EPST : Tony Mwaba et une délégation de la Banque mondiale évaluent le projet PERSE

Financé par la Banque mondiale pour un montant de 800 millions de dollars Us, le Projet d’Équité et de Renforcement du Système Éducatif (PERSE) exige une appropriation politique du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, le professeur Tony Mwaba pour sa réussite. C’est ainsi qu’il a donné des orientations précises pour l’exécution de ce projet qui doit intégrer le caractère national des objectifs du Gouvernement dans la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le Projet d’Équité et de Renforcement du Système Éducatif (PERSE), financé par la Banque mondiale, a fait l’objet d’évaluation de sa mise en œuvre par l’administration à travers ses directions, au cours d’une réunion présidée ce vendredi 17 mars 2023 par le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, dans la salle des réunions du Cabinet en présence du Secrétaire général a.i à l’EPST et de l’Inspecteur général de l’EPST.
Premier à prendre la parole, le professeur Valère Munsya Mulomb, Coordonnateur du PERSE, a présenté le Projet d’une manière générale. Un Projet qui va recevoir dès que les objectifs atteints, un appui direct de la Banque mondiale des USD $ 800 millions dont USD $ 700 millions seront versés dans le compte du trésor public.
Les USD $ 100 millions seront répartis de la manière suivante, a-t-il poursuivi : USD $ 15 millions au Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) pour s’occuper de la lutte contre les violences basées sur le Genre (VBG) et les USD $ 85 Millions aux Directions chargées d’exécuter les réformes initiées en vue de pérenniser et consolider la gratuité de l’enseignement primaire, programme phare du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Selon lui, la présentation des Directions concernées par les réformes vise la mise à sa disposition des éléments de langage pour une prise en charge de ces réformes au niveau politique. Parce qu’il n’y a pas de réussite d’une réforme si elle n’est pas prise en charge politiquement par le Gouvernement, a souligné le professeur Valère Munsya.
A ce propos, il a tenu à recommander au ministre de s’approprier ces différentes réformes qui sont prises en charges par cinq Directions de l’Administration centrale de l’EPST. Il s’agit de la Direction d’Information et de Gestion de l’Éducation (DIGE) ; la DINACOPE, ex-Secope; la Direction d’Administration Scolaire (DAS) et Direction de la Formation (DIFOR); la Direction des Ressources Humaines (DRH) et la Direction Administrative et Financière (DAF).
Chacun des Directeurs a été invité à présenter sa réforme en indiquant les problèmes, l’objectif, les défis à relever de chaque réforme et les pistes de solutions.
Le professeur Tony Mwaba Kazadi, a, en pédagogue posé les questions pour s’approprier cette évaluation dans le but de sa prise en charge politiquement. Il a donné les orientations précises pour l’exécution de ce projet qui doit intégrer le caractère national des objectifs du Gouvernement dans la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Il faut souligner qu’avant même que le projet ne soit exécuté, il y a certaines réformes qui sont déjà d’application au niveau de l’EPST, grâce au dynamisme du ministre Tony Mwaba Kazadi.