Enfin, le banc syndical de l’ONATRA d’accord avec la mise en concession du port de Matadi
Matadi Corridors Terminaux à Conteneurs (MCTC) se dit satisfait, parce qu’enfin, le banc syndical de l’ONATRA, à l’issue d’une réunion de clarification organisée par le ministre des Transports, voies de communication et de désenclavement, a finalement compris le bien-fondé de la mise en concession du port de Matadi. A ce jour, plus rien ne s’oppose à la matérialisation de cet ambitieux projet, qui répond ainsi à la volonté du président de la République qui veut doter le pays des ports modernes.
Contrairement aux contre-vérités distillées dans la rue, le banc syndical de l’ONATRA a compris que le concessionnaire prendra en compte toutes les revendications des agents et cadres de l’ONATRA. D’ailleurs, Matadi Corridors Terminaux à Conteneurs (MCTC) prévoit une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fond social en même de régler le passif social de l’ONATRA qui impacte, à ce jour, durement sur la vie des travailleurs et leurs familles.
Comme pour dire que la construction de ces infrastructures en vue de la modernisation du port de Matadi permettra de réduire de manière significative les coûts d’importation et d’exportation des marchandises à partir de ce port fluvial de la République Démocratique du Congo. La concession va également sécuriser et pérenniser les emplois des travailleurs de l’ONATRA. En effet, la MCTC s’est engagée à recruter en priorité les travailleurs de l’ONATRA au fur et à mesure de ses besoins opérationnels.
Cependant, des brebis égarées sont manipulées et instrumentalisées pour conserver le statu quo, profitant du désordre et de la corruption qui règnent au port, causant ainsi la perte de millions de dollars pour l’Onatra et l’État. Il est temps de mettre fin à cette situation et d’instaurer la transparence et la bonne gouvernance pour garantir le bon fonctionnement et la rentabilité du port par la mise en concession et hisser ainsi ce port au rang des majors en Afrique et dans le monde.