EPST/Sud-Kivu : L’Assemblée provinciale prend une décision qui condamne les finalistes à l’Exetat et au Tenasosp

“Mon peuple périt par manque de connaissance”, indiquent les Saintes Écritures. Dans le cas d’espèce, ce ne sont pas les ignorants qui périssent, mais les élèves finalistes attendus à l’édition 2023 de l’Examen d’Etat et au Test National de Sélection et d’Orientation Scolaire et Professionnelle (Tenasosp) dans la Province du Sud-Kivu qui sont victimes de l’ignorance et de manque d’information des Députés provinciaux de cette province.

Mais là, ils ont poussé trop loin le bouchon en s’attaquant à l’éducation des enfants finalistes. En effet, les élèves finalistes aux examens d’Etat du Sud-Kivu ne passeront pas les épreuves de l’édition de l’année 2023 à cause de cet organe délibérant qui ne comprend rien.
Selon les informations recueillies à Bukavu, la plénière de ce vendredi 17 mars 2023 vient de voter pour la suspension de la perception de 42$ des frais de participation aux examens d’État et TENASOSP, Édition 2023 déjà en cours jusqu’à nouvel ordre. Une commission spéciale sera mise en place pour examiner l’utilisation des fonds de l’Examen d’État, édition 2022 et le rapport sera déposé dans 4 jours.
Il nous revient que les députés provinciaux ignorent que l’organisation de l’examen d’État et le Tenasosp ne sont pas financés par l’Etat, mais par les frais de participation des finalistes. Quand on les supprime, on se prive de la participation, à moins de suppléer à la place des candidats comme le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso l’avait fait dans la Province du Kwango, l’année passée ou le Gouverneur Fifi Masuka au Lualaba.
Soulignons qu’il existe pour ce faire, un comité provincial qui gère ces fonds et organise l’examen d’Etat, sous la supervision du Gouverneur de la Province. Par manque d’informations, l’Assemblée incompétente vient de prendre une décision irréfléchie. Est-ce pour contrôler l’utilisation des fonds, il faut suspendre la perception ?
Voilà pourquoi, il y a urgence que le Gouvernement central, organisateur de ces épreuves certificatives se penche dans l’urgence pour sauver l’année scolaire des enfants.