ENVOL dénonce les intimidations et les menaces dont font davantage l’objet ses cadres et militants

écrit par Lequotidien | 05/05/2023

Le Comité National du parti de l’ENVOL dénonce avec force désapprobation les intimidations et les menaces dont font davantage l’objet ses cadres et militants, de manière plus inquiétante, suite à leur opinion politique et leur détermination pour le changement dans le pays.
Ce communiqué signé par Pierre Nzakuna Ndusiyisedi, Secrétaire général cite plusieurs cas qui ont été signalés: L’arrestation le 24 avril 2023 de Messieurs Norbert Dibelayi et Benoit Ntumba, deux responsables de la Dynamique de la Refondation du Congo à Kananga, dans la province du Kasaï Central;
L’assassinat du Président Fédéral de Luiza, M. Fabrice Mfwamba, le 25 avril 2023 autour duquel les enquêtes demeurent timides; L’agression du porte-parole de la Coordination du Maniema, M. Zimbo Kaleko, le 30 avril 2023.
En ce jour encore, la famille biologique du Docteur Lens Omelonga, Coordonnateur national de la communication du parti sur les médias sociaux, se trouve sans nouvelle de lui depuis le lundi 1″ mai 2023, après la réunion du parti à laquelle il a pris part jusqu’à 17h30, avant de quitter le siège suite à un appel téléphonique.
Ses téléphones sont hors ligne et tous les efforts fournis trois jours durant pour le localiser demeurent sans succès.
Voilà pourquoi l’ENVOL exige la libération immédiate, sans condition du Docteur Lens Omelonga
L’ENVOL alerte la communauté internationale, principalement Mme la Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en République démocratique du Congo et Mme la Représentante du Bureau conjoint des Droits de l’homme sur l’allure combien inquiétante que prend le processus électoral.
L’ENVOL appelle les membres de la Société civile, en particulier les organisations de défense des droits de l’homme à tout mettre en œuvre pour dénoncer et décourager par tous les moyens, ces pratiques surannées d’intolérance et d’intimidation qui vise à museler l’opposition et restreindre les libertés publiques des congolais.