la campagne pour la sécurité sur les voies routières dénommée « Pas de téléphone au volant ». Et ce, en partenariat avec la Commission nationale de la prévention routière (CNPR) et aussi avec la Croix rouge de la Rdc.
Disons que cette campagne a été lancée ce mardi au cours d’une conférence de presse organisée dans un hôtel de la place, animée par le Directeur général de Vodacom Congo, M. Khalil Al Americani et le représentant de la CNPR, M. Hubert Kitoko Kasongo Nyembo, directeur de la communication et des médias aux côtés de Mme Agnès Muadi, Directrice des Ressources Humaines de Vodacom Confo, sans oublier M. David Okitosomba, Responsable du Département en charge de la Santé, Sécurité au Travail de Vodacom Congo.
Avec comme objectif de préserver des vies humaines, cette campagne qui intervient à la période de festivités de fin d’année où beaucoup d’accidents de circulation routière sont souvent enregistrés, celle-ci va s’étaler sur deux volets dont le premier est la sensibilisation à la prudence sur les voies routières en période festive et le deuxième qui va consister à la sensibilisation des écoliers prévue pour début du mois de Janvier 2024.
Dans son mot d’ouverture, la Directrice des Ressources Humaines de Vodacom Congo a souligné que le but de cette campagne est d’éduquer nos populations et de changer les habitudes de façon quotidienne. Faire de la prévention, c’est nous assurer que les règles de sécurité routière sont observées et respectées. Agnès Muadi a également précisé que Vodacom Congo ne gère pas seulement la carrière, mais aussi la santé de ses travailleurs, parce que selon elle, cette campagne a d’abord commencé à l’interne avant d’être portée à l’externe. Elle a aussi ajouté que Vodacom a disponibilisé un numéro vert (1490), qui est comme une alerte en cas d’accident.
David Okitosomba, Responsable du Département en charge de la Santé, Sécurité au Travail de Vodacom Congo est revenu sur le bilan des accidents déjà enregistré dans la ville de Kinshasa faisant état de 500 morts et 900 blessés pour 1200 cas d’accidents.
Concernant la modalité de cette initiative, il précise qu’une forte campagne sera menée dans différents coins de la capitale auprès des chauffeurs, motos, taxis et taxis-bus. Celle-ci ira jusque dans les écoles et universités pour que le message sur la prévention routière soit transmis à tout le monde pour que dans les prochains jours le fléau d’accident constaté ce jour finisse.
Vodacom Congo, un leadership affirmé et assumé
Prenant la parole au cours cette conférence de presse, le Directeur général de Vodacom Congo, Khalil Al Americani qui s’est penché sur l’implication du leadership de Vodacom Congo au plus haut niveau en ce qui concerne la santé et la sécurité, a démontré comment Vodacom Congo prend très à cœur cette question. « Nous opérons maintenant depuis 21 ans avec 21 millions d’abonnés qui sont répartis sur l’ensemble du territoire national. Il est important pour nous, que ce soit pour notre personnel, également pour le partenaire qui travaille avec nous et aussi pour la communauté en général, de se concentrer sur tout ce qui touche à la santé et la sécurité », a-t-il précisé.
Pour le patron de Vodacom Congo, les réalités actuelles doivent nous interpeller à anticiper les choses. « Il est important qu’à chaque fois que nous nous rendons compte qu’il y a un risque qui a été identifié, malheureusement souvent au prix des vies et des pertes des vies, que nous puissions apprendre de ce qui s’est passé pour que cet événement-là ne se reproduise plus ».
Le représentant de la CNPR qui a salué le partenariat Vodacom Congo et son institution, a rappelé dans son discours que les principales causes des multiples accidents enregistrés en Rdc en général et à Kinshasa en particulier restent l’excès de vitesse, la conduite sous l’emprise de l’alcool et stupéfiants et le non port de la ceinture de sécurité. A cela s’ajoute aujourd’hui l’utilisation de téléphone au volant. Il a terminé par lancer lancer le message à tous les usagers de se débarrasser de toutes ces choses qui sont à la base de la mort sur la route.
Osée Kalombo